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Poème Qui suis-je, ou vais-je, où cours-je, et en quel état j’erre?

Peniculo

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#1
Qui suis-je, ou vais-je, où cours-je, et en quel état j’erre?


Le philosophe, évidemment, s’auto-demande
S’il est lui ou un autre ou bien s’il est les deux
Seul au bout d’un moment l’homme s’ennuie un peu
Mais en groupe on piétine hélas ses plates-bandes.

S’il aime il a le cœur dansant la sarabande
Mais s’évadant parfois il dit sauve-qui-peut
Seul ou accompagné cherche-t-il l’entre-deux
Faut-il aimer le fruit si amère est l’amande ?

Puis voila Valéry qui dit socialement
Qu’en triste compagnie est l’homme solitaire.
Vive qui m’abandonne à moi-même il me rend

Rétorque Montherlant aimant l’isolement.
Faut-il de Paul, d’ Henry, être contestataire?
On est l’autre d’un autre inévitablement !
 

Moïse Wolff

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#2
Je suis souvent pour ne pas dire toujours, admiratif par vos prouesses d'écritures Peniculo !
On vous lit, on apprend, on se régale, quoi de mieux ? Bien d'autres choses qu'il nous faut
encore découvrir par les sens qui nous sont alloués ! Merci !
 

Peniculo

Maître poète
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#3
Vous me voyez flatté et je vous remercie d'être attentif à mes gaudrioles que je m'efforce d'écrire le mieux possible en tant qu'ex-scientifique. J'aurais voulu poursuivre dans les lettres mais papa-maman avaient des enfants de voisins matheux donc il fallait que je suive la voix des sciences; heureusement je me suis évadé à temps vers les sciences expérimentales ce qui me laissait des plages de rimes entre la mer de la physique et l'océan de la chimie.

"Souvenez vous de vous méfier" (devise que portait Mérimée gravée dans une bague , en grec)
et portez vous bien.

Il court le bruit qu'à partir de 1, 8 g d'alcool dans le sang le virus diffère l'invasion perfide.
allons soyons généreux montons à deux grammes. !
 
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