Poème poésie sur la capacité de certains végétaux à nous émerveiller.

- Polyembryonie, je t'aime ! -

Parce que tanguent dans tes détours clandestines
le fruit staphylin d'une amour diablement libertine.

Parce que tes transports sont entremise d'aiguillon
qui d'allusion en maux de mots provoque mon frisson.

Parce que souvent, le résultat, Bâtard, de corps,
possède la noblesse parentale en témoin de son for.

Parce que polyembryonie est aussi folie embryonnée
comme une chatte sur un toi, *du moi au tien dévoyé.*

Parce qu'il ne sera pas un instant de ton écorce
qui n'échappera à l'écho hurlant du désir féroce.

Parce que le résultat dépasse l'attendue génétique
fendant l'origine d'un vrai original authentique.

Pour tout cela et bien d'autres : polyembryonie je t'aime,
comme le vent aime le souvenir de la guêpe qui essaime.

*...* peut aussi se lire ... du "miaou" tant dévoyé.
"miaou" : miaulement prononcé