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Poème Origine de la câlinerie philosophique

Peniculo

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#1
Origine de la câlinerie philosophique


Un dame me dit monsieur je vous l’assure
Suivez sans déroger la règle d’Épicure
Clamant que ressentir mène à la connaissance
Et que seul le plaisir justifie l’existence.
Bien sur on trouve aussi quelques buts accessoires
Dont les sains philosophes nous vantent la mémoire
Mais de l’ennui absent un bon comportement
Verra son énergie épuisée plaisamment


Ma chère insinuez vous qu’il faille faire l’étude
Des choses découvrant diverses aptitudes
Pourvu que la tristesse désertant tout esprit
Fasse l’âme et le corps de tous bonheurs épris
Que d’envies théoriques fruits de l’imaginaire
La pratique s’adonne à des jeux sachant plaire
Faudrait il des plaisirs étendre la culture
Pour négliger ce qui nuit à notre nature.

Très cher je le confirme agréable pratique
Est source d’un bonheur quasi systématique
Certains jeux se faisant sans la moindre parure
Ont su déjà prouver qu’en diverses postures
Le plaisir devenait acte philosophique
Et qu’à le reproduire il devenait magique.
Aussi si vous vouliez des exemples concrets
Nous pourrions échanger quelques bonheurs discrets


Épicure de nos jours étant peu reconnu
Se trouva remplacé par quelques farfelus
Qui observant des règles hautement fantaisistes
Ne furent néanmoins que des matérialistes
Il faut donc chère amie en gardant nos cultures
En rester aux bonheurs qui charment nos natures
Le vite fait mal fait ne nous convenant guère
Restons en je vous prie aux thèses de naguère.

Depuis la nuit des temps les mêmes accessoires
Donnent aux épicuriens des moments provisoires
Si la complexité excessive n’impose
On y peut rencontrer maintes apothéoses
Et donc tous les anciens avaient bien avant nous
Pressenti sans erreur l’essentiel des goûts
Il suffit d’accorder les délices communes
Pour trouver de la vie les douceurs opportunes.



 
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