Hors ligne
Quand la pensée perdure
La terre a retroussé sa robe aux vibrations
De l’outil infernal qui retourne la belle,
Le soleil luit très bas, le cri d’une hirondelle
M’emporte au bon vieux temps de mes récréations.
Souvenirs nostalgiques où les conspirations
Allaient souvent bon train au pied de la chapelle,
Pour savoir qui serait l’amie de la nouvelle
J’évoque avec regrets ces tendres relations.
Chacun suit son chemin dans l’innommable ronde
Si bien que le temps fou, tel un vrai jet de fronde
Nous disperse parfois sans espoir de retour.
C’est ainsi que la vie pareille à la nature,
M’a conduit yeux fermés, tout comme au premier jour,
Vivre mes premiers pas, dans l’écrin de verdure.
Margénye « Janine Ravel »
Septembre 2018 « Sonnet »*