- Inscrit
- 23 Novembre 2018
- Messages
- 2,669
- J'aime
- 5,032
- Points
- 183
- Age
- 65
- Localité
- Perpignan
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Quand L'automne éparpille ses frissons de nostalgie
Sur le sol des immortelles mémoires de notre passé
Il annonce sans détour la glaçure de l'hiver qui renaît
Dernier salut aux chaleurs d’un soleil pâlissant d’ennui
De ce vent d'Autan qui descend des hautes collines
Affligeant avec plus de ferveur nos piètres actines
Du rabat des volets aux légères chevelures emportées
Tressaillent nos cœurs alanguis de l’ocre des jonchées
Ces longues nuits au coin d'une horloge pensive
Et ce feu dandinant qui illumine les fronts ridés
Un lourd manteau qui côtoie les flammes élusives
Étirant une lueur aux plis des fenêtres voilées
Tout est calme, la pluie comme une vierge féconde
Pleure au fond des sombres couloirs orageux de la terre
Mais déjà les corbeaux s'assemblent dans une ronde
Pour fêter la saison nouvelle qui se couvre de lierre
Sous ses pas profonds l'automne grelotte, hautain
Le silence brisé par le râle des pupitres enchaînés
Dans la senteur inodore de toutes les roses envolées
Promesse d’une floraison de limpides et frais matins
Sur le sol des immortelles mémoires de notre passé
Il annonce sans détour la glaçure de l'hiver qui renaît
Dernier salut aux chaleurs d’un soleil pâlissant d’ennui
De ce vent d'Autan qui descend des hautes collines
Affligeant avec plus de ferveur nos piètres actines
Du rabat des volets aux légères chevelures emportées
Tressaillent nos cœurs alanguis de l’ocre des jonchées
Ces longues nuits au coin d'une horloge pensive
Et ce feu dandinant qui illumine les fronts ridés
Un lourd manteau qui côtoie les flammes élusives
Étirant une lueur aux plis des fenêtres voilées
Tout est calme, la pluie comme une vierge féconde
Pleure au fond des sombres couloirs orageux de la terre
Mais déjà les corbeaux s'assemblent dans une ronde
Pour fêter la saison nouvelle qui se couvre de lierre
Sous ses pas profonds l'automne grelotte, hautain
Le silence brisé par le râle des pupitres enchaînés
Dans la senteur inodore de toutes les roses envolées
Promesse d’une floraison de limpides et frais matins
Ce serment chuchoté d’un pénible chemin de halage
Bordé d’ombres et de lumières sur les berges de la vie
S’éloignent deux silhouettes perdues sur le rivage
L’homme et l’automne, pacte douloureux mais exquis
Bordé d’ombres et de lumières sur les berges de la vie
S’éloignent deux silhouettes perdues sur le rivage
L’homme et l’automne, pacte douloureux mais exquis
Dernière édition: