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Prosorime
Une muse jolie digne de gourmandise
S’aérait toute nue en marchant dans les bois
Elle vit un poète éprouvant de l’ émoi
À voir soudain passer toutes ses friandises
Il en fut fort ému et admirant l’exquise
Lui dit muse ma chère je vous prie aidez moi
De la rime élégante ignorant quelques lois
Ma plume aux joies des vers voudrait être soumise
Poète n’auriez vous aucun penchant charnel
Pour que ma nudité ne soit pas un appel
La rime en ce moment peut être secondaire
Allez chercher ailleurs des vers aux beaux accords
Un prosateur gourmand saurait bien mieux me plaire
L’esprit viendra après que s’enchante le corps.
Un amateur de prose entendant ce discours
Détourna son chemin et pour plaire à la muse
Lui dit c’est sans rimer, madame je m’en excuse,
Qu’à votre tendre appel je ne puis rester sourd
Hors de la prosodie quelques soupçons d’amour
Sauraient vous enchanter sans vous rendre confuse
Si vous aimez les jeux aux ivresses profuses
Je puis à nos désirs donner un libre cours
Puis sachant préfacer sans user de la rime
Il emmena la muse à cette aimable cime
Où le beau dénouement devient enchantement
Et délaissant des vers la forme enchanteresse
La muse déclara profitons du moment
Nous rimerons après finissons nos caresses.
Une muse jolie digne de gourmandise
S’aérait toute nue en marchant dans les bois
Elle vit un poète éprouvant de l’ émoi
À voir soudain passer toutes ses friandises
Il en fut fort ému et admirant l’exquise
Lui dit muse ma chère je vous prie aidez moi
De la rime élégante ignorant quelques lois
Ma plume aux joies des vers voudrait être soumise
Poète n’auriez vous aucun penchant charnel
Pour que ma nudité ne soit pas un appel
La rime en ce moment peut être secondaire
Allez chercher ailleurs des vers aux beaux accords
Un prosateur gourmand saurait bien mieux me plaire
L’esprit viendra après que s’enchante le corps.
Un amateur de prose entendant ce discours
Détourna son chemin et pour plaire à la muse
Lui dit c’est sans rimer, madame je m’en excuse,
Qu’à votre tendre appel je ne puis rester sourd
Hors de la prosodie quelques soupçons d’amour
Sauraient vous enchanter sans vous rendre confuse
Si vous aimez les jeux aux ivresses profuses
Je puis à nos désirs donner un libre cours
Puis sachant préfacer sans user de la rime
Il emmena la muse à cette aimable cime
Où le beau dénouement devient enchantement
Et délaissant des vers la forme enchanteresse
La muse déclara profitons du moment
Nous rimerons après finissons nos caresses.
