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Renouveau
Dis-moi joli printemps serais-tu en chemin ?
Car vois-tu aujourd’hui j’ai le sang qui bouillonne
Ma tête est à l’envers, mes joues couleur carmin,
Mon œil se fait fripon et ma bouche gloutonne.
Dans l’Olivier d’argent ça piaille et ça roucoule,
L’air y est bien plus sec et le ciel dégagé,
Quant’ au mimosa d’or, lui, a perdu la boule
Au jardin ce matin quelque chose a changé ;
Accrochée fermement la fleur à l’amandier
Retrousse son jupon aguichant la jonquille
Qui se prête à son jeu d’un p’ti air cavalier
Lui proposant ma foi d’être douce et gentille
S’en iront festoyer si plus affinité.
Procession cadencée la chenille discrète
Quitte son nid soyeux avec agilité
Rejoindre d’autres lieux où la vie est parfaite.
« Et pourra à sa guise au chaud se transformer »
« C’est l’hiver à grands pas qui s’en va silencieux. »
Margénye Mars 2014.
Dis-moi joli printemps serais-tu en chemin ?
Car vois-tu aujourd’hui j’ai le sang qui bouillonne
Ma tête est à l’envers, mes joues couleur carmin,
Mon œil se fait fripon et ma bouche gloutonne.
Dans l’Olivier d’argent ça piaille et ça roucoule,
L’air y est bien plus sec et le ciel dégagé,
Quant’ au mimosa d’or, lui, a perdu la boule
Au jardin ce matin quelque chose a changé ;
Accrochée fermement la fleur à l’amandier
Retrousse son jupon aguichant la jonquille
Qui se prête à son jeu d’un p’ti air cavalier
Lui proposant ma foi d’être douce et gentille
S’en iront festoyer si plus affinité.
Procession cadencée la chenille discrète
Quitte son nid soyeux avec agilité
Rejoindre d’autres lieux où la vie est parfaite.
« Et pourra à sa guise au chaud se transformer »
« C’est l’hiver à grands pas qui s’en va silencieux. »
Margénye Mars 2014.