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Qu'il sied à votre grandeur...
(Stances)
Qu'il sied à votre grandeur,
Quelques instants, là m'entendre,
Sur l'état de mon malheur,
Que je viens ici surprendre.
S'il ne m'est plus noble rang
Que, celui d'être marquise,
Il en est plus dégradant
,Que là, de vous l'on me dise
D'une gueuse, êtes l'amant!
De grâce! Chère madame,
Épargnez moi faux semblant.
Vous, qui sans autre état d'âme,
M'avez trompé bien avant.
Tremblez, qu'ici vous réclame,
Des excuses sur le champ,
Quand de vous, je sais l' infâme
Commis, depuis si longtemps.
Craigniez plus, que l'on vous blâme!
Cessez donc, toutes ces larmes
Bien plus fausses que nature,
Favorites, elles sont vos armes,
Mais, me suis paré d'armure.
Marquise, tous vos vacarmes,
Votre vie dans la luxure,
Devrai-je entrer chez les Carmes,
Pour une simple aventure?
Périr sous quelques guisarmes?
Ma Chère ! Reprenez-vous!
Et restons en là ,madame
Sachez, que d'être jaloux
Ne saurais, Car en mon âme
Œuvre un sentiment si doux,
Et qui peu à peu s'enflamme
Oui, pour cette autre que vous
Dont la beauté, et le charme
Ont envoûtés, votre époux.
Eh bien soit! Mon cher mari
Prenez garde, que jeunesse
Ne déserte votre lit!
Vous, quand gagnera vieillesse,
Ce jour là serez mari!
Craignons fort que votre charme,
Défunt, sera mon ami..
Restons en là, je désarme
Vais me distrair' loin d'ici
Qu'il sied à votre grandeur,
Quelques instants, là m'entendre,
Sur l'état de mon malheur,
Que je viens ici surprendre.
S'il ne m'est plus noble rang
Que, celui d'être marquise,
Il en est plus dégradant
,Que là, de vous l'on me dise
D'une gueuse, êtes l'amant!
De grâce! Chère madame,
Épargnez moi faux semblant.
Vous, qui sans autre état d'âme,
M'avez trompé bien avant.
Tremblez, qu'ici vous réclame,
Des excuses sur le champ,
Quand de vous, je sais l' infâme
Commis, depuis si longtemps.
Craigniez plus, que l'on vous blâme!
Cessez donc, toutes ces larmes
Bien plus fausses que nature,
Favorites, elles sont vos armes,
Mais, me suis paré d'armure.
Marquise, tous vos vacarmes,
Votre vie dans la luxure,
Devrai-je entrer chez les Carmes,
Pour une simple aventure?
Périr sous quelques guisarmes?
Ma Chère ! Reprenez-vous!
Et restons en là ,madame
Sachez, que d'être jaloux
Ne saurais, Car en mon âme
Œuvre un sentiment si doux,
Et qui peu à peu s'enflamme
Oui, pour cette autre que vous
Dont la beauté, et le charme
Ont envoûtés, votre époux.
Eh bien soit! Mon cher mari
Prenez garde, que jeunesse
Ne déserte votre lit!
Vous, quand gagnera vieillesse,
Ce jour là serez mari!
Craignons fort que votre charme,
Défunt, sera mon ami..
Restons en là, je désarme
Vais me distrair' loin d'ici