Hors ligne
Le feu de tes doigts
Sous l’ample floraison
Des plissés de ma robe
Mon sein qui se soulève
En se décorsetant
Nos jambes chaudes
Torsadent leurs ivoires
Et nos longues paupières
Abritent tant de joie
Bouquet épanoui de nos bras
Où se bercent nos corps
Qui ne s’inquiètent plus
Que d’amoureuses étreintes
Ta douceur me racine
Dans cette heure tranquille