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Petit Jean d’aujourd’hui en écho à Racine...
« Ma foi, sur l’avenir, bien fou qui se fiera.
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. »
Les juges du passé avaient de bons services
Et la neutralité digne des meilleurs suisses.
Mais quelque peu normands les modernes ont le goût
De hurler au bon gré de partisans courroux
Et la neutralité qui était leur logique
Se mit à osciller sur les flots politiques.
Aux plus gros délinquants ils donnent la clémence
Mêmes les assassins perdent de l’importance
Mais comme leur honneur devint une maladie
Un fait leur déplaisant se change en tragédie
Et ceux à qui jadis on tirait son chapeau
Pour un vague méfait se retrouve au cachot
Le bon sens du droit trouvant leur porte close
Le peuple fort étonné ne comprend plus grand chose.
Les dossiers somnolaient longuement dans des coins
On les dépoussiérait en fonction des besoins
Et vite on les sortaient si quelque politique
Pouvait être attaqué par l’arme juridique.
Mais pour les assassins dont c’était le métier
La bizarre clémence arrivait en premier.
Que fallait-il déduire et que fallait-il croire
De ces juges aimant accommoder l’histoire ?
De ces gens qui voulant modifier les destins
Font durer les procès tant qu’ils sont incertains.
Or si logiquement le droit a ses rigueurs
Son l’impartialité lui garantit l’honneur
Et si de politique il se trouve gâché
Par quelque magistrat il ne faut le cacher
Car nous serons jugés les uns après les autres.
Après des plaidoiries ou bien des patenôtres
On n’y comprendra rien et chose inadmissible
Le jugement viendra sans parade possible
Et pour tous les plaideurs dont l’affaire ira mal
La peine juste ou non deviendra carcérale.
À l’issue d’un arrêt, l’innocent a beau faire,
Sa couleur politique est l' axe de l’affaire.
Si certains châtiments sont de minime ampleur
Pourquoi les vrais méfaits n’ont pas plus de rigueur.
Car hélas ils pullulent en une société
Où la presse peint le droit de maintes variété.
Alors prenant le temps d’entasser des écrits
On juge le politique et aussi son parti.
Mais le droit n’étant pas jeu de diversités
Reviendra c’est fatal à l’impartialité
Les juges n’ayant pas honoré les prétoires
Auront pour choix l’enfer ou bien le purgatoire.
« Ma foi, sur l’avenir, bien fou qui se fiera.
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. »
Les juges du passé avaient de bons services
Et la neutralité digne des meilleurs suisses.
Mais quelque peu normands les modernes ont le goût
De hurler au bon gré de partisans courroux
Et la neutralité qui était leur logique
Se mit à osciller sur les flots politiques.
Aux plus gros délinquants ils donnent la clémence
Mêmes les assassins perdent de l’importance
Mais comme leur honneur devint une maladie
Un fait leur déplaisant se change en tragédie
Et ceux à qui jadis on tirait son chapeau
Pour un vague méfait se retrouve au cachot
Le bon sens du droit trouvant leur porte close
Le peuple fort étonné ne comprend plus grand chose.
Les dossiers somnolaient longuement dans des coins
On les dépoussiérait en fonction des besoins
Et vite on les sortaient si quelque politique
Pouvait être attaqué par l’arme juridique.
Mais pour les assassins dont c’était le métier
La bizarre clémence arrivait en premier.
Que fallait-il déduire et que fallait-il croire
De ces juges aimant accommoder l’histoire ?
De ces gens qui voulant modifier les destins
Font durer les procès tant qu’ils sont incertains.
Or si logiquement le droit a ses rigueurs
Son l’impartialité lui garantit l’honneur
Et si de politique il se trouve gâché
Par quelque magistrat il ne faut le cacher
Car nous serons jugés les uns après les autres.
Après des plaidoiries ou bien des patenôtres
On n’y comprendra rien et chose inadmissible
Le jugement viendra sans parade possible
Et pour tous les plaideurs dont l’affaire ira mal
La peine juste ou non deviendra carcérale.
À l’issue d’un arrêt, l’innocent a beau faire,
Sa couleur politique est l' axe de l’affaire.
Si certains châtiments sont de minime ampleur
Pourquoi les vrais méfaits n’ont pas plus de rigueur.
Car hélas ils pullulent en une société
Où la presse peint le droit de maintes variété.
Alors prenant le temps d’entasser des écrits
On juge le politique et aussi son parti.
Mais le droit n’étant pas jeu de diversités
Reviendra c’est fatal à l’impartialité
Les juges n’ayant pas honoré les prétoires
Auront pour choix l’enfer ou bien le purgatoire.
