Poème Mezouzah

astree84 · 22 Mars 2019

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Alors que la journée décline
en baissant son rideau,
l’horizon absorbe le soleil
et boit sa chaude lumière.
Gaïa roule vert l’orient,
majestueuse sphère bleue
remplie de pleurs et d’océans.
Ne reste que le crépuscule
aux vagues pâturages voilés.
La nuit a ouvert ses bras
dans lesquels viennent se blottir
des créatures rassasiées de lumière.
je n’ai pas sommeil,
Je veille…Citer
Je sens et j’entends mon coeur battre
loin des cercles que font les ondes.
La nuit me tient compagnie,
elle est sincère et régulière.
Le monde sous son charme s’est endormi.
J’écoute et je perçois les sons
qui se propagent dans la pénombre.
J'ai entendu les Cantiques de Salomon.
La Mezouzah marque l'entrée,
Je vais enfin pouvoir méditer
et veiller entre les portes.
Benjamin a pris son tour de garde.

Moïse Wolff
©le 23/02/2019

magnifique poème, merveilleusement écrit! mais plus beau encore par tout ce qu'il sous-entend!
Emie

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