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« Oh mais quels sont ces bruits qui s’élèvent au loin,
D’où viennent ces clameurs dans la ville endormie ?
– C’est sans doute une fête ; et bientôt, mon lapin,
Ce sera l’accalmie.
– Oh vois-tu ces fumées qui montent lentement
L’une après l’autre au ciel ? Qu’est-ce donc qui se trame ?
– Rien que des feux festifs, ô mon doux petit faon,
N’en faisons pas un drame.
– Oh mais quel est ce son qui vient de retentir,
Si soudain et si sec qu’il me glace la tempe ?
– C’était juste un pétard, mon diamant, mon saphir…
Mais ma chère, tu rampes ?
– Oh n’aperçois-tu pas tout ce monde qui court
Et qui crie en tous sens là-bas sur l’avenue ?
– Ça s’agite en effet, mon tendre et seul amour,
Mais pas dans notre rue.
– Oh mais qui sont ces gens qui s’avancent de front
Et s’arrêtent parfois devant certaines portes ?
– Je ne sais, mais du calme, adorable bichon :
Seul notre couple importe.
– Oh mais qui cherchent-ils ? Est-ce Monsieur Granger ?
A-t-il encore dit le fond de sa pensée ?
– Nous sommes là tous deux à l’abri du danger :
N’aie crainte, ô mon aimée.
– Oh pourquoi tournent-ils ? Visent-ils le docteur
Qui réside tout près ? Il faut qu’on le secoure !
– Non, ils ont dépassé son cabinet, mon cœur ;
Et maintenant ils courent.
– Oh pourquoi t’en vas-tu ? Reste ici près de moi !
As-tu feint tous tes vœux, tous tes vœux volubiles ?
– J’ai promis de n’aimer aucune autre que toi,
Mais il faut que je file. »
Ô la porte est brisée, l’escalier pris d’assaut,
Ô c’est là qu’ils se ruent, tout hérissés de lames ;
Leurs pas lourds tonitruent jusqu’au seuil du Très-Haut,
Et leurs yeux sont des flammes.
D’où viennent ces clameurs dans la ville endormie ?
– C’est sans doute une fête ; et bientôt, mon lapin,
Ce sera l’accalmie.
– Oh vois-tu ces fumées qui montent lentement
L’une après l’autre au ciel ? Qu’est-ce donc qui se trame ?
– Rien que des feux festifs, ô mon doux petit faon,
N’en faisons pas un drame.
– Oh mais quel est ce son qui vient de retentir,
Si soudain et si sec qu’il me glace la tempe ?
– C’était juste un pétard, mon diamant, mon saphir…
Mais ma chère, tu rampes ?
– Oh n’aperçois-tu pas tout ce monde qui court
Et qui crie en tous sens là-bas sur l’avenue ?
– Ça s’agite en effet, mon tendre et seul amour,
Mais pas dans notre rue.
– Oh mais qui sont ces gens qui s’avancent de front
Et s’arrêtent parfois devant certaines portes ?
– Je ne sais, mais du calme, adorable bichon :
Seul notre couple importe.
– Oh mais qui cherchent-ils ? Est-ce Monsieur Granger ?
A-t-il encore dit le fond de sa pensée ?
– Nous sommes là tous deux à l’abri du danger :
N’aie crainte, ô mon aimée.
– Oh pourquoi tournent-ils ? Visent-ils le docteur
Qui réside tout près ? Il faut qu’on le secoure !
– Non, ils ont dépassé son cabinet, mon cœur ;
Et maintenant ils courent.
– Oh pourquoi t’en vas-tu ? Reste ici près de moi !
As-tu feint tous tes vœux, tous tes vœux volubiles ?
– J’ai promis de n’aimer aucune autre que toi,
Mais il faut que je file. »
Ô la porte est brisée, l’escalier pris d’assaut,
Ô c’est là qu’ils se ruent, tout hérissés de lames ;
Leurs pas lourds tonitruent jusqu’au seuil du Très-Haut,
Et leurs yeux sont des flammes.