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La poésie est l’abîme
que ne sauront franchir
le technicien et le dieu-homme de science.
On croit en eux comme à notre planche de salut,
eux qui, faillibles, sont souvent happés par le gain.
Dans leur quête de savoir total et de santé parfaite,
les humains deviennent de grands pollueurs
et construisent des robots qui, bientôt,
se passeront de l’humain en le mangeant tout cru.
Le salut,
c’est de mettre en tout
un soupçon de poésie.
Aérer la raison
pour lui éviter de tomber
dans l’intelligence diabolique
prométhéenne et luciférienne.
L’humain ne pourra jamais
vaincre la maladie ni la mort,
lois de la nature et de l’univers corruptibles,
qu’au risque de se pulvériser lui-même
en se trans-humanisant.
Croyez-vous vraiment qu’un robot puisse être poète ?
Croyez-vous vraiment qu'un robot puisse vous aimer ?
Au milieu de tous les cloaques,
au cœur de toutes les noirceurs,
soudain est apparue
une beauté qui transfigure tout,
un papillon venu comme par hasard
inonder notre âme du sublime de ses ailes.
Tout au fond des non-sens
bâtis par les humains
qui préfèrent faire des affaires et faire du fric
plutôt que de s’occuper de leur prochain,
dans les hospices désespérés et les foyers de douleur
que tente vainement d’éradiquer la science divinisée,
un regard jailli d’une source toujours insaisissable
suffit à dégeler tout l’amas froid et impitoyable
des machines et de leurs verdicts.
Supplément d’âme...
Ce qui nourrit et sauve réellement l’humain,
c’est cette lueur de l’aurore qui persiste à renaître,
en dépit de l’indifférence des humains
qui trouvent cela « normal » et « dû »,
ce câlin d’enfant qui n’en a que fichtre
de ce monde des adultes où on ne comprend rien et où on ne fait que souffrir,
cette magie de ce qui, en soi,
surpasse toute définition et toute compréhension,
cette coïncidence alliée à la beauté et au mystère,
que seul le poète pense à saisir
pour l’offrir à qui n’a plus le temps d’écouter
– ô le culte du travail, le culte de l’argent, le culte du cul ! -.
***
Poètes ! A vos âmes !
Doux guerriers de l’invisible,
caressez tout de vos inspirations,
pour que le monde de nos enfants soit vivable,
pour que nos enfants soient viables !
que ne sauront franchir
le technicien et le dieu-homme de science.
On croit en eux comme à notre planche de salut,
eux qui, faillibles, sont souvent happés par le gain.
Dans leur quête de savoir total et de santé parfaite,
les humains deviennent de grands pollueurs
et construisent des robots qui, bientôt,
se passeront de l’humain en le mangeant tout cru.
Le salut,
c’est de mettre en tout
un soupçon de poésie.
Aérer la raison
pour lui éviter de tomber
dans l’intelligence diabolique
prométhéenne et luciférienne.
L’humain ne pourra jamais
vaincre la maladie ni la mort,
lois de la nature et de l’univers corruptibles,
qu’au risque de se pulvériser lui-même
en se trans-humanisant.
Croyez-vous vraiment qu’un robot puisse être poète ?
Croyez-vous vraiment qu'un robot puisse vous aimer ?
Au milieu de tous les cloaques,
au cœur de toutes les noirceurs,
soudain est apparue
une beauté qui transfigure tout,
un papillon venu comme par hasard
inonder notre âme du sublime de ses ailes.
Tout au fond des non-sens
bâtis par les humains
qui préfèrent faire des affaires et faire du fric
plutôt que de s’occuper de leur prochain,
dans les hospices désespérés et les foyers de douleur
que tente vainement d’éradiquer la science divinisée,
un regard jailli d’une source toujours insaisissable
suffit à dégeler tout l’amas froid et impitoyable
des machines et de leurs verdicts.
Supplément d’âme...
Ce qui nourrit et sauve réellement l’humain,
c’est cette lueur de l’aurore qui persiste à renaître,
en dépit de l’indifférence des humains
qui trouvent cela « normal » et « dû »,
ce câlin d’enfant qui n’en a que fichtre
de ce monde des adultes où on ne comprend rien et où on ne fait que souffrir,
cette magie de ce qui, en soi,
surpasse toute définition et toute compréhension,
cette coïncidence alliée à la beauté et au mystère,
que seul le poète pense à saisir
pour l’offrir à qui n’a plus le temps d’écouter
– ô le culte du travail, le culte de l’argent, le culte du cul ! -.
***
Poètes ! A vos âmes !
Doux guerriers de l’invisible,
caressez tout de vos inspirations,
pour que le monde de nos enfants soit vivable,
pour que nos enfants soient viables !
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