Hors ligne
La faiblesse a ses richesses et la richesse ses bassesses
J’ai vu l’immonde, j’ai vu l’affreux
la lie immonde en toute sa laideur
j’ai vu les reproches au sourire d’un aveugle vieillis, ne tenant dans ses mains, que des phalanges flétries.
j’ai ouï les plaintes d’un ange, pliant, mais sans sourciller, sous le fardeau alourdi de la déveine accroché aux pans ses jours.
j’ai vu l’ignoble, l’effronté. j’ai vu l’opulent se pavaner, en beau carrosse doré, dans les ruelles affamées.
j'ai vu l'opprobre jeté sur les vêts lactescent d'un peuple noble dans leurs actes,pensées et touchantes naïvetés.
j'ai vu l'enfer et l'hôte de ces lieux, ravi à se frotter les mains. quelle scène ! quelques vazas hautains à la bedaine bedonnante, riants, la main sur la panse, d'un cortège d'âgés, tombant de faim.
j'ai vu de faux dieux se gouailler de la lyre, demandant audience, pour l'hymne à la beauté et l'abondance des formes de ces bas et hauts plateaux
j'ai vu la pureté enfouie dans la vase par ceux-là même venus l'en sortir
j'ai vu mon âme ébouriffée et mon cœur couard se cacher derrière des yeux clos, pour ne pas s'éclabousser. j'ai vu mes mains mouillées, faisant la sourde oreille et mes pas se joindre à mon cou, pour se réfugier dans le confort d'un hôtel .
J'ai vu une grande élégante,
j'ai vu une belle accueillante,
j'ai vu la grande, la belle Mada-Madagascar.
J’ai vu l’immonde, j’ai vu l’affreux
la lie immonde en toute sa laideur
j’ai vu les reproches au sourire d’un aveugle vieillis, ne tenant dans ses mains, que des phalanges flétries.
j’ai ouï les plaintes d’un ange, pliant, mais sans sourciller, sous le fardeau alourdi de la déveine accroché aux pans ses jours.
j’ai vu l’ignoble, l’effronté. j’ai vu l’opulent se pavaner, en beau carrosse doré, dans les ruelles affamées.
j'ai vu l'opprobre jeté sur les vêts lactescent d'un peuple noble dans leurs actes,pensées et touchantes naïvetés.
j'ai vu l'enfer et l'hôte de ces lieux, ravi à se frotter les mains. quelle scène ! quelques vazas hautains à la bedaine bedonnante, riants, la main sur la panse, d'un cortège d'âgés, tombant de faim.
j'ai vu de faux dieux se gouailler de la lyre, demandant audience, pour l'hymne à la beauté et l'abondance des formes de ces bas et hauts plateaux
j'ai vu la pureté enfouie dans la vase par ceux-là même venus l'en sortir
j'ai vu mon âme ébouriffée et mon cœur couard se cacher derrière des yeux clos, pour ne pas s'éclabousser. j'ai vu mes mains mouillées, faisant la sourde oreille et mes pas se joindre à mon cou, pour se réfugier dans le confort d'un hôtel .
J'ai vu une grande élégante,
j'ai vu une belle accueillante,
j'ai vu la grande, la belle Mada-Madagascar.