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Petit enfant, que restes-tu ici,
Parmi ces faces froides et figées,
Dans ces maisons, par l’orgueil, érigées,
Apeuré par ces esprits rétrécis ?
Tu trembles, comme un manant exilé,
De ces regards durs, vides, secs, sans âme,
Redoutant, sans trêve, l’injuste blâme
Des rapaces toisant tout esseulé !
Ils semblent jouir de leurs jeux de guerre,
Mais toi, c’est les gazouillis des oiseaux
Nus, sans abri, livrés au froid, sans eau,
Que tu chéris - c’est l’air que tu vénères !
Petit enfant, demeuré, le poète
Ne sert à rien pour tout ce qui pourrit.
A gorge déployée, il chante et rit :
« Tout ce qui n’aime pas est donc si bête ! ».
***
« Quand il n’y a plus rien,
il n’y a plus que l’amour. »
Christine Singer, Fragments d’un dernier voyage
Parmi ces faces froides et figées,
Dans ces maisons, par l’orgueil, érigées,
Apeuré par ces esprits rétrécis ?
Tu trembles, comme un manant exilé,
De ces regards durs, vides, secs, sans âme,
Redoutant, sans trêve, l’injuste blâme
Des rapaces toisant tout esseulé !
Ils semblent jouir de leurs jeux de guerre,
Mais toi, c’est les gazouillis des oiseaux
Nus, sans abri, livrés au froid, sans eau,
Que tu chéris - c’est l’air que tu vénères !
Petit enfant, demeuré, le poète
Ne sert à rien pour tout ce qui pourrit.
A gorge déployée, il chante et rit :
« Tout ce qui n’aime pas est donc si bête ! ».
***
« Quand il n’y a plus rien,
il n’y a plus que l’amour. »
Christine Singer, Fragments d’un dernier voyage
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