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Quand glacées sont les villes
Que les chandelles s’éteignent
Que les cigales et grillons défilent
Que les astres peinent
De tout et de rien, enivre-moi
Ne m’enterre pas, en-ciel moi
Je ne sais pas... de choses grandioses
Loin des railleries qui ergotent sans pause
Des fantasques rictus
Des barreaux rachitiques
Des pensées peu pensantes ; cyniques.
Car dans ma pénombre fusent
Tant de torpeurs aberrantes
De paix enfournées d’ombres
Qui m’angoissent et qui ne mentent
Que quand les néons m’encombrent
Les films jamais ne finissent
Et les livres sont mélancoliques
Les massacres jamais ne périssent
Comme un damné alcoolique
Alors sur le vélo rouillé orange
Je m’en vais dans le jardin
Ce n’est pas si grand, pas comme une grange
C’est loin des landes; méandres crétins
Sous la hutte archaïque je sens
Ce charme ravissant qui me prend
Près du tronc de noyer
Et de l’amas de bûche noyé
Doux sentier parsemé de cailloux et de fleurs;
Qui poussent quand les nuages pleurent
Des œillets d’Inde tendres et jolies
Qui s’ondulent comme du coulis
Une pelle, une cisaille, une brouette
Une silhouette fortement douce
Et moi et mon allure fluette
Observons le ciel étoffé de mousse
Enfin, ma bicyclette et moi partons
Rôder dans la ville partout
Près des ruisseaux et sous les ponts
La tête à flot d’idées, de mots surtout
Que les chandelles s’éteignent
Que les cigales et grillons défilent
Que les astres peinent
De tout et de rien, enivre-moi
Ne m’enterre pas, en-ciel moi
Je ne sais pas... de choses grandioses
Loin des railleries qui ergotent sans pause
Des fantasques rictus
Des barreaux rachitiques
Des pensées peu pensantes ; cyniques.
Car dans ma pénombre fusent
Tant de torpeurs aberrantes
De paix enfournées d’ombres
Qui m’angoissent et qui ne mentent
Que quand les néons m’encombrent
Les films jamais ne finissent
Et les livres sont mélancoliques
Les massacres jamais ne périssent
Comme un damné alcoolique
Alors sur le vélo rouillé orange
Je m’en vais dans le jardin
Ce n’est pas si grand, pas comme une grange
C’est loin des landes; méandres crétins
Sous la hutte archaïque je sens
Ce charme ravissant qui me prend
Près du tronc de noyer
Et de l’amas de bûche noyé
Doux sentier parsemé de cailloux et de fleurs;
Qui poussent quand les nuages pleurent
Des œillets d’Inde tendres et jolies
Qui s’ondulent comme du coulis
Une pelle, une cisaille, une brouette
Une silhouette fortement douce
Et moi et mon allure fluette
Observons le ciel étoffé de mousse
Enfin, ma bicyclette et moi partons
Rôder dans la ville partout
Près des ruisseaux et sous les ponts
La tête à flot d’idées, de mots surtout
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