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Puisque nous sommes le 6 juin et que nous commémorons le souvenir de ceux qui sont morts pour la liberté et contre la barbarie, j'ai écrit ce sonnet qui rappelle justement cette barbarie.
Que cette Histoire là ne se répète jamais !
Oradour
Où sont les matins bleus embellis de guirlandes
D’écoliers nourrissant les chemins de clameurs ?
Leur voix sonne au préau d’une auguste fureur
Et leurs chants vont mourir dans la gueule allemande !
L’église, ouverte aux vents, garde sa houppelande
De linteaux calcinés sur un sol écumeur.
Ô toi, dernier témoin des frimas de l’horreur,
Sur tes murs pétrifiés leurs effrois se répandent.
La maîtresse enseignait : « Notre amour est plus fort
Que le cri des canons ». Dans ses bras, réconfort,
Ils se seront blottis comme auprès d’une mère.
Qui n’entend l’oraison des petits troubadours ?
Il ne reste aux anciens que la flamme éphémère
D’une gerbe d’enfants dans les rues d’Oradour ! …
Que cette Histoire là ne se répète jamais !
Oradour
Où sont les matins bleus embellis de guirlandes
D’écoliers nourrissant les chemins de clameurs ?
Leur voix sonne au préau d’une auguste fureur
Et leurs chants vont mourir dans la gueule allemande !
L’église, ouverte aux vents, garde sa houppelande
De linteaux calcinés sur un sol écumeur.
Ô toi, dernier témoin des frimas de l’horreur,
Sur tes murs pétrifiés leurs effrois se répandent.
La maîtresse enseignait : « Notre amour est plus fort
Que le cri des canons ». Dans ses bras, réconfort,
Ils se seront blottis comme auprès d’une mère.
Qui n’entend l’oraison des petits troubadours ?
Il ne reste aux anciens que la flamme éphémère
D’une gerbe d’enfants dans les rues d’Oradour ! …