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Poème On veut vous faire passer par une porte étroite.

Peniculo

Grand poète
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#1
On veut vous faire passer par une porte étroite.


"Bruit qui court "sachez bien que les gens vous accusent
Vous attristez certains et d’autres s’en amusent
Vous êtes coutumier de bordelocratie
À chaque président c’est même comédie.


Mon cher accusateur je ne joue que mon rôle
Taire la vérité ôtera tout contrôle
À ces simples d’esprit croyant que politique
Pourrait servir l’état de façon bénéfique.
Il faut que les clochers se livrent des batailles
Pour cacher du réel les sinistres entrailles.

Monsieur vous cancanez tel un sot volatile
Qui subit du pouvoir une poussée subtile,
N’auriez-vous mieux à faire au seuil d’un avenir
Qui laisse quelques doutes sur notre devenir.
Et êtes-vous bien sur qu’ils ne sont pas cohortes
Ceux à qui notre état ouvre, des sous, les portes.
Comptez vous les dépenses de ces entretenus
Jouissant de privilèges que le pouvoir a tus,
Les folies onéreuses de tous les gouvernants
Même si leur passage est égal au néant
Et de ces retraités au cul que l’on coud d’or
Car l’inégalité pour eux est un record.

Ah! Ne m’accusez plus ou lisez les auteurs
Qui parlent de la France et de ses grands malheurs
N’êtes vous pas choqué qu’en ces moments critiques
La dette et le chômage ne soient plus dramatiques,
Que d’une Europe qui secrète des pagailles
On ne régule plus les poreuses murailles
Et que la cour des comptes qui elle sait compter
Soit vue par les journaux comme un fauve à dompter.
Car ce qu’ils nous proposent, tous ces marchands de riens
C’est un demain dont nul n’a les moindres moyens.
La seule certitude de ces anarchisants
Est que pour les français ils seront "imposants".


Vous revenez enfin à des sujets réels
Le pays malheureux veut de l’essentiel
Vous seriez moins coupable en prêchant aux votants
Que bien des postulants ne sont que décevants
Et que pour bien construire il a toujours fallu
Des maçons pour les murs des couvreurs au-dessus
Trop loin de la vraie vie ces pantins politiques
Ignorent du citoyen les quotidiens tragiques.


Ne vous méprenez pas je ne vote pas seul
Une erreur commune est un triste linceul
Et qui nous couvrira pour cinq ans de galères ;
Les conneries hélas ne sont pas éphémères.
Mais si sur l’éventaire le poisson n’est pas frais
Votons à cent pour cent nul si cela déplaît:
Imaginez la chose aucun élu possible
Tant le choix proposé se trouve inadmissible.
Et retrouvant Descartes et sa grande logique
On prendrait des savants pour gérer la boutique.
Ou réformant l’ENA on en verrait sortir
Des métiers dont la France n’aurait plus à pâtir.


Aurez-vous dès demain quelques ragots nouveaux
Pour occuper ceux qui furent nommés des veaux
Le cours des vilenies est il inépuisable
Quelle presse gardant des secrets sous la table
Et avez-vous pensé à rimer savamment
Le flux de ces on-dit et des événements.


J’avais pensé, monsieur, à "alexandriner"
Je le fis mais hélas comment donc combiner
À Dupont, à Fillon, à Hamont, à Macron
Et même, par logique, aussi à Mélanchon,
Des rimes qui, en on, sonneraient plaisamment
Sans être associées à un désagrément.
Ne soyez point chagrin; comme dit un chinois
On n’a pas vu sortir les derniers loups du bois,
Il y aura des suites, des mensonges, des feintes;
Car la mère des cons reste toujours enceinte !
 

astree84

Grand poète
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#2
On veut vous faire passer par une porte étroite.


"Bruit qui court "sachez bien que les gens vous accusent
Vous attristez certains et d’autres s’en amusent
Vous êtes coutumier de bordelocratie
À chaque président c’est même comédie.



Mon cher accusateur je ne joue que mon rôle
Taire la vérité ôtera tout contrôle
À ces simples d’esprit croyant que politique
Pourrait servir l’état de façon bénéfique.
Il faut que les clochers se livrent des batailles
Pour cacher du réel les sinistres entrailles.

Monsieur vous cancanez tel un sot volatile
Qui subit du pouvoir une poussée subtile,
N’auriez-vous mieux à faire au seuil d’un avenir
Qui laisse quelques doutes sur notre devenir.
Et êtes-vous bien sur qu’ils ne sont pas cohortes
Ceux à qui notre état ouvre, des sous, les portes.
Comptez vous les dépenses de ces entretenus
Jouissant de privilèges que le pouvoir a tus,
Les folies onéreuses de tous les gouvernants
Même si leur passage est égal au néant
Et de ces retraités au cul que l’on coud d’or
Car l’inégalité pour eux est un record.


Ah! Ne m’accusez plus ou lisez les auteurs
Qui parlent de la France et de ses grands malheurs
N’êtes vous pas choqué qu’en ces moments critiques
La dette et le chômage ne soient plus dramatiques,
Que d’une Europe qui secrète des pagailles
On ne régule plus les poreuses murailles
Et que la cour des comptes qui elle sait compter
Soit vue par les journaux comme un fauve à dompter.
Car ce qu’ils nous proposent, tous ces marchands de riens
C’est un demain dont nul n’a les moindres moyens.
La seule certitude de ces anarchisants
Est que pour les français ils seront "imposants".


Vous revenez enfin à des sujets réels
Le pays malheureux veut de l’essentiel
Vous seriez moins coupable en prêchant aux votants
Que bien des postulants ne sont que décevants
Et que pour bien construire il a toujours fallu
Des maçons pour les murs des couvreurs au-dessus
Trop loin de la vraie vie ces pantins politiques
Ignorent du citoyen les quotidiens tragiques.



Ne vous méprenez pas je ne vote pas seul
Une erreur commune est un triste linceul
Et qui nous couvrira pour cinq ans de galères ;
Les conneries hélas ne sont pas éphémères.
Mais si sur l’éventaire le poisson n’est pas frais
Votons à cent pour cent nul si cela déplaît:
Imaginez la chose aucun élu possible
Tant le choix proposé se trouve inadmissible.
Et retrouvant Descartes et sa grande logique
On prendrait des savants pour gérer la boutique.
Ou réformant l’ENA on en verrait sortir
Des métiers dont la France n’aurait plus à pâtir.


Aurez-vous dès demain quelques ragots nouveaux
Pour occuper ceux qui furent nommés des veaux
Le cours des vilenies est il inépuisable
Quelle presse gardant des secrets sous la table
Et avez-vous pensé à rimer savamment
Le flux de ces on-dit et des événements.



J’avais pensé, monsieur, à "alexandriner"
Je le fis mais hélas comment donc combiner
À Dupont, à Fillon, à Hamont, à Macron
Et même, par logique, aussi à Mélanchon,
Des rimes qui, en on, sonneraient plaisamment
Sans être associées à un désagrément.
Ne soyez point chagrin; comme dit un chinois
On n’a pas vu sortir les derniers loups du bois,
Il y aura des suites, des mensonges, des feintes;
Car la mère des cons reste toujours enceinte !
j'applaudit très très fort à m'en faire mal aux mains, vous vous êtes dépassé!
 
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France
Je suis
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#3
On veut vous faire passer par une porte étroite.


"Bruit qui court "sachez bien que les gens vous accusent
Vous attristez certains et d’autres s’en amusent
Vous êtes coutumier de bordelocratie
À chaque président c’est même comédie.


Mon cher accusateur je ne joue que mon rôle
Taire la vérité ôtera tout contrôle
À ces simples d’esprit croyant que politique
Pourrait servir l’état de façon bénéfique.
Il faut que les clochers se livrent des batailles
Pour cacher du réel les sinistres entrailles.

Monsieur vous cancanez tel un sot volatile
Qui subit du pouvoir une poussée subtile,
N’auriez-vous mieux à faire au seuil d’un avenir
Qui laisse quelques doutes sur notre devenir.
Et êtes-vous bien sur qu’ils ne sont pas cohortes
Ceux à qui notre état ouvre, des sous, les portes.
Comptez vous les dépenses de ces entretenus
Jouissant de privilèges que le pouvoir a tus,
Les folies onéreuses de tous les gouvernants
Même si leur passage est égal au néant
Et de ces retraités au cul que l’on coud d’or
Car l’inégalité pour eux est un record.

Ah! Ne m’accusez plus ou lisez les auteurs
Qui parlent de la France et de ses grands malheurs
N’êtes vous pas choqué qu’en ces moments critiques
La dette et le chômage ne soient plus dramatiques,
Que d’une Europe qui secrète des pagailles
On ne régule plus les poreuses murailles
Et que la cour des comptes qui elle sait compter
Soit vue par les journaux comme un fauve à dompter.
Car ce qu’ils nous proposent, tous ces marchands de riens
C’est un demain dont nul n’a les moindres moyens.
La seule certitude de ces anarchisants
Est que pour les français ils seront "imposants".


Vous revenez enfin à des sujets réels
Le pays malheureux veut de l’essentiel
Vous seriez moins coupable en prêchant aux votants
Que bien des postulants ne sont que décevants
Et que pour bien construire il a toujours fallu
Des maçons pour les murs des couvreurs au-dessus
Trop loin de la vraie vie ces pantins politiques
Ignorent du citoyen les quotidiens tragiques.


Ne vous méprenez pas je ne vote pas seul
Une erreur commune est un triste linceul
Et qui nous couvrira pour cinq ans de galères ;
Les conneries hélas ne sont pas éphémères.
Mais si sur l’éventaire le poisson n’est pas frais
Votons à cent pour cent nul si cela déplaît:
Imaginez la chose aucun élu possible
Tant le choix proposé se trouve inadmissible.
Et retrouvant Descartes et sa grande logique
On prendrait des savants pour gérer la boutique.
Ou réformant l’ENA on en verrait sortir
Des métiers dont la France n’aurait plus à pâtir.


Aurez-vous dès demain quelques ragots nouveaux
Pour occuper ceux qui furent nommés des veaux
Le cours des vilenies est il inépuisable
Quelle presse gardant des secrets sous la table
Et avez-vous pensé à rimer savamment
Le flux de ces on-dit et des événements.


J’avais pensé, monsieur, à "alexandriner"
Je le fis mais hélas comment donc combiner
À Dupont, à Fillon, à Hamont, à Macron
Et même, par logique, aussi à Mélanchon,
Des rimes qui, en on, sonneraient plaisamment
Sans être associées à un désagrément.
Ne soyez point chagrin; comme dit un chinois
On n’a pas vu sortir les derniers loups du bois,
Il y aura des suites, des mensonges, des feintes;
Car la mère des cons reste toujours enceinte !
J'applaudis doublement à cet écrit. J'y reviendrai aussi
Gaby
 

Zaza_Dabord

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#4
Réflexions éclairées à mettre en premières loges
La chute est remarquable, amusante en tout point
Celle que l'on retient pour ces mots qu'elle déloge
Une monnaie de pièce qui nous donne l'appoint

Z. :)
 

o

Maître poète
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#5
Joli jour Peniculo

Perso, j'ai vraiment aimé la chute de ce poème.
Merci de me faire sourire un peu. Le temps sont durs.

sincèrement

Rose ^^
 

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