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Poème MATRICULE B.R 19081919BUCHENWALD

chessmec

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#21
j'ai tout lu... J'en ai les larmes aux yeux et me sens si faillible... Je ne comprendrai jamais qu'on puisse exterminer des êtres pour du pouvoir, pour de l'argent... pour une utopie de l'esprit !!!!
La vie... y a rien de plus important !
 
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#22
Au musée de la résistance de Vassieux en Vercors j'ai vu des photos ou les prisonniers étaient enterrés vivants debout. Juste la tête qui dépassait et les allemands leur tapaient sur la tête avec des pelles jusqu'a ce que mort s'ensuive
 

marinette

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#23
Horribles de telles atrocités....Comment l'homme peut-il voir tant de haine pour détruire l'autre !

De ma famille, je ne sais rien ! Tout ce qui sait passer durant la guerre, était tabou...Personne n'en parlait...

Je sais que j'ai un oncle qui a été à Austwitch et à Buchenwald et il a pu s'en réchapper....
J'ai un grand oncle jésuite (25 ans ) qui a été assassiné dans une forêt avec bien d'autres curés et des enfants...Ils ont dû creuser une fosse et les enfants étaient jetés contre les arbres....Lui a fait partie du dernier groupe !
Egalement, son frère donc un de mes grands oncles, a fait partie d'un groupe d'aviateurs résistants à Londres. Il a été tué avec ses compatriotes dans une cabane suite à une dénonciation. Sur les 4, je crois qu'il n'y en a 1 qui a pu s'échapper.
Il y a une stelle de commémoration chaque année pour chacun d'eux.
 

loulette

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#24
J'ai été un des premiers à avoir lu cet hommage sans le commenter, il rappelle cruellement un passé qui a laissé son empreinte dans les esprits. Et dans le mien puisque j'ai en tant que Juif, perdu des proches qui furent déportés dans les camps de la mort. Mais il est primordial de souligner qu'il n'y a pas que les juifs qui ont été persécutés. Ce souvenir est ineffaçable et perdurera. C'est un bel hommage à la mémoire de votre père mais aussi pour toutes les autres victimes de cette guerre "voulue et orchestrée par les "riches familles" qui tiennent aujourd'hui toutes les banques (il fallait que je le dise c'est aussi là une preuve de courage) j'estime que ça n'est pas déplacé, j'apporte juste un éclairage nuancé. Votre père serait fier de vous pour l'hommage que vous lui faites et à travers lui pour les autres aussi.

Amitiés
Moïse
Re bonjour Moïse,

La guerre,la déportation de nos proches laisse un goût amer,en plus d'un chagrin inoubliable!Que d'hommes, de femmes d'enfants,martyrisés pour les idées d'un fou,pensant que seule,la race aryenne était digne de vivre!!!!!!Il était entouré d'une belle équipe de "salauds" aussi fanatique que lui!Je ne sais que ce que mon père à bien voulu me dire, on a sa pudeur, quand on vous a tout pris,jusqu'à votre nom, Ce que j'ai glané a droite, à gauche, n'est qu'horreur, et douleur.Ce petit poème,écrit il y a quelques années,ne me semblait pas à la hauteur du drame vécu,je pense que tout un tas de choses aurait pu être rajouté,il y aurait tellement de choses a dire, je crois que celui qui n'a pas vécu cette situation, ne peut la décrire telle qu'elle a été;Je ne veux pas usurpé ce droit a celui qui sait!!!! Moïse ce passé ne s'effacera pas pour beaucoup, mais nous nous devons d continuer a vivre en sachant jusqu'ou peut aller la folie humaine;
 

michel

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#25
matricule B.R19081919buchenwald



IL était jeune en ce temps là
Imprégné de rêves,d'envies,je crois..
Parcourant longuement le Jura
La nuit,souvent caché dans le bois.

Tickets de rationnement en poche
Il distribuait à tous ses proches
de quoi manger,vivre,survivre,
En ce temps de guerre si pénible

Marcher la peur au ventre,
Tomber sous les balles ennemies
Qu'importe il faut défendre
avant tout son cher pays;

Après l'agonie de ses amis
La mort de tous ses copains
On pleure encore Jean Moulin
France à la dérive,aux mains des assassins!

Prisonnier des camps d'extermination
Trempé du sang de ses compagnons,
Enfournant ses espoirs dans les crématoires
IL est rentré anéanti, brisé,sans gloire

Te dirai-je si longtemps après
Combien de toi ,je suis fière,
Il est loin ce temps de guerre
Merci papa ,d'être mon Père

G.P 2012
un texte très touchant. merci pour ce témoignage
 

Moïse Wolff

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#26
Re bonjour Moïse,

La guerre,la déportation de nos proches laisse un goût amer,en plus d'un chagrin inoubliable!Que d'hommes, de femmes d'enfants,martyrisés pour les idées d'un fou,pensant que seule,la race aryenne était digne de vivre!!!!!!Il était entouré d'une belle équipe de "salauds" aussi fanatique que lui!Je ne sais que ce que mon père à bien voulu me dire, on a sa pudeur, quand on vous a tout pris,jusqu'à votre nom, Ce que j'ai glané a droite, à gauche, n'est qu'horreur, et douleur.Ce petit poème,écrit il y a quelques années,ne me semblait pas à la hauteur du drame vécu,je pense que tout un tas de choses aurait pu être rajouté,il y aurait tellement de choses a dire, je crois que celui qui n'a pas vécu cette situation, ne peut la décrire telle qu'elle a été;Je ne veux pas usurpé ce droit a celui qui sait!!!! Moïse ce passé ne s'effacera pas pour beaucoup, mais nous nous devons d continuer a vivre en sachant jusqu'ou peut aller la folie humaine;
Bonjour loulette, je n'en ajouterai pas davantage que ce que j'ai énoncé plus haut, trop de souvenirs affluent et je ne souhaite plus pour ma part ni parler de shoha ni des ethnies toutes confondues qui ont péri dans ces camps, mon père en est mort d'y avoir été incarcéré mais des années plus tard. Bravo cependant pour cet hommage rendu au votre.

Amicale pensée
Moise
 
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loulette

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#27
c'est avec tristesse que j'ai lu ce si beau poème, il y a si longtemps, j'ai connu cette guerre, mon grand-père opposant politique de Hitler est mort dans ce même camp, il s'était réfugié en France, et a été arrêté lorsque les envahisseurs sont arrivés, oh oui vous pouvez être fier de votre papa, il ne faut jamais oublier toutes ces personnes dont beaucoup ont perdu la vie, qui se sont battues pour la liberté, notre liberté.
Emie
Merci Emie de votre ressenti!Je ne suis pas la seule a avoir eu un père resistant,combattant,et hélas interné;Ce qu'il a vécu, restera a jamais son secret;Il est parti avec....Mais une chose est certaine,je serai toujours fière de la vie que mon père a menée;J'ose espérer,que les générations actuelles ,ne connaitront pas la haine qui, à cette époque faisait rage!Merci de votre passage ici; amities
 

loulette

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#29
J'ai salué ton courage, car il faut OSER en parler librement, sachant qu'en les partageant, on apprend que certaines grandes douleurs sont restées muettes.... je te dirai comment finissent certaines, encore insupportables 60 ans après !

Amitiés
Ce n'est pas du courage Larsen,je n'ai pas vécu cette période,j'ai regardé vivre un père qui en avait bavé comme c'est pas possible!Ce qui est surprenant, c'est que sur trois enfants (j'ai deux frères plus agés)je suis la seule, a avoir voulu savoir ce qu'on avait fait a mon père!Et est ce le fait que j'étais sa fille,parfois il s'est épanché,prenant garde de ne pas me choquer!C'est plus tard que j'ai reellement compris ce que voulait dire "être déporté";et je sais pertinement qu'il ne m'a pas dit un dixième de ce qu'a été cette période de sa vie!Ses douleurs à lui, si longtemps muettes,ont pris fin .....Sa force, c'était se retrouver avec ses copains de "la-bas" jusqu'à sa mort, ils sont restés liés!Notre famille, c'était eux aussi!
 

loulette

Grand poète
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#30
La création est une forme de résistance, cette belle poésie l'est aussi, une belle résistance à l'oubli...
Je ne pense pas que ce soit une belle poésie "Storgé" vous êtes indulgent,ce sont par contre des mots qui viennent du coeur,et qui montrent que nous ne sommes a l'abri de rien;La haine engendre tant d'horreurs.....Alors, oui, ne pas oublier ce carnage de la guerre de 39/45;"resistance à l'oubli".mERCI DE VOTRE PASSAGE ICI. AMITIES§
 

astree84

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#31
Pardon Loulette, je ne sais si je déborde ta publication, mais j'ai l'impression de la souligner, car j'ai retrouvé ce texte de HLLiberte-Nausica, publié en un temps que les moins de 10 ans ne peuvent pas connaître...

Il a été signé par tous les vrais Poètes de l'époque ! (y)
S'ils nous lisent, je les salue bien affectueusement :)

"Au bout du quai
8/1/2009

Vertiges de mon âme
Dans ces puits insondables
Chaque lune accrochée
A mes ciels chimériques
Me rapproche du jour
De ma libération



Auschwitz, février 1945. Le bruit régulier du train, inciterait à sombrer dans un profond sommeil. Pourtant, après ces nuits de veille, je ne veux pas dormir. Par la fenêtre, le monde vivant défile devant moi, mais quand on revient du royaume des morts, en faire partie est un rêve inutile.

Il y a une semaine l’armée russe nous a libéré ; grande confusion, quelques tirs isolés, des cris, des chiens qui aboient et l’empreinte des chars dans la neige salie. Ceux qui sont partis sur les routes quelques jours auparavant, encadrés par les kapos, fuyant les bombardements alliés, sont sans doute morts à cette heure ci, pourrissant dans quelques basses fosses. Ma trop grande faiblesse et ma lassitude m’ont fait rester dans mon baraquement. Mon camp, mon tombeau furent ma résurrection.

Etoiles consumées
Par un venin féroce
Dans cette lourde attente
Le silence infernal
S’infiltre dans mes veines
Aurait-il survécu ?


Paris, février 1945. Je relis encore et encore le télégramme que l’on vient de m’apporter : « parent vivant, libération, retour Paris ». Le corps secoué de tremblements, je sens chaque larme qui contracte mon cœur comme autant de morsures. La plaie s’ouvre enfin, délivrant les sanglots trop longtemps retenus.
Dans la rue, quelques passants indifférents, accompagnent le bourdonnement de la ville.
Ici, la vie se prolonge sur les pavés éteints, suppurant sans relâche les traces de fusillades.
Chacun apprend à apprivoiser l’horreur, vécue ou croisée sur un bout de chaussée.
Paris ensanglantée… La terre se vide de ses cadavres.


Cette missive entre mes mains, si lourde d’incertitude, détourne l’horizon sous chacun de mes pas. Le trottoir n’est plus qu’un gouffre vertigineux dans lequel je tente de ne pas m’effondrer. Durant tout ce temps je te croyais mort.


Messager maudit
Des terres infâmantes
Ma bouche est muette
Et mon corps dévasté
Témoigner de l’Enfer
M’éloigne de la vie


Je revoie ce dernier voyage en train, il y trois ans, dans un wagon plombé. Nos corps glacés, nos yeux amplis d’effroi, mais ma farouche envie de vivre. A l’époque j’ignorais que mon salut me ferait côtoyer les confins de l’humanité, ces terres de désolation qui figent la mémoire et mutilent la foi en l’homme.
Pourtant, dans quelques heures j’arriverai Gare du Nord, à Paris. Mes mains tremblent, j’ai trop rêvé ton visage pour en conserver une image fidèle. Es tu encore vivante ? Seras tu là à espérer ? Si tu savais, je ne suis qu’un fantôme, affaibli, les yeux hagards, tatoué comme ces bêtes promises au sacrifice, qui vient hanter ta vie



Au plus loin de ma chair
Chaque vide s’achève
Et le tourment cruel
M’emportant vers ce quai
Sillonne mes élans


Sous les toits chargés de nuages, je revois le jour de ton arrestation.

A l’aube, dans les glaces de l’hiver, rue du Faubourg St-Denis.
Le jour se hissait lourdement au dessus des toitures. Le bruit d’un moteur, devant notre immeuble, accompagnait des éclats de voix autoritaires au travers de nos murs.
Au-delà de nos fenêtres, quelques rares témoins impassibles…
J’entends encore les hurlements de notre voisine, la porte du hall cédant sous les assauts rageurs, l’escalier résonnant du galop fou des miliciens.
Toi qui m’embrasse les mains, me murmurant de ne pas m’inquiéter tout en m’obligeant à entrer dans la cache exigüe, emménagée au fond de notre armoire.
Les cris se rapprochent…
Je me souviens de tout. La chaleur de tes bras, étreinte fugitive… Ton sourire crispé qui disparait de ma vue, lorsque tu refermes le panneau sur nos espoirs.
La peur et le froid qui déchirent ma poitrine, la sueur acide qui coule le long de mes épaules comme une traînée maléfique. L’obscurité qui m’avale et le silence qui roule à mes pieds.
Ils t’ont arraché à moi, mon amour…


Aujourd’hui tu me reviens et comme un oiseau blessé mon ciel tournoie au dessus de Paris.

Ma belle, mon tendre amour
En mon corps douloureux
Assailli de chagrin
Ton sourire fut pour moi
Ma promesse de vie



Dans le gémissement des freins sur l’acier mouillé, le train vient de s’immobiliser. A travers la vitre embuée, j’aperçois cet étrange ballet en ombres chinoises, d’une foule qui se presse, horde déferlante et bruyante comme une vague sombre. Je descends, figé devant cette effroyable bigarrure, ces effusions charnelles, ces rires et ces pleurs emmêlés, et ces regards perdus.
Je me sens presque étranger à ce bouleversement. Soudain, au bout du quai, je te vois. Comme une vierge pâle auréolée d’amour, ta silhouette qui flotte dans ce manteau trop grand, tes yeux brûlant des fièvres qui consument les âmes.
Tu avances vers moi, onde légère, à ta main agrippée comme une ombre perdue, un enfant déjà grand que je n’ai pas connu



La vie cogne mes tempes
Je sens le vent léger
Pour la première fois
Que ferons-nous mon tendre
Du bonheur à venir



Dans la foule, les quelques mètres qui me séparent de toi s’essoufflent au bout du monde.

Enfin, tu me fais face.
Le tumulte de la gare traverse nos paroles. Nous nous taisons.
Je lis dans ton regard ces souffrances silencieuses, ces plaines de l’enfer où la folie des hommes efface chaque rêve. Je lis dans ton regard chaque étoile sacrifiée.
Je découvre ton corps décharné, comme échappé du ventre de la terre.
Je cherche ton visage dans les traits du passé, je caresse tes joues, le pli de tes lèvres, tu me sembles si faible. Je sens l’odeur de mort, la poussière d’Auschwitz envahir mes poumons lorsque tu me serres contre toi.
Dans tes bras, j’écoute le chant de ton cœur d’homme libre, et je pleure….
Je pleure toutes ces nuits froissées par ton absence, serrant si fort les poings, que mes paumes gardent la marque de mon chagrin.


Notre fils, hésitant, se rapproche de toi et je vois un sourire irradier ton visage.
Autour de nous marche l’humanité tout entière.
Et pourtant à trois nous sommes déjà le monde.


Je t’aime"
Grace au poème de Loulette, un de ces poèmes a rééditer très souvent pour que ces souvenirs ne s’effacent jamais, grâce à ce poème,et à Léo, nous avons eu droit de relire ce texte poignant, terrible (il n’existe d'adjectif assez fort pour le qualifier) de HLLiberté-Nausica! cette terrible guerre qui a saccagée tant de famille, qui a fait connaitre au monde entier ces camps de concentrations qui déjà fonctionnaient en Allemagne, cette horreur qui a encore agrandit l'horreur de la guerre!, cette infamie! jamais nous ne devons oublier ce que quelques hommes et leur dirigeant sont capable de faire d'un peuple, et à d'autres peuples! on a trop tendance actuellement à l'oublier, mon papa aussi était dans le maquis, par chance jamais il ne s'est fait prendre, cela a failli arrivé et c'est un alsacien , qui portait un uniforme allemand,
qui l'a prévenu et lui a permit de s'échapper, mon grand-père lui a laissé sa vie à Buchenwald,
c'est à nos enfants et petits enfants que nous devons apprendre à se souvenir avec respect et amour de ces héros de l'ombre! Emie
 

loulette

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#32
Bonjour
un très bel hommage et aussi un témoignage.
il faut bien les deux pour ne jamais oublier cette période de l'histoire ou des "inhumains" ont mis en place
l'industrialisation de la mort.
Pour toutes ces victimes combien de complices muets , infimes rouages qui ont permis à cette machine infernale de fonctionner ?
Je suis très ému ...
a bientôt

C'est vrai que le voisinage,a proximité, devait entendre les cris,de douleur, de souffrance...Ils entendaient pleurer les enfants,hurler les mamans a qui on arrachait leurs petits.....iLS SENTAIENT CETTE ODEUR DE MORT QUI S'ECHAPPAIT DES HAUTES CHEMINEES.......iLS VOYAIENT BIEN CES HOMMES EN HAILLONS......PIEDS NUS DANS LA NEIGE..... QUI CASSAIENT DES CAILLOUX;;;;machouillaient de l'herbe....iLS AVAIENT SUREMENT PEUR.....La délation n'était pas évidente...Ils avaient peur,oui,autant que les résistants, dans le maquis......Autant que ces hommes courageux qui eux sont allés risquer leur vie pour leur pays;L'homme peut être veule,pitoyable,ou simplement mort de peur;C'était une période terrible,je ne peux juger personne......
 

Zaza_Dabord

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#34
Extrêmement bouleversée... Toujours très douloureux d'évoquer cette période, le pire de l'humain.
"Quelle connerie la guerre" écrivait Prévert dans le poème Barbara, c'est presqu'un euphémisme.
Un père qui mérite ce très respectueux hommage.
Amitiés
Z. :)
 

loulette

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#35

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