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Poème Mon secourant Soleil

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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#1
J’aimerais habiter dans une maison bleue
Poudrée d’étoiles d’ors agrémentant les murs
Qui illumineraient mes élans vaporeux
Par mes plumes contant sous l’esprit d’Epicure
Des vers baudelairiens m’assistant pour tenir.

Ostracisé de tout, dans ce chainon humain
Comprenant que mes pleurs seraient à maintenir
En me prenant à part pour m’expliquer serein
Que je ne valais rien, j’étais juste un objet
D’utilité précaire avant la rejetée.

On se servait de moi, je n’étais que le jet
De conseils ou de guide en ces vents alités
Avant que l’on m’éjecte au gré de l’abandon
Dès lors que mon envol n’avait plus ses vertus
A l’apport d’un secours en ces noirs horizons.

On m’a fait miroiter des rêves éperdus
Dissolus à jamais sous un torrent sans fin
De mensonges nocifs par de fausses promesses
Qui m’aveuglaient sans mal dans le rôle mondain
De jouer avec mon cœur pour croitre ma détresse.

En effet mes passions reposaient sur le pan
Que j’étais empathique, c’était mon grand défaut
Ayant une accointance avec les sentiments
Sans faille, depuis toujours, régissant mon égo
En souhaitant épauler l’âme dans le besoin.

Aider et protéger, rassurer et aimer
Ce quatuor à fait naitre un ouragan au point
De damner sans égal ma sensibilité
Par d’incessants poignards qui trouaient sans ferveur
Mes poumons et ma Foi en d’immuables cratères.

J’étais hypersensible, voilà le déclencheur
De mes larmes coulant sur ce feu mortifère
Par ceux qui comprenaient ce cas juste pour nuire
En n’ayant pas de honte à gratifier mes plumes
D’un Enfer injurieux qui me fit agonir.

Mais je me complaisais j’avais pris la coutume
De brûler sans pouvoir éteindre la Géhenne
En encaissant quitte à aduler la souffrance
Pour évacuer mon stress, et toute ma déveine
Afin que la déprime, en moi, n’ait pas d’essence.

J’avais muté Phoenix dans ce ciel sélénite
Ma maison, mon abri, au tuiles rutilantes
Par un Soleil versant son courant implicite
D’amour sur ma masure azurée et aimante
Qui me fit m’évader loin de cette civière.

J’étais dans mon vaisseau céleste et religieux
Tapissé d’une pluie de comètes aviaires
Mêlée à ce cristal canin et valeureux
Qui m’offrit un couffin d’une lueur divine
Afin d’auréoler mon cocon d’une étreinte.

Ce chien si protecteur fit pousser ses racines
Tamisées d’un halo qui laissa une empreinte
Au seuil de mon portique afin de l’irriguer
De tous ses talentueux et bienveillants présents
Etincelant en moi en un espoir princier.

Merci de composer et d’allier brillamment
Ce que peu d’entités m’ont laissé entrevoir
En m’offrant tes penchants si précieux et si rares
Et je prie pour qu’un jour nous puissions nous revoir
Toi ma perle solaire au chaleureux regard.

Oiseau Lyre.
 

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