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Que dire ?
Que dire ?
Que dalle.
Je n’écris pas pour un idéal
Je cherche, je me perds, je me tape et j’encaisse
Voleur, j’ai l’impression de taper dans la caisse
Je force ma pensée pour que des mots en sortent
Je les vomis en vrac, mon stylo les emporte
Ma logorrhée finie, j’ai comme un goût de bile
Et la peur de paraître encore plus débile
Je n’ai plus rien à dire, mais les mots qui s’enchaînent
Les uns aux autres me serrent comme une grosse chaîne
Et puis je reste là, prisonnier de ma verve
Qui disparaît, et tout en rigolant, m’observe
Ici, je m’arrête. Je me reprends. Relis
Je corrige en mettant les doigts dans mon vomi
Je me sens dégoûté de la tournure que prend
Cette fausse vérité que j’écris à présent
L’onde de création par hasard est passée
Elle reviendra peut-être, plus tard, dans la soirée
En attendant que dire ?
Que dalle.
Je n’écris pas pour un idéal
Que dire ?
Que dalle.
Je n’écris pas pour un idéal
Je cherche, je me perds, je me tape et j’encaisse
Voleur, j’ai l’impression de taper dans la caisse
Je force ma pensée pour que des mots en sortent
Je les vomis en vrac, mon stylo les emporte
Ma logorrhée finie, j’ai comme un goût de bile
Et la peur de paraître encore plus débile
Je n’ai plus rien à dire, mais les mots qui s’enchaînent
Les uns aux autres me serrent comme une grosse chaîne
Et puis je reste là, prisonnier de ma verve
Qui disparaît, et tout en rigolant, m’observe
Ici, je m’arrête. Je me reprends. Relis
Je corrige en mettant les doigts dans mon vomi
Je me sens dégoûté de la tournure que prend
Cette fausse vérité que j’écris à présent
L’onde de création par hasard est passée
Elle reviendra peut-être, plus tard, dans la soirée
En attendant que dire ?
Que dalle.
Je n’écris pas pour un idéal