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J’ai connu un comptable qui savait trop compter.
Il voulut faire le point de sa vie bien réglée,
Défaut professionnel, il en fit son bilan,
Devant le résultat il en prit plein les dents.
Il avait un vécu comme celui d'une pendule,
Héritage familial, de son père Théodule,
Qui comme ses descendants avaient suivi une route,
Le chemin d’un destin ne laissant place au doute.
Se rendit au cimetière, au pied de ses ancêtres,
Son nom était inscrit au caveau en toutes lettres.
Huguette,son épouse n’était pas évincée,
Une place à sa droite lui était réservée.
Il eut soudain conscience que tout était prévu,
Que même ses souliers marchaient seuls dans la rue ;
Il avait cinquante ans, la moitié de sa vie,
On vivait centenaire, dans toute sa famille.
Il revit ses années une à une défiler.
Elles seraient identiques à celles du passé ;
Il s’arrêta soudain, en milieu de chaussée,
Le regard dans le vague, ressentit des regrets.
Il vit un grand oiseau passer haut dans le ciel
Envia le volatile de déployer ses ailes.
Il comprit l’avantage, de se confier aux vents,
De pouvoir avancer, en arrière, en avant.
Le sort à cet instant lui donna l’occasion,
De changer de parcours et de destination.
Un camion surgissant l’envoya au trottoir,
Pour une fois dans sa vie, il connut le hasard.
N’attendons pas la fin pour changer de parcours,
Sachons de temps en temps oser quelques détours.
La pierre du sépulcre des anciens bons vivants,
Semble toujours moins triste, au regard du passant.
Il voulut faire le point de sa vie bien réglée,
Défaut professionnel, il en fit son bilan,
Devant le résultat il en prit plein les dents.
Il avait un vécu comme celui d'une pendule,
Héritage familial, de son père Théodule,
Qui comme ses descendants avaient suivi une route,
Le chemin d’un destin ne laissant place au doute.
Se rendit au cimetière, au pied de ses ancêtres,
Son nom était inscrit au caveau en toutes lettres.
Huguette,son épouse n’était pas évincée,
Une place à sa droite lui était réservée.
Il eut soudain conscience que tout était prévu,
Que même ses souliers marchaient seuls dans la rue ;
Il avait cinquante ans, la moitié de sa vie,
On vivait centenaire, dans toute sa famille.
Il revit ses années une à une défiler.
Elles seraient identiques à celles du passé ;
Il s’arrêta soudain, en milieu de chaussée,
Le regard dans le vague, ressentit des regrets.
Il vit un grand oiseau passer haut dans le ciel
Envia le volatile de déployer ses ailes.
Il comprit l’avantage, de se confier aux vents,
De pouvoir avancer, en arrière, en avant.
Le sort à cet instant lui donna l’occasion,
De changer de parcours et de destination.
Un camion surgissant l’envoya au trottoir,
Pour une fois dans sa vie, il connut le hasard.
N’attendons pas la fin pour changer de parcours,
Sachons de temps en temps oser quelques détours.
La pierre du sépulcre des anciens bons vivants,
Semble toujours moins triste, au regard du passant.