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Poème Manipulation mécanique

kelem

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#1
Ils contrôlent mes pensées, ils contrôlent qui je suis
Ils vendent la certitude, prédissent mes mouvements
Je suis l’impératif, je suis un de leurs produits
Transmettant ses données, qui ignorant se vend

Je suis le robot fait de chair, au sang gris métallique
La manipulée, le cerveau imprégné
De magies machinales, de fines sournoiseries
Car ils savent ma névrose et savent mes mécanismes

Ils savent mes tristesses, les abysses de mes pensées
Ils contrôlent mon esprit, prématuré, vulnérable
M’identifient sans cesse, sans que je sache qui je suis
Si ce n’est un ras de laboratoire, à qui on injecte le cancer

Et qui propage en moi, ce désir fougueux
Quand le regard dans le vague
Mon cœur baleiné absorbe ce besoin viscéral
D’une drogue limpide qui démantèle mes neurones

Je suis la génération connectée
Celle du paradoxe d’information
Celle du monde à l’apogée
D’une cruauté ivre de passions

Des passionné.e.s qui tous déraillent
Quand dans le train de leurs pensées
Se perdent dans ce dédale
D’informations en amont implantées.​

Mon Dieu, vois je ne pense pas
Est-ce vrai que je ne suis plus ?
Rassure-moi
Je sèmerai
Toi fait couler la pluie​
 
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#3
Ils contrôlent mes pensées, ils contrôlent qui je suis
Ils vendent la certitude, prédissent mes mouvements
Je suis l’impératif, je suis un de leurs produits
Transmettant ses données, qui ignorant se vend

Je suis le robot fait de chair, au sang gris métallique
La manipulée, le cerveau imprégné
De magies machinales, de fines sournoiseries
Car ils savent ma névrose et savent mes mécanismes

Ils savent mes tristesses, les abysses de mes pensées
Ils contrôlent mon esprit, prématuré, vulnérable
M’identifient sans cesse, sans que je sache qui je suis
Si ce n’est un ras de laboratoire, à qui on injecte le cancer

Et qui propage en moi, ce désir fougueux
Quand le regard dans le vague
Mon cœur baleiné absorbe ce besoin viscéral
D’une drogue limpide qui démantèle mes neurones

Je suis la génération connectée
Celle du paradoxe d’information
Celle du monde à l’apogée
D’une cruauté ivre de passions

Des passionné.e.s qui tous déraillent
Quand dans le train de leurs pensées
Se perd dans ce dédale
D’informations en amont implantées.​

Mon Dieu, vois je ne pense pas
Est-ce vrai que je ne suis plus ?
Rassure-moi
Je sèmerai
Toi fait couler la pluie​
Belle écriture appréciée
Merci pour ce partage Kelem
Amitiés
Gaby
 

kelem

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#6
Comment faire pour se déconnecter et en finir de cette manipulation ?
Tant que la conscience est là tout n'est pas perdu...
Pour ma part je crois que supprimer les réseaux m’aide beaucoup, me déconnecter du virtuel en général...
merci pour votre commentaire
 

patgui

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LE KREMLIN BICETRE
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#7
Grave constat mais votre écrit nous démontrer que le robot ne peut en faire autant.
vous évoquez Dieu, mais n'est-il pas virtuel? Et s'il existe, alors comment ne pas imaginer qu'il est derrière toute cette manipulation En tout bravo
 

kelem

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#8
Grave constat mais votre écrit nous démontrer que le robot ne peut en faire autant.
vous évoquez Dieu, mais n'est-il pas virtuel? Et s'il existe, alors comment ne pas imaginer qu'il est derrière toute cette manipulation En tout bravo
J'arrive à mettre des mots sur ce vice robotique ce qui montre que j'en suis consciente et que le travail pour en sortir est largement faisable.
Je ne crois pas que Dieu soit virtuel bien au contraire, je crois en son existence la plus absolue, en sa présence aussi. Il est, je crois, effectivement derrière toutes nos actions mais, heureusement que le libre arbitre est en chaque être humain.
 

Gabrielle

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#9
terrible constat qui est fortement juste, ne sommes nous donc que des machines qui vont bêlant à l'abattoir ? ou sommes nous capables de réagir ????
un texte qui mérite bien sa lecture et qui demande réflexion
@micalement

siiiiiiiignature rose.gif
 

kelem

Grand poète
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#10
terrible constat qui est fortement juste, ne sommes nous donc que des machines qui vont bêlant à l'abattoir ? ou sommes nous capables de réagir ????
un texte qui mérite bien sa lecture et qui demande réflexion
@micalement
Je crois que le simple fait de poster mon poème sur ce forum fait de moi un être mécanique. Je vous recommande le documentaire « derrière nos écrans de fumée » sur netflix. Il traite parfaitement de ce que j’essaie de dire dans ce poème.
Voir la pièce jointe 21952
 

kelem

Grand poète
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#11
Grave constat mais votre écrit nous démontrer que le robot ne peut en faire autant.
vous évoquez Dieu, mais n'est-il pas virtuel? Et s'il existe, alors comment ne pas imaginer qu'il est derrière toute cette manipulation En tout bravo
J'arrive à mettre des mots sur ce vice robotique ce qui montre que j'en suis consciente et que le travail pour en sortir est largement faisable.
Je ne crois pas que Dieu soit virtuel bien au contraire, je crois en son existence la plus absolue, en sa présence aussi. Il est, je crois, effectivement derrière toutes nos actions mais, heureusement que le libre arbitre est en chaque être humain.
 
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