Hors ligne
En hommage je remets le poème que j'avais écrit à sa disparition
C’est la fin d’une chanson sans titre
La partition est orpheline sur le pupitre
Le piano a du chagrin sans vos mains
Le silence est oppressant sans refrain
Mon Dieu que la vie est stone,
Elle n’avait pas le droit de priver l’artiste
Du bonheur qu’elle avait rétabli à revenir
Sur scène, aujourd’hui, Bruxelles pleure
Le Prélude de Bach est en deuil
Il continuera à tourner sur CD
Sans elle, j’ai du mal à l’imaginer
C’est la fin du chapitre sans titre
L’histoire est terminée, elle va partir vers
Le jardin des messagers où d’autres artistes
Lui ouvriront les portes au bas de l’escalier
Là-haut, le ciel est bleu sans buée, l’amour
Est sans douleur je suppose, une vie éternelle
Où les projets se poursuivent, rebondissent
Dans l’univers des rêves, ainsi s’achève la vie