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Poème d'amour Quand les premiers rayons...

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#1
Quand les premiers rayons…

Quand les premiers rayons déposaient sur ton dos

De doux reflets cuivrés ondulant sur ta peau,

J’aimais me souvenir, t’observant, attendrie,

Du goût de nos étreintes gravées dans la nuit…

Soudain tu m’enlaçais, encore ensommeillé,

Mais je ne bougeais pas, te laissant somnoler.

Blottie contre ton corps, entourée de chaleur

Je pensais que rien ne ternirait ce bonheur…

A peine réveillé, tu m’adressais serein

Ce regard émerveillé qui chaque matin

Me faisait chavirer, gommait tous mes tracas

Et je te chuchotais : « Non, tu ne rêves pas… »


Puis tu cherchais mes lèvres pour y déposer

De ta bouche brûlante un baiser passionné

Et quand tu te levais, engourdi, frissonnant,

Entre les draps flottait ton parfum envoûtant.

Pendant qu’un bon café goutte à goutte coulait

Sous le jet de la douche, heureux, tu chantonnais.

Et quand je posais nos tasses sur le comptoir,

Tu apparaissais ruisselant dans ton peignoir.


Tu prenais mon visage entre tes mains humides

Et tu me murmurais, d’un air un peu timide,

Ces mots bouleversants qui me faisaient frémir.

Je m’enivrais alors, de ton premier sourire…

Submergée d’émotion, des larmes noient mes yeux…

Chaque matin à deux est un cadeau précieux.

Mon amour isolé, en chambre aseptisée,

Quand nous reverrons-nous ? Le grand lit est glacé…

Lucie Granville

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#2
Quand les premiers rayons…

Quand les premiers rayons déposaient sur ton dos

De doux reflets cuivrés ondulant sur ta peau,

J’aimais me souvenir, t’observant, attendrie,

Du goût de nos étreintes gravées dans la nuit…

Soudain tu m’enlaçais, encore ensommeillé,

Mais je ne bougeais pas, te laissant somnoler.

Blottie contre ton corps, entourée de chaleur

Je pensais que rien ne ternirait ce bonheur…

A peine réveillé, tu m’adressais serein

Ce regard émerveillé qui chaque matin

Me faisait chavirer, gommait tous mes tracas

Et je te chuchotais : « Non, tu ne rêves pas… »


Puis tu cherchais mes lèvres pour y déposer

De ta bouche brûlante un baiser passionné

Et quand tu te levais, engourdi, frissonnant,

Entre les draps flottait ton parfum envoûtant.

Pendant qu’un bon café goutte à goutte coulait

Sous le jet de la douche, heureux, tu chantonnais.

Et quand je posais nos tasses sur le comptoir,

Tu apparaissais ruisselant dans ton peignoir.


Tu prenais mon visage entre tes mains humides

Et tu me murmurais, d’un air un peu timide,

Ces mots bouleversants qui me faisaient frémir.

Je m’enivrais alors, de ton premier sourire…

Submergée d’émotion, des larmes noient mes yeux…

Chaque matin à deux est un cadeau précieux.

Mon amour isolé, en chambre aseptisée,

Quand nous reverrons-nous ? Le grand lit est glacé…

Lucie Granville

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Trés joli poème d'amour à peine timide mais combien précieux pour les sens
merci Lucie pour la douceur des mots employés avec grâce...JC
 

Moïse Wolff

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#3
Un très bel écrit Lucie. La réalité bouscule ici le lecteur, rien n'est fait pour durer ici bas, sauf peut être ce qu'écrit le poète. L'amour éprouvé est aussi fort que le constat de l'avoir perdu, deux notions terribles mais indissociables sur le tissu du même fibre. Joli trait de plume.

Amicales pensées
 
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#5
Un très bel écrit Lucie. La réalité bouscule ici le lecteur, rien n'est fait pour durer ici bas, sauf peut être ce qu'écrit le poète. L'amour éprouvé est aussi fort que le constat de l'avoir perdu, deux notions terribles mais indissociables sur le tissu du même fibre. Joli trait de plume.

Amicales pensées
Merci Moïse, tes mots sont si justes... Je suis très touchée...
Mes amitiés,
Lucie
 
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#8
Très joli et émouvant poème !
Un Amour aussi fort ne peut que continuer à exister !!!
Merci pour ce très beau partage.
Amicalement. Bises.
Marc
Merci beaucoup Marc, tes mots encourageants me touchent... Ces moments de vie si précieux sont à savourer, parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver 😥...
Bien amicalement,
Lucie
 
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#14
Un poème tellement émouvant.
Belle soirée Lucie et tous mes vœux pour cette nouvelle année
Bien amicalement
Isabelle
😊
Merci beaucoup Isabelle pour ton gentil message... Tous mes vœux également pour cette nouvelle année...
Bien amicalement,
Lucie
 
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#15
Quand les premiers rayons…

Quand les premiers rayons déposaient sur ton dos

De doux reflets cuivrés ondulant sur ta peau,

J’aimais me souvenir, t’observant, attendrie,

Du goût de nos étreintes gravées dans la nuit…

Soudain tu m’enlaçais, encore ensommeillé,

Mais je ne bougeais pas, te laissant somnoler.

Blottie contre ton corps, entourée de chaleur

Je pensais que rien ne ternirait ce bonheur…

A peine réveillé, tu m’adressais serein

Ce regard émerveillé qui chaque matin

Me faisait chavirer, gommait tous mes tracas

Et je te chuchotais : « Non, tu ne rêves pas… »


Puis tu cherchais mes lèvres pour y déposer

De ta bouche brûlante un baiser passionné

Et quand tu te levais, engourdi, frissonnant,

Entre les draps flottait ton parfum envoûtant.

Pendant qu’un bon café goutte à goutte coulait

Sous le jet de la douche, heureux, tu chantonnais.

Et quand je posais nos tasses sur le comptoir,

Tu apparaissais ruisselant dans ton peignoir.


Tu prenais mon visage entre tes mains humides

Et tu me murmurais, d’un air un peu timide,

Ces mots bouleversants qui me faisaient frémir.

Je m’enivrais alors, de ton premier sourire…

Submergée d’émotion, des larmes noient mes yeux…

Chaque matin à deux est un cadeau précieux.

Mon amour isolé, en chambre aseptisée,

Quand nous reverrons-nous ? Le grand lit est glacé…

Lucie Granville

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Un poème très émouvant qui touche en plein cœur
Deux fois j'ai cru que c'était pour toujours....... Et me voilà seule pour la deuxième fois
Bien amicalement Lucie
Gaby
 
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#16
Un poème très émouvant qui touche en plein cœur
Deux fois j'ai cru que c'était pour toujours....... Et me voilà seule pour la deuxième fois
Bien amicalement Lucie
Gaby
Oh Gaby, ton commentaire me touche profondément et me serre le cœur, je suis sincèrement désolée...
Bien amicalement,
Lucie
 
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