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Méditations de l’avant
Nous étions donc lundi un de ces jours banals
Où le sot politique avec vigueur s’étale
Et où quelque grouillant faisant semblant d’agir
Prétend légiférer quand le peuple soupire
Et promettant la lune usuelle habitude
Il vend les mots sans suite de la décrépitude.
La presse était morose et bien sur le dimanche
N’avait pu faire sortir du nouveau de sa manche
Alors sur des potins dont on avait que faire
On sortait des sportifs les exploits ordinaires
Déplorant les défaites encensant les victoires
Enfin illustrant tout de fallacieuse gloire.
Les fesses d’une ministre avaient en première page
L’honneur de dévoiler un grand excès d’usage
Une starlette émue qu’on ne parle pas d’elle
Voulait se suicider au Cinq de chez Chanel
Et l’homme principal en ayant pris l’avion
Allait loin du pays chercher l’absolution
Mais voila que soudain ma muse prosodique
Me dit tous ces sujets me sont antipathiques
Écris donc quelque chose qui ait un peu de sens
Évite la politique qui sent la pestilence
Regarde par exemple les fesses de ta voisine
Qui vues en contre-jour ont une superbe mine.
Écris lui quelque chose un début de poème
Qui loin du mal du jour au doux plaisir l’amène
Ne sophistique pas laisse courir ta plume
Un vers trop martelé est lourd comme une enclume
Et ce qui rime mal évoque la politique
Ce rat qui peu à peu ronge la république .
Et puis voila Noël et la nouvelle année
Qui viendra nous sauver ou nous verra damnés
Alors oublions tout les neurones en vacances
Osons du chocolat les gloutonnes outrances
Et pour un nouvel ans agréable et prospère
Prions pour envoyer nos élus en enfer.
Vous me direz sans doute on en trouvera d’autres
Car le sot malfaisant engendre des apôtres
Mais je vous répondrai cherchez donc les capables
Les gueulards de télé ne sont que des minables
Et pour bien faire savoir ce qui nous serait sains
Pendez bien haut et court tous les nuls au sapin.
Nous étions donc lundi un de ces jours banals
Où le sot politique avec vigueur s’étale
Et où quelque grouillant faisant semblant d’agir
Prétend légiférer quand le peuple soupire
Et promettant la lune usuelle habitude
Il vend les mots sans suite de la décrépitude.
La presse était morose et bien sur le dimanche
N’avait pu faire sortir du nouveau de sa manche
Alors sur des potins dont on avait que faire
On sortait des sportifs les exploits ordinaires
Déplorant les défaites encensant les victoires
Enfin illustrant tout de fallacieuse gloire.
Les fesses d’une ministre avaient en première page
L’honneur de dévoiler un grand excès d’usage
Une starlette émue qu’on ne parle pas d’elle
Voulait se suicider au Cinq de chez Chanel
Et l’homme principal en ayant pris l’avion
Allait loin du pays chercher l’absolution
Mais voila que soudain ma muse prosodique
Me dit tous ces sujets me sont antipathiques
Écris donc quelque chose qui ait un peu de sens
Évite la politique qui sent la pestilence
Regarde par exemple les fesses de ta voisine
Qui vues en contre-jour ont une superbe mine.
Écris lui quelque chose un début de poème
Qui loin du mal du jour au doux plaisir l’amène
Ne sophistique pas laisse courir ta plume
Un vers trop martelé est lourd comme une enclume
Et ce qui rime mal évoque la politique
Ce rat qui peu à peu ronge la république .
Et puis voila Noël et la nouvelle année
Qui viendra nous sauver ou nous verra damnés
Alors oublions tout les neurones en vacances
Osons du chocolat les gloutonnes outrances
Et pour un nouvel ans agréable et prospère
Prions pour envoyer nos élus en enfer.
Vous me direz sans doute on en trouvera d’autres
Car le sot malfaisant engendre des apôtres
Mais je vous répondrai cherchez donc les capables
Les gueulards de télé ne sont que des minables
Et pour bien faire savoir ce qui nous serait sains
Pendez bien haut et court tous les nuls au sapin.