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Photo: It' s me
Elle était dans ma tête, même enfant
Mes parents n'avaient pas de temps
A consacrer à ce loisir, à cette passion
On ne parlait pas en vers, pourtant
J’aurais aimé en discuter avec eux
Mais je préférais taire mes réflexions
Ma poésie, je la rédigeais de mémoire
Étendue sur mon lit, je fixais le plafond
Mes yeux en harmonie avec mon esprit
Devenaient astucieux et malentendant
Je confiais au tableau blanc mes rêves
En asséchant le puits de mon cœur
A raconter les émois de ma source
Les dictons mitonnaient en mon être
Comme un mijoté fumant sur le fourneau
Pourquoi avoir gardé le secret prisonnier?
Je vadrouillais en observant le ciel
Les mots se dispersaient à la ronde
S’alignant dans un mouvement lent
En quatrain à la lumière des étoiles
Je leur confiais toute mon admiration
En amalgame avec des mots fléchés
Pour leur dire qu’ils m’enchantaient
Le clair de lune rayonnait sur la nuit
Les rimes m’apaisaient au fil des idées
L’irréel glissait sur une voie savonneuse
Ancré à des résumés parfois, chaotiques
Je dirigeais le gouvernail de mon plaisir
En partage parfumé sur une mer d’huile
Au pays le plus beau, celui de la sérénité
Les dictons mitonnaient en mon être
Comme un mijoté fumant sur le fourneau
Pourquoi avoir gardé le secret prisonnier?
J’évoquais souvent les princes charmants
En costume blanc dans mes fables naïves
Les châteaux me séduisaient par leur écho
C'est sûrement de par mon nom de sang
Qui réveille en tout unisson, la chevalerie
Au service des Monarques et de la Cour
Pour que mes aïeux viennent me taquiner
Les dictons mitonneront sans complexe
A poétiser un jour mes origines, pour dire
A mon plafond...d’où vient mon nom
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