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L’odyssée éternelle
Je l’ai sauvé un jour tout près de la garigue
Comme une maman veille au bonheur de l’enfant.
Pendant plus de trente ans sans compter ma fatigue,
J’ai détruit bien souvent le grand lierre arrogant.
Aujourd’hui, provoquant vers l’azur Il s’étire,
De son faîte insolent il veut toucher le ciel.
C’est Là, dans ses rameaux, que sa sagesse attire
Les oisillons nouveaux, pour lui c’est essentiel !
Son habit est rugueux il a vieilli splendide.
Moi, sourire discret, plusieurs rides au front,
Un jour vient le déclin et mon cœur est avide
De ressasser ma vie de fier et gai luron.
C’est alors que je viens louer mère nature
De m’avoir confié cet orphelin perdu.
Je l’ai aimé si fort, perdurez l’aventure,
Laissez- moi m’endormir, à son tronc éperdu.
Près de mon protégé, il sera mon refuge ;
Je sais bien qu’il m’attend dès mon dernier soupir.
Il prendra soin de moi et ne sera pas juge,
Vous mes proches cédez à ce final désir !
Je l’entends quelquefois ne faisant de manière…
« Il rit d’oiseaux le pin dont mon cercueil viendra. »
Et m’emportera loin, au cœur d’un vrai mystère
Où je rayonnerai, l’éden m’appartiendra.
Janine Ravel
Poème retouché pour concours PP 2017.
Je l’ai sauvé un jour tout près de la garigue
Comme une maman veille au bonheur de l’enfant.
Pendant plus de trente ans sans compter ma fatigue,
J’ai détruit bien souvent le grand lierre arrogant.
Aujourd’hui, provoquant vers l’azur Il s’étire,
De son faîte insolent il veut toucher le ciel.
C’est Là, dans ses rameaux, que sa sagesse attire
Les oisillons nouveaux, pour lui c’est essentiel !
Son habit est rugueux il a vieilli splendide.
Moi, sourire discret, plusieurs rides au front,
Un jour vient le déclin et mon cœur est avide
De ressasser ma vie de fier et gai luron.
C’est alors que je viens louer mère nature
De m’avoir confié cet orphelin perdu.
Je l’ai aimé si fort, perdurez l’aventure,
Laissez- moi m’endormir, à son tronc éperdu.
Près de mon protégé, il sera mon refuge ;
Je sais bien qu’il m’attend dès mon dernier soupir.
Il prendra soin de moi et ne sera pas juge,
Vous mes proches cédez à ce final désir !
Je l’entends quelquefois ne faisant de manière…
« Il rit d’oiseaux le pin dont mon cercueil viendra. »
Et m’emportera loin, au cœur d’un vrai mystère
Où je rayonnerai, l’éden m’appartiendra.
Janine Ravel
Poème retouché pour concours PP 2017.
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