Hors ligne
NOIR SUR BLANC
Je ne vivais que par mes mots
Aussi tranchants que des couteaux,
Dans un tourment familier
Qu’en poème, je composais.
J’ai du sang sur ma plume noire
Qui se répand dans l’air du soir,
C’est une arme de précision
Aussi fatale qu’un scorpion.
C’est un mal de l’intérieur
Qui se joue en accord majeur,
D’une partition solitaire
Faite de notes qui lacèrent.
Pour une rime en vers maudits
De sombres sentiments non-dits,
J’ai pleuré des larmes de sang
Sans m’affranchir de mes tourments.
Dans un acte libérateur
J’ôte à la page sa blancheur,
Pour une rédemption fugace
Noir sur blanc, mon âme trépasse.
Willy
Je ne vivais que par mes mots
Aussi tranchants que des couteaux,
Dans un tourment familier
Qu’en poème, je composais.
J’ai du sang sur ma plume noire
Qui se répand dans l’air du soir,
C’est une arme de précision
Aussi fatale qu’un scorpion.
C’est un mal de l’intérieur
Qui se joue en accord majeur,
D’une partition solitaire
Faite de notes qui lacèrent.
Pour une rime en vers maudits
De sombres sentiments non-dits,
J’ai pleuré des larmes de sang
Sans m’affranchir de mes tourments.
Dans un acte libérateur
J’ôte à la page sa blancheur,
Pour une rédemption fugace
Noir sur blanc, mon âme trépasse.
Willy