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Elle m'obsède
tout est mort pourtant
tout est mort
le ciel est certes bleu
mais les pensées qui toujours sont les mêmes
tournent au ressassement gris
le monde une offense
le bonheur et la joie me crachent dessus
séparé
séparé
et derrière un écran opaque
(sous la cloche de détresse)
je devine des faits et des gestes dérisoires vains
un quotidien dont je ne prends part
étranger
lointain
et la tristesse
le désarroi
la fatigue d'être
d'être soi
se lisent sur mon visage
au sourire évanoui
ce rictus de façade
mes yeux sont vides
mes mains sont vides
mon coeur est ce palais saccagé
cet amoncellement de gravats mélancoliques
ce château de cartes effondré
ou de sable balayé
parce que tout est mort
tout est mort pourtant
tout est mort
le ciel est certes bleu
mais les pensées qui toujours sont les mêmes
tournent au ressassement gris
le monde une offense
le bonheur et la joie me crachent dessus
séparé
séparé
et derrière un écran opaque
(sous la cloche de détresse)
je devine des faits et des gestes dérisoires vains
un quotidien dont je ne prends part
étranger
lointain
et la tristesse
le désarroi
la fatigue d'être
d'être soi
se lisent sur mon visage
au sourire évanoui
ce rictus de façade
mes yeux sont vides
mes mains sont vides
mon coeur est ce palais saccagé
cet amoncellement de gravats mélancoliques
ce château de cartes effondré
ou de sable balayé
parce que tout est mort