Hors ligne
Je me suis allongé près de l'arbre et du ciel,
Voir le dessous des feuilles sur le bleu infini
De l'arbre enraciné à ce ciel vagabond,
J'ai l'âme à la merci d'un petit coup de vent.
Et les cheveux défaits comme un bruissement d'ailes,
J'emprunte la patience à l'eau claire qui polit,
De mes arêtes vives, je courbe les passions
Pour qu'il ne reste plus d'ivresse que le sang.
Je marche sur mes branches de bois mort qui craquent,
Je laisse à l'aventure mes étoiles de guingois,
Et, pour ne pas qu'ils errent dans un ciel trop gris,
Je retiens dans mes yeux les nuages qui passent.
Le silence s'imprime sur l'écorce de l'arbre,
S'arrêter de parler pour mieux s'écouter dire,
Les yeux fermés, respirer le parfum des orages
Sauvages et jouer de l'arc-en-ciel en-dedans.
Et l'arbre enraciné avec ses racines d'arbre,
Et ce ciel vagabond en quête de partir,
Et mes yeux débraillés sur mes pieds de passage,
J'accorde ma lyre au diapason de ton chant.
Juste comme un blé dans le sillon de la vie,
Pour mûrir mes épis, j'ai besoin de soleil
Et de saison prochaine qui sème à tout vent,
D'un geste généreux, un invincible grain.
Voir le dessous des feuilles sur le bleu infini
De l'arbre enraciné à ce ciel vagabond,
J'ai l'âme à la merci d'un petit coup de vent.
Et les cheveux défaits comme un bruissement d'ailes,
J'emprunte la patience à l'eau claire qui polit,
De mes arêtes vives, je courbe les passions
Pour qu'il ne reste plus d'ivresse que le sang.
Je marche sur mes branches de bois mort qui craquent,
Je laisse à l'aventure mes étoiles de guingois,
Et, pour ne pas qu'ils errent dans un ciel trop gris,
Je retiens dans mes yeux les nuages qui passent.
Le silence s'imprime sur l'écorce de l'arbre,
S'arrêter de parler pour mieux s'écouter dire,
Les yeux fermés, respirer le parfum des orages
Sauvages et jouer de l'arc-en-ciel en-dedans.
Et l'arbre enraciné avec ses racines d'arbre,
Et ce ciel vagabond en quête de partir,
Et mes yeux débraillés sur mes pieds de passage,
J'accorde ma lyre au diapason de ton chant.
Juste comme un blé dans le sillon de la vie,
Pour mûrir mes épis, j'ai besoin de soleil
Et de saison prochaine qui sème à tout vent,
D'un geste généreux, un invincible grain.