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Il y avait à Naples une maison du port
Qui avait pour mission l’enchantement des corps
Celle-ci fut créée par une dame qui
N’avait pas de beauté tous les atouts requis
La dame était jolie mais avait au visage
Un défaut qui gommait ses autres avantages.
Elle fit donc bâtir pour les moins séduisantes
Un endroit où le noir les rendrait attirantes
Celles dont le physique étant cause d’ennui
S’y pouvaient rencontrer de jour ou bien de nuit
Mais dans l’obscurité maintenue constamment
Pour permettre les jeux qu’inventent les amants.
Or tous les hommes qui avaient de doux projets
De choix judicieux étaient toujours l’objet.
D’ingénieux miroirs permettaient de les voir
Et de choisir ceux qui entreraient dans le noir.
Après les sentiments n’étant plus que tactiles
L’obscurité menaient à des douceurs subtiles.
Ainsi par des contacts allant jusqu’aux saveurs
Les couples construisaient des instants de bonheur.
Avec ou sans parole de lentes découvertes
Enchantaient les amants aveugles mais alertes
Et des accords parfaits comblèrent maints désirs
De dames qui n’avaient jamais accédé au plaisir.
Les sens aiguisés par les yeux au repos
Découvraient les attraits des plus sensibles peaux
Et par l’agilité de subtiles audaces
Les désirs se montraient habiles et tenaces
Le bel enchantement qui de lumière se prive
Comblait de joie les corps d’extases possessives.
Les nocturne combats faisant des découvertes
Réunirent les habiles aux amantes expertes
Et les rassemblements ne se modifiant pas
On perdit peu à peu des couples délicats
L’accord étant parfait entre deux partenaires
Ils restaient à jamais amants complémentaires
On disait à l’époque à ne point voir les choses
On apprécie bien mieux ce que l’on vous propose
Et les beautés cachées ne se dévoilent pas
À celui qui ne sait se montrer délicat
Et qu’importe la cloche dont bizarre est le son
Si elle montre en sonnant que le battant est bon.
De cette maison là en garde-t-on l’usage ?
En perdre l’intérêt ce serait bien dommage !
Il y aura toujours quelques beautés cachées
Des figures jolies mais parfois entachées
Méritant un bonheur que l’envie prémédite
Et comble l’appétit que leur charme mérite.
Qui avait pour mission l’enchantement des corps
Celle-ci fut créée par une dame qui
N’avait pas de beauté tous les atouts requis
La dame était jolie mais avait au visage
Un défaut qui gommait ses autres avantages.
Elle fit donc bâtir pour les moins séduisantes
Un endroit où le noir les rendrait attirantes
Celles dont le physique étant cause d’ennui
S’y pouvaient rencontrer de jour ou bien de nuit
Mais dans l’obscurité maintenue constamment
Pour permettre les jeux qu’inventent les amants.
Or tous les hommes qui avaient de doux projets
De choix judicieux étaient toujours l’objet.
D’ingénieux miroirs permettaient de les voir
Et de choisir ceux qui entreraient dans le noir.
Après les sentiments n’étant plus que tactiles
L’obscurité menaient à des douceurs subtiles.
Ainsi par des contacts allant jusqu’aux saveurs
Les couples construisaient des instants de bonheur.
Avec ou sans parole de lentes découvertes
Enchantaient les amants aveugles mais alertes
Et des accords parfaits comblèrent maints désirs
De dames qui n’avaient jamais accédé au plaisir.
Les sens aiguisés par les yeux au repos
Découvraient les attraits des plus sensibles peaux
Et par l’agilité de subtiles audaces
Les désirs se montraient habiles et tenaces
Le bel enchantement qui de lumière se prive
Comblait de joie les corps d’extases possessives.
Les nocturne combats faisant des découvertes
Réunirent les habiles aux amantes expertes
Et les rassemblements ne se modifiant pas
On perdit peu à peu des couples délicats
L’accord étant parfait entre deux partenaires
Ils restaient à jamais amants complémentaires
On disait à l’époque à ne point voir les choses
On apprécie bien mieux ce que l’on vous propose
Et les beautés cachées ne se dévoilent pas
À celui qui ne sait se montrer délicat
Et qu’importe la cloche dont bizarre est le son
Si elle montre en sonnant que le battant est bon.
De cette maison là en garde-t-on l’usage ?
En perdre l’intérêt ce serait bien dommage !
Il y aura toujours quelques beautés cachées
Des figures jolies mais parfois entachées
Méritant un bonheur que l’envie prémédite
Et comble l’appétit que leur charme mérite.
