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La nature se dénude à la fin de l’été,
Elle se chagrine et perd sa gaité.
L’automne s’est déjà présenté,
Vêtu d’un habit ocre contristé.
A la vue des premiers pleurs,
La mélancolie chagrine les fleurs.
Le ciel se montre souvent couvert
Et les migrants s’apprêtent au départ.
Saison aux tristes coloris teintés,
Peint l’horizon d’un gris argenté.
Le silence se fait maitre respecté,
Contesté quand il se met à venter.
Vêtue d’une automnale parure,
Dame nature se transfigure .
Les feuilles quittent les ramures,
Tapissant le sol de craquelures.
Timidement l’aube se manifeste,
Par un soleil pale peu enthousiaste,
Ses rais blafards et sans contraste,
Attristent l’âme et l’affectent.
Le jour se rétrécit et la nuit s’étire,
Dépouillant la terre de sa verdure.
Finie l’été, belle saison des loisirs,
Il est temps de semer pour l’avenir.
La nature serait toujours beauté ,
Par ses cycles qui se manifestent.
A chaque saison ses particularités
Qui inspirent la plume des poètes.