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Poème Mais diable! Comment cela fut-il possible? *

Peniculo

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Mais diable! Comment cela fut-il possible? *



Or donc Mitterrand vint, le socialisme en France
Promettait à l’état une juste balance
Hélas il n’en fut rien et les ans qui suivirent
Ne pouvant le meilleur nous préparèrent au pire

Le second septennat étant pathologique
Les théories n’eurent pas d’incidence pratique.
Puis l’on vit arriver par votes successifs
Chirac et Sarkozy et Hollande l’inactif.

La France régressa frappée d’inaptitude
Et l’Europe apportant maintes incertitudes
Provoqua l’érosion des débats inutiles
Le verbe l’emporta l’action devint futile.

Et la démocratie privée du raisonnable
Se fit entourlouper par des hâbleurs minables.
On aurait pu peut-être changer le gouvernail
Mais il fallait trouver à qui signer un bail.

Or chaque citoyen qu’incertitude ronge
Ne vit jamais paraître un profitable songe
Et hélas un élu que l’on pensait capable
Fut frappé par un coup des plus défavorables!

C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit
Quand Strauss Kahn, aux États se morfondait d’ennui
Il trouva d’une dame d’une accueillante fesse
Créa un mélodrame apte à séduire la presse.

Qui comme à l’habitude prêchant l’invérifiable
Traîna sur maints papiers le délit fort rentable
Pour que dédommagée la dame en question
Cesse de larmoyer avec satisfaction.

Si la concupiscence est un vilain défaut
Il eut fallu le dire et le crier bien haut
Car bien des influents même des ministrables
Furent pour diverses dames éminemment aimables.

La fesse en politique est donc une évidence
Députés et ministres ne font pas abstinence
Mais il ne faut jamais c’est la moindre des choses
Faire cocu Marianne si cela l’indispose.

Revenons au mouton qui fut en Amérique
L’objet d’un coup monté d’une façon tragique
Car il semble évident que la chose étalée
Par l’aide des média se vit fort dilatée.

En France on le sait bien la critique s'avive
Le violeur prétendu partit à la dérive
Et l’on vit bouillonner en maints esprits pervers
L’envie d’une présidence ornée d’un bois plus vert

Cela arrangea bien quelques prétentieux
Qui de candidature étaient fort envieux
Et l’on vit apparaître sur l’écran national
Un favori sortant d’un politique bocal.

Nul ne s’interrogeait sur le nouveau venu
Sur ses capacités, ses atouts, ses vertus,
Il suffisait alors pour faire candidature
De trouver un créneau pour garer sa stature

L’inconnu fut montré du jour au lendemain
Le vide en politique est sans doute malsain
Et l’on est toujours prêt à faire tenir la barre
Au premier des marins dont la presse s’empare.

L’élu c’est malheureux n’avait point d’aptitude
À tenir le bon cap quand la bise est trop rude
Et notre fluctuat se faisant mergitur
De Paris conduisit la France dans le mur.

L’incident fut de suite vite récupérable
Par un flot de gueulards, de sots et de minables
Qui voulant le pouvoir sans savoir quoi en faire
D’un flot d’idées nouvelles ne firent qu’un clystère.

Et donc le fluctuat qui maintenant prends l’eau
Va colmater les brèches en usant de l’impôt
Et comme il faut cacher l’erreur de la finance
On se fout carrément du bonheur de la France.

Ne pourra-t-on jamais limiter le pouvoir
De ces élus malsains faisant mal leur devoir
Et mettre hors de circuit maintes grandiloquences
Qui partout pèsent tout sans avoir de balance.

Bien sur on fit l’Europe et l’on voit peu à peu
Que c’était au départ une faute de jeu
On espérait régler trop de diversités
Or l’ennui c’est le mal de l’uniformité.

Que donc allions nous faire en cette sotte galère
Nous eut dit Poquelin qui avait l’esprit clair
Fallait il marier des gens dont les natures
Aimaient accumuler tant de candidatures

Point d’accord collectif simplifiant les choses
Que des obscurités unissant les moroses
Et trop de politiques aux obscures destins
Envoûtant sans peiner la horde des crétins.

Et la complexité faisant un paravent
Le peuple ne sait plus comment prendre le vent
Le voila dérivant et croyant les sottises
Dont le sot politique a fait son entreprise

Il faudra bien qu’un jour quelque capacité
De nous sortir de là trouve la volonté
Et rendant à la France une lueur d’espoir
Sache virer ceux qui excellent dans le foutoir!


* ou Histoire de déboires au nonchaloir rédhibitoire:

François Mitterrand 1981 - 1995.
Jacques Chirac 1995 - 2007.
Nicolas Sarkozy 2007 - 2012.
François Hollande 2012 – 2017.
Emmanuel Macron Mandats en cours

 
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