Hors ligne
Pêche à la mouche
Regardez onduler, les arabesques fluides
Qui dansent dans la lumière, à l'amont des nageoires
Ces courbes de la ligne, s'arrachant au liquide
Brumisent de poussière d'or, cette ambiance d'espoir
Écoutez le chuintement, de la soie qui fend l'air
Cette gestuelle divine, du pêcheur virtuose
Enfant émerveillé, qui joue dans la rivière
Magie des sentiments, tous les sens en osmose
Sentez les courants mous, qui s'appuient et s'enroulent
Ces graviers millénaires, qui glissent sous les pas
La bonne eau de la Terre, qui lentement s'écoule
Et au sein de laquelle, se jouent vies et trépas
Voyez cet homme serein, qui médite en silence
Attentif à l'oiseau, tout autant qu'au poisson
Rêve et concentration, agréable alternance
Qui forge lentement, sa puissante passion
Humez cette terre humide, ces effluves de rivières
La moiteur fraîche des rives, enroulée de douceur
Cet air si délicieux, qui infuse les prières
Des pêcheurs matinaux, solitaires, jouisseurs
Touchez les plumes sèches, de l'artificielle mouche
Qui se pose doucement, plus légère qu'un pétale
A la surface de l'onde, en attendant la touche
D'une belle truite sauvage, perçant l'eau de cristal.
Pensez que dans ces gorges, au fond de la vallée
Se jouent des bonheurs purs, sauvages et artistiques
Soyez sûrs et certains, formels, persuadés
Que la pêche à la mouche, est la plus poétique.
Regardez onduler, les arabesques fluides
Qui dansent dans la lumière, à l'amont des nageoires
Ces courbes de la ligne, s'arrachant au liquide
Brumisent de poussière d'or, cette ambiance d'espoir
Écoutez le chuintement, de la soie qui fend l'air
Cette gestuelle divine, du pêcheur virtuose
Enfant émerveillé, qui joue dans la rivière
Magie des sentiments, tous les sens en osmose
Sentez les courants mous, qui s'appuient et s'enroulent
Ces graviers millénaires, qui glissent sous les pas
La bonne eau de la Terre, qui lentement s'écoule
Et au sein de laquelle, se jouent vies et trépas
Voyez cet homme serein, qui médite en silence
Attentif à l'oiseau, tout autant qu'au poisson
Rêve et concentration, agréable alternance
Qui forge lentement, sa puissante passion
Humez cette terre humide, ces effluves de rivières
La moiteur fraîche des rives, enroulée de douceur
Cet air si délicieux, qui infuse les prières
Des pêcheurs matinaux, solitaires, jouisseurs
Touchez les plumes sèches, de l'artificielle mouche
Qui se pose doucement, plus légère qu'un pétale
A la surface de l'onde, en attendant la touche
D'une belle truite sauvage, perçant l'eau de cristal.
Pensez que dans ces gorges, au fond de la vallée
Se jouent des bonheurs purs, sauvages et artistiques
Soyez sûrs et certains, formels, persuadés
Que la pêche à la mouche, est la plus poétique.