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Poème Perdre son ignorance est chose bénéfique !

Peniculo

Grand poète
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19 Octobre 2018
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#1
Perdre son ignorance est chose bénéfique !


Vous comblâtes de joie Hortense mon ardeur
Qui s’était présentée comme humble visiteur
Et qui fut précédée de subtiles préfaces
Dont vous saviez dompter les hâtives menaces.


L’accord étant acquis il fallait du plaisir
Parvenir au sommet que chacun veut gravir
Savoir d’abord donner avec délicatesse
Ce qui transforme en feu l’étincelle caresse


Alors en débutant mais assez studieux
J’épiais vos désirs pour exaucer leurs vœux
Votre corps s’exprimant d’une façon subtile
Je devins aisément actif autant qu’ agile


De l’émoi débutant aux ondes spasmodiques
Vous m’avez enseigné les bonheurs érotiques
Au point que me sentant si heureux d’être votre
De l’art de vous choyer vous me fîtes apôtre.


À cette intensité de sentiments extrêmes
Qui faisait oublier un bien trop long carême
Je voulus découvrir tous les ravissements
Qui mèneraient vos sens au fol enchantement.


Je pensais dominer vous aviez la maîtrise
Ma volonté était à la votre soumise
Et votre enseignement révélant le mystère
Je devins asservi au désir de vous plaire.


Sous votre discipline oh combien agréable
D’un manque de savoir je ne fus plus coupable
J’appris la retenue essentielle étape
Pour que la folie même soit chose délicate.


De recherches tactiles en longues gourmandises
Je sus vous éviter les sottes gaillardises
Et trouvant de la joie en vos raffinements
Je matérialisai l’ardeur des sentiments


D’élève prometteur à l’érudit modeste
Vous me fîtes aller vers l’extase céleste
Et il me plaisait tant de plaire à votre corps
Que je me suis abonné à de nombreux accords


Puis le temps et les choses faisant mauvais ménage
Je m’éloignai de vous perdant votre mirage
Les souvenirs du corps s’effaçant rarement
Vous fûtes en mon esprit l’extrême événement


Vinrent après des liens qui bien que délectables
Ne m’apprenaient plus rien des douceurs exploitables
Le plaisir était là si je trouvais d’abord
Une envie affectant moins l’âme que le corps.


Puis enfin je trouvai le germe de l’amour
Qui semé en mon cœur y poussa pour toujours
Je découvris enfin les voluptés extrêmes
Quand le corps et le cœur parviennent au suprême.
 
Dernière édition:
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Hors ligne
#3
Perdre son ignorance est chose bénéfique !


Vous comblâtes de joie Hortense mon ardeur
Qui s’était présenté comme humble visiteur
Et qui fut précédé de subtiles préfaces
Dont vous saviez dompter les hâtives menaces.


L’accord étant acquis il fallait du plaisir
Parvenir au sommet que chacun veut gravir
Savoir d’abord donner avec délicatesse
Ce qui transforme en feu l’étincelle caresse


Alors en débutant mais assez studieux
J’épiais vos désirs pour exaucer leurs vœux
Votre corps s’exprimant d’une façon subtile
Je devins aisément actif autant qu’ agile


De l’émoi débutant aux ondes spasmodiques
Vous m’avez enseigné les bonheurs érotiques
Au point que me sentant si heureux d’être votre
De l’art de vous choyer vous me fîtes apôtre.


À cette intensité de sentiments extrêmes
Qui faisait oublier un bien trop long carême
Je voulus découvrir tous les ravissements
Qui mèneraient vos sens au fol enchantement.


Je pensais dominer vous aviez la maîtrise
Ma volonté était à la votre soumise
Et votre enseignement révélant le mystère
Je devins asservi au désir de vous plaire.


Sous votre discipline oh combien agréable
D’un manque de savoir je ne fus plus coupable
J’appris la retenue essentielle étape
Pour que la folie même soit chose délicate.


De recherches tactiles en longues gourmandises
Je sus vous éviter les sottes gaillardises
Et trouvant de la joie en vos raffinements
Je matérialisai l’ardeur des sentiments


D’élève prometteur à l’érudit modeste
Vous me fîtes aller vers l’extase céleste
Et il me plaisait tant de plaire à votre corps
Que je me suis abonné à de nombreux accords


Puis le temps et les choses faisant mauvais ménage
Je m’éloignai de vous perdant votre mirage
Les souvenirs du corps s’effaçant rarement
Vous fûtes en mon esprit l’extrême événement


Vinrent après des liens qui bien que délectables
Ne m’apprenaient plus rien des douceurs exploitables
Le plaisir était là si je trouvais d’abord
Une envie affectant moins l’âme que le corps.


Puis enfin je trouvai le germe de l’amour
Qui semé en mon cœur y poussa pour toujours
Je découvris enfin les voluptés extrêmes
Quand le corps et le cœur parviennent au suprême.
Quel grand plaisir à vous lire
 
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