Hors ligne
A quoi ressemble cette citadelle vers laquelle je me dirige ? Comment vous la décrire autrement que par les milles chemins sinueux qui me mènent à elle ? J’aimerais rappeler le pèlerin que je n’ai pas oublié devant cette cathédrale qu’il m’a été offert de voir, invoquer en moi l’ermite bâtisseur et la prose qui le mouvemente d’architectures idéales, de vibrations infinies pour le Lointain, d’insaisissables rêves aux structures, par la main, décousue de mémoire, et dont la danse file toujours plus se rapprochant…
Prose enthousiaste comme le marcheur ne possédant rien d’autre que le temps pour créer l’utopie émerveillée de ses attentes, empreinte de ces images somptueusement vagues d’une destination qu’il ne faudrait jamais atteindre, simplement poursuivre…
*
J’ai nommé Patience la première route où rien n’existe, seulement la Nuit, matrice de tous les potentiels, seulement ce puit, où je plonge sans peur, et ma lumière est bienheureuse d’être faible et de ne pas en éclairer à la fois toutes les parois oppressantes, et mon imagination, sage, de n’avoir jamais défini de substance aux ténèbres impossibles où naissent les doutes et l’insécurité, pour que jamais ils ne se fixent. Laisser l’Espoir diluer ses germes, de courants en courants, jusqu’à la plus petite des gouttes qui forment l’Océan Inconnu. Et dans la moindre d’entre elles, virgules éternelles ! je vois les vies infinies qu’elles contiennent, car le Noir le plus parfait ne s’obtient qu’en croyant à ces étincelles indicibles qui surgirons de l’Avenir pour lui donner formes, nuances et éclats.
*
Quel long voyage pour trouver le sens de cette citadelle qui ne vous attend pas ! Dont vous-même n’avez que des connaissances imprécises, des cartographies fabuleuses, et des ressentis aveugles auxquels vous fier ; ces fondations obsessionnelles sur lesquelles persévérer et sans cesse rehausser vos rêves, murailles défiant le vide, et ces alambics fastes de mes pensées qui pour elle ne veulent plus s’arrêter !
Visions distillées de ces légendes construites pour me porter, comme les illusions les plus intensément désirées sont porteuses de vérités.
Citadelles convoitées pour assimiler le plusieurs de l’Amour, et sur les chemins qui m’y conduisaient j’ai récolté, puis semé, des reliques d’étoiles pour ne pas me perdre ; comme mes premiers pas semés vers toi -l’Aimantée que je n’aurais su ignorer- étaient persuadés de la juste direction dans laquelle ils s’engagèrent. C’est le plus précieux de mes héritages que celui d’avoir fabriqué ces repères de lumières qui m’orientent un peu mieux à chaque recommencement de parcourir toujours plus loin, toujours plus haut les louvoyants mystères qui me rapprocherons de la citadelle toujours plus inespérée.
Mouvements millénaires d’admirables marbres bleues, impulsivité d’électriques arcs rouges : l’Amour que l’on oserait m’offrir, moi qui aurait osé entreprendre toutes les odyssées, transmuté milles périlleux serpents, accepté la voie de mon Hydre et armé tous mes Paons pour venir la rencontrer, Elle, et lui remettre mon cœur chargé d’histoires -comme autant de preuves puisqu’on a tant douté de ma sincérité- et déployer devant elle et lui dire : « Voilà tout ce que j’ai aimé pour vous connaître, voilà ce que j’ai su voir avant de savoir vous aimer !»
*
J’ai donc nommé Citadelle des Soleils -ou fuyantes par des sentiers ardus vers les Etoiles- les attirances remarquables qui jalonnent les chants de mes passions renaissantes.
La première impulsion ? Cette Splendeur malédiction des femmes que l’on aime dès le premier regard ; et la foudre élaborée dès la première mention d’un tel diamant en mouvement sur cette Terre. Nuit parmi mes Etés, rarement scintillent- battement- se renouvelle en astres érudits pour venir former ces constellations annoncées : Règne de la Lune rappelée, tentation de l’espérée…
Constellations désormais visibles à chaque heure des Ciels, Heureux de mes Hivers qui révèlent, je suis sans la moindre hésitation !
Splendeur…J’ai d’autres longueurs d’ondes pour me transmettre, et court-circuiter la fadeur du convenable. Présentation. L’Oiseau de Feu essaime ses messages : plumes inconscientes, roues subliminales, entends les symboles de ma parade dévoiler ces promesses qui s’écrivent immédiatement en toi…
Je me présentais devant ces beautés qui te composent -tout de suite reconnue- et interrogeais en silence les mains les plus fines jamais crées, leurs demandais si destinées aux plus touchantes arabesques que tes caresses pourraient dessiner sur ma peau. Vecteurs de ton infinie tendresse, inspirées et précises, pour exprimer dans toute sa complexité ce talent que tu portes… ou comme elles me répondaient, déroutantes, ondulées, et de leurs mélodieuses images, m’insufflais les premiers enseignements, les premiers apprivoisements vers le solfège de ton être. Cuivres tintant sur le diaphane, finesse chryséléphantine de tes oscillations tournés vers deux Orients distinct, si je me souviens bien : Aigues aux caractères de l’enfance farouche, accélérations où t’emportent tes propres histoires… et moi, conduisant à l’orchestre soufflé par tes enthousiastes essences !
Et…subtilement, les graves mentions dissimulées de ces quelques mots où s’enroulent ces éternels serpents, où s’enchevêtre autour de moi le cadre sinueux, miroir des brillances, et celui des reflets plus livide, et ton or de gorgone qui me rappelle qu’ici j’entre dans le Temple en me sachant parfaitement celui des deux qui se risque à être charmé.
Par tes Yeux ! Bleus d’évidences ! Prophétiques rayons reflétés par l’ambiguë couleur des flots qui bercent ton âme… Calmes et tempêtes se succédant, le bleu doux de tes Yeux rieurs, simplicité du voyage vers ton être si léger, et le fond de prusse de ta colère, lames provenant des abysses pour venir claquer aux rochers des âmes lâches et rétablir la juste aspiration des hommes à te prêter bienveillance et attention.
Pour toi devenir cet improbable rassurant – mon inattendue vulnérable- le consciencieux office de régénérer cette part féminine qui se fragmente sans cesse vers de plus exigeantes étoiles…
*
Ô Citadelle des bleus perdus, tours à l’écart qui voudraient ne plus jamais être tristes… Citadelles délavées, subsistances de poisseux vampires, ton abondance en péril et ma révolte ! Aux trous dans les noirs amers qui ont perdu des rires jusqu’au Nord, les vaisseaux rentrants sous la houle -labyrinthe ! - visqueuse présence des algues, l’odeur du froid salé et l’humide assaut d’une journée qui se serait elle-même choisit de ne pas être cette journée où se voir déchirer par tes pleurs. Combien de pas au fil de combien de côtes où n’être pas là ? Combien de froids sait tu protéger dans tes bras ?
Caravane étoilées de bagages -trésors des passeurs de l’Hiver- sur la route d’un pont venu s’aventurer à l’Ouest. émeraude ! la magie qui l’accompagne pèse littéralement son exact poids ! le cortège volubile d’habits pour s’accrocher à se faire entendre, et le bois orné tintant contre l’Or sophistiqué de plusieurs exodes… poids suspendu de ses bracelets entre les rives, comme des ponts vers sa musique nomade, une danse de traverse, tourbillonnante, insolente fragilité perdue de l’ivoire, toute de sa démarche, fière, se laisse porter au grès des vents pesants, courbée, ballotée au grès de ses caravansérails les plus ambulants, rythmée du Livre de ses mondes assumés qui semble la compléter, la soutienne.
*
Piliers ornés des deux côtés de la route, laque sur le bois des perspectives qui montent vers la Citadelle Rouge, soleil léger sur le parquet confortable, chaudes brumes et encens, Nourritures… Hiéroglyphes aux yeux silencieux dormant dans le blanc… Des murs rouges suggérés par les étoffes et pour les horizons des imagés, passés au doux travers du Chas de la Porte… Et à ce point franchissant le Pas de l’Ailleurs, Imprononçable de Distance, où s’écoule lentement l’Or du Temps… Cours démultipliés en fins instants, instruments des deltas de paisibles fleuves ; imprononçables langueurs d’une steppe aux cents visages, du double vaste d’un désert patient où il n’y a jamais assez de contes pour s’arrimer aux étoiles…
Sous la haute surface d’une impénétrable canopée, chemins dans le jardin des évanescences opaques et des faisceaux lumineux de feux noirs sur feu blanc. Labyrinthes joyeux où s’émerveiller à marcher et à ne pas marcher aux côtés de la Reine Rouge, et jouer ou ne pas jouer au Mage Bleu, à lire ou ne pas lire en se baladant entre les feuilles de plusieurs zodiaques impasses intérieures [trille!], entre les lignes de mains ferventes que tendent les enfants moins reclus -en leurs sagesses- tendent à la fois aux ombres et aux lumières pour qu’elles parlent avec le même égard, des égarement de monstres dessinés par la Nuit, ou de cheminements minutieux vers la Citadelle, pour son architecture brodée de nacres marbres irréels [seconde trille!]…Océan des perles inférieures et supérieures, dans ses filets hissés sur le haut de la colline, où, sceptres aux crépuscules, la clef du Sol et la couleur de la voûte s’ouvrent à la Parole d’une Fleur, aux musiques annonçant au Lion des plus grands brasiers de l’Existence , revenus des pèlerinages de l’Est, les pâtures et champs au milieu de deux moitiés de soleils qu’ils resterons toujours à raconter. Fontaines assises dans un coin, sous la Lune Bleue, là-haut, tout en haut du puzzle ; encadrées, protégés par les recoins qui ne mènent jamais à cette immense Citadelle hermétique, que les vents jamais ne prennent ! et à l’Ouest et de dos, silhouette devant le Soleil, s’appuyant à la fenêtre de Demain pour lui dire son incorrigible au-revoir/bonjour et plaquer sur son sourire les mains du Singe qui ne parle, et l’inviter elle, à franchir le seuil par d’autres voix, sous le voile d’autres seuls, parés des habits d’autres angles morts…
(à suivre...)
2016 (protégé par droits d'auteur)
Prose enthousiaste comme le marcheur ne possédant rien d’autre que le temps pour créer l’utopie émerveillée de ses attentes, empreinte de ces images somptueusement vagues d’une destination qu’il ne faudrait jamais atteindre, simplement poursuivre…
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J’ai nommé Patience la première route où rien n’existe, seulement la Nuit, matrice de tous les potentiels, seulement ce puit, où je plonge sans peur, et ma lumière est bienheureuse d’être faible et de ne pas en éclairer à la fois toutes les parois oppressantes, et mon imagination, sage, de n’avoir jamais défini de substance aux ténèbres impossibles où naissent les doutes et l’insécurité, pour que jamais ils ne se fixent. Laisser l’Espoir diluer ses germes, de courants en courants, jusqu’à la plus petite des gouttes qui forment l’Océan Inconnu. Et dans la moindre d’entre elles, virgules éternelles ! je vois les vies infinies qu’elles contiennent, car le Noir le plus parfait ne s’obtient qu’en croyant à ces étincelles indicibles qui surgirons de l’Avenir pour lui donner formes, nuances et éclats.
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Quel long voyage pour trouver le sens de cette citadelle qui ne vous attend pas ! Dont vous-même n’avez que des connaissances imprécises, des cartographies fabuleuses, et des ressentis aveugles auxquels vous fier ; ces fondations obsessionnelles sur lesquelles persévérer et sans cesse rehausser vos rêves, murailles défiant le vide, et ces alambics fastes de mes pensées qui pour elle ne veulent plus s’arrêter !
Visions distillées de ces légendes construites pour me porter, comme les illusions les plus intensément désirées sont porteuses de vérités.
Citadelles convoitées pour assimiler le plusieurs de l’Amour, et sur les chemins qui m’y conduisaient j’ai récolté, puis semé, des reliques d’étoiles pour ne pas me perdre ; comme mes premiers pas semés vers toi -l’Aimantée que je n’aurais su ignorer- étaient persuadés de la juste direction dans laquelle ils s’engagèrent. C’est le plus précieux de mes héritages que celui d’avoir fabriqué ces repères de lumières qui m’orientent un peu mieux à chaque recommencement de parcourir toujours plus loin, toujours plus haut les louvoyants mystères qui me rapprocherons de la citadelle toujours plus inespérée.
Mouvements millénaires d’admirables marbres bleues, impulsivité d’électriques arcs rouges : l’Amour que l’on oserait m’offrir, moi qui aurait osé entreprendre toutes les odyssées, transmuté milles périlleux serpents, accepté la voie de mon Hydre et armé tous mes Paons pour venir la rencontrer, Elle, et lui remettre mon cœur chargé d’histoires -comme autant de preuves puisqu’on a tant douté de ma sincérité- et déployer devant elle et lui dire : « Voilà tout ce que j’ai aimé pour vous connaître, voilà ce que j’ai su voir avant de savoir vous aimer !»
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J’ai donc nommé Citadelle des Soleils -ou fuyantes par des sentiers ardus vers les Etoiles- les attirances remarquables qui jalonnent les chants de mes passions renaissantes.
La première impulsion ? Cette Splendeur malédiction des femmes que l’on aime dès le premier regard ; et la foudre élaborée dès la première mention d’un tel diamant en mouvement sur cette Terre. Nuit parmi mes Etés, rarement scintillent- battement- se renouvelle en astres érudits pour venir former ces constellations annoncées : Règne de la Lune rappelée, tentation de l’espérée…
Constellations désormais visibles à chaque heure des Ciels, Heureux de mes Hivers qui révèlent, je suis sans la moindre hésitation !
Splendeur…J’ai d’autres longueurs d’ondes pour me transmettre, et court-circuiter la fadeur du convenable. Présentation. L’Oiseau de Feu essaime ses messages : plumes inconscientes, roues subliminales, entends les symboles de ma parade dévoiler ces promesses qui s’écrivent immédiatement en toi…
Je me présentais devant ces beautés qui te composent -tout de suite reconnue- et interrogeais en silence les mains les plus fines jamais crées, leurs demandais si destinées aux plus touchantes arabesques que tes caresses pourraient dessiner sur ma peau. Vecteurs de ton infinie tendresse, inspirées et précises, pour exprimer dans toute sa complexité ce talent que tu portes… ou comme elles me répondaient, déroutantes, ondulées, et de leurs mélodieuses images, m’insufflais les premiers enseignements, les premiers apprivoisements vers le solfège de ton être. Cuivres tintant sur le diaphane, finesse chryséléphantine de tes oscillations tournés vers deux Orients distinct, si je me souviens bien : Aigues aux caractères de l’enfance farouche, accélérations où t’emportent tes propres histoires… et moi, conduisant à l’orchestre soufflé par tes enthousiastes essences !
Et…subtilement, les graves mentions dissimulées de ces quelques mots où s’enroulent ces éternels serpents, où s’enchevêtre autour de moi le cadre sinueux, miroir des brillances, et celui des reflets plus livide, et ton or de gorgone qui me rappelle qu’ici j’entre dans le Temple en me sachant parfaitement celui des deux qui se risque à être charmé.
Par tes Yeux ! Bleus d’évidences ! Prophétiques rayons reflétés par l’ambiguë couleur des flots qui bercent ton âme… Calmes et tempêtes se succédant, le bleu doux de tes Yeux rieurs, simplicité du voyage vers ton être si léger, et le fond de prusse de ta colère, lames provenant des abysses pour venir claquer aux rochers des âmes lâches et rétablir la juste aspiration des hommes à te prêter bienveillance et attention.
Pour toi devenir cet improbable rassurant – mon inattendue vulnérable- le consciencieux office de régénérer cette part féminine qui se fragmente sans cesse vers de plus exigeantes étoiles…
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Ô Citadelle des bleus perdus, tours à l’écart qui voudraient ne plus jamais être tristes… Citadelles délavées, subsistances de poisseux vampires, ton abondance en péril et ma révolte ! Aux trous dans les noirs amers qui ont perdu des rires jusqu’au Nord, les vaisseaux rentrants sous la houle -labyrinthe ! - visqueuse présence des algues, l’odeur du froid salé et l’humide assaut d’une journée qui se serait elle-même choisit de ne pas être cette journée où se voir déchirer par tes pleurs. Combien de pas au fil de combien de côtes où n’être pas là ? Combien de froids sait tu protéger dans tes bras ?
Caravane étoilées de bagages -trésors des passeurs de l’Hiver- sur la route d’un pont venu s’aventurer à l’Ouest. émeraude ! la magie qui l’accompagne pèse littéralement son exact poids ! le cortège volubile d’habits pour s’accrocher à se faire entendre, et le bois orné tintant contre l’Or sophistiqué de plusieurs exodes… poids suspendu de ses bracelets entre les rives, comme des ponts vers sa musique nomade, une danse de traverse, tourbillonnante, insolente fragilité perdue de l’ivoire, toute de sa démarche, fière, se laisse porter au grès des vents pesants, courbée, ballotée au grès de ses caravansérails les plus ambulants, rythmée du Livre de ses mondes assumés qui semble la compléter, la soutienne.
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Piliers ornés des deux côtés de la route, laque sur le bois des perspectives qui montent vers la Citadelle Rouge, soleil léger sur le parquet confortable, chaudes brumes et encens, Nourritures… Hiéroglyphes aux yeux silencieux dormant dans le blanc… Des murs rouges suggérés par les étoffes et pour les horizons des imagés, passés au doux travers du Chas de la Porte… Et à ce point franchissant le Pas de l’Ailleurs, Imprononçable de Distance, où s’écoule lentement l’Or du Temps… Cours démultipliés en fins instants, instruments des deltas de paisibles fleuves ; imprononçables langueurs d’une steppe aux cents visages, du double vaste d’un désert patient où il n’y a jamais assez de contes pour s’arrimer aux étoiles…
Sous la haute surface d’une impénétrable canopée, chemins dans le jardin des évanescences opaques et des faisceaux lumineux de feux noirs sur feu blanc. Labyrinthes joyeux où s’émerveiller à marcher et à ne pas marcher aux côtés de la Reine Rouge, et jouer ou ne pas jouer au Mage Bleu, à lire ou ne pas lire en se baladant entre les feuilles de plusieurs zodiaques impasses intérieures [trille!], entre les lignes de mains ferventes que tendent les enfants moins reclus -en leurs sagesses- tendent à la fois aux ombres et aux lumières pour qu’elles parlent avec le même égard, des égarement de monstres dessinés par la Nuit, ou de cheminements minutieux vers la Citadelle, pour son architecture brodée de nacres marbres irréels [seconde trille!]…Océan des perles inférieures et supérieures, dans ses filets hissés sur le haut de la colline, où, sceptres aux crépuscules, la clef du Sol et la couleur de la voûte s’ouvrent à la Parole d’une Fleur, aux musiques annonçant au Lion des plus grands brasiers de l’Existence , revenus des pèlerinages de l’Est, les pâtures et champs au milieu de deux moitiés de soleils qu’ils resterons toujours à raconter. Fontaines assises dans un coin, sous la Lune Bleue, là-haut, tout en haut du puzzle ; encadrées, protégés par les recoins qui ne mènent jamais à cette immense Citadelle hermétique, que les vents jamais ne prennent ! et à l’Ouest et de dos, silhouette devant le Soleil, s’appuyant à la fenêtre de Demain pour lui dire son incorrigible au-revoir/bonjour et plaquer sur son sourire les mains du Singe qui ne parle, et l’inviter elle, à franchir le seuil par d’autres voix, sous le voile d’autres seuls, parés des habits d’autres angles morts…
(à suivre...)
2016 (protégé par droits d'auteur)
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