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Poème Rouquines désamarrées

Moïse Wolff

Moïse Wolff

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#1


Je regarde les arbres
Qui platanent les allées,
Les plus anciens se cabrent
Durs comme le roc, figés.

Ils surent courber l'échine
Soucieux de ne point périr.
Ils connaissent la doctrine
D'Eole, sans défaillir.

Les arbres sont les cheveux
D'une terre si ancienne,
Et leurs doux parfums m'émeut,
Se faufilent aux persiennes.

Déjà des feuilles s'envolent,
Rouquines désamarrées,
Elles tombent sur le sol
Si craquantes, colorées.

Moïse
le 14 Octobre
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#2
Moïse Wolff a dit:


Je regarde les arbres
Qui platanent les allées,
Les plus anciens se cabrent
Durs comme le roc, figés.

Ils surent courber l'échine
Soucieux de ne point périr.
Ils connaissent la doctrine
D'Eole, sans défaillir.

Les arbres sont les cheveux
D'une terre si ancienne,
Et leurs doux parfums m'émeut,
Se faufilent aux persiennes.

Déjà des feuilles s'envolent,
Rouquines désamarrées,
Elles tombent sur le sol
Si craquantes, colorées.

Moïse
le 14 Octobre
texte protégé​
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Je découvre par ce poème un Moïse qui fait corps avec la nature et j'apprécie sincèrement...JC
 
Peniculo

Peniculo

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#3
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#3
Le talent forestier est une chose rare
Quelques rares poètes plaisamment s'en empare
Et l'automne venant le vert fait ses bagages
Moïse compte les rousses Éole les déménage

ah chouette dit le poète les feuilles sont un bonheur
ah zut dit mon voisin courageux balayeur
ah chouette dit son balai Éole déménage
car de trop travailler je n'ai pas le courage.

Bonne nuit les petits
(les grands et les moyens aussi) .
 
Oyem

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#5
Les saisons s'en vont et reviennent immuablement tandis que les hommes passent, que le monde tremble et que l'orage griffe les murs qui peinent de plus en plus à nous protéger.
On se croit à l'abri mais la barbarie frappe n'importe où.
Je l'avoue, je ne me sens plus guère en sécurité. Et encore s'il n'y avait que moi en cause.... je tremble aussi pour mes enfants. Je leur ai transmis les armes de la connaissance, mais face à l'ignominie, la sauvagerie et l'obscurantisme, seront-elles suffisantes ?
Comme les rouquines de ton poème, je me sens si souvent désamarrée, tout est instable, fluctuant, ce monde est devenu une poudrière où tout peut exploser à tout moment.
 
loulette

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Oyem a dit:
Les saisons s'en vont et reviennent immuablement tandis que les hommes passent, que le monde tremble et que l'orage griffe les murs qui peinent de plus en plus à nous protéger.
On se croit à l'abri mais la barbarie frappe n'importe où.
Je l'avoue, je ne me sens plus guère en sécurité. Et encore s'il n'y avait que moi en cause.... je tremble aussi pour mes enfants. Je leur ai transmis les armes de la connaissance, mais face à l'ignominie, la sauvagerie et l'obscurantisme, seront-elles suffisantes ?
Comme les rouquines de ton poème, je me sens si souvent désamarrée, tout est instable, fluctuant, ce monde est devenu une poudrière où tout peut exploser à tout moment.
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JE VOUS REJOINDS OYEM DANS VOTRE VISION DE L'AVENIR;CA FAIT REELLEMENT PEUR ......
 
loulette

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#7
Les arbres sont les cheveux
D'une terre si ancienne,

iL EST TELLEMENT JOLI CE POEME........J'aime beaucoup cette comparaison....

FAUT- IL aimer la nature......AVOIR ETE ATTENTIF ,OBSERVATEUR, POUR NOTER TOUTES CES TRANSFORMATIONS AUTOUR DE NOUS....MERCI MOISE DE CE JOLI MOMENT DE LECTURE
 
Moïse Wolff

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Peniculo a dit:
Le talent forestier est une chose rare
Quelques rares poètes plaisamment s'en empare
Et l'automne venant le vert fait ses bagages
Moïse compte les rousses Éole les déménage

ah chouette dit le poète les feuilles sont un bonheur
ah zut dit mon voisin courageux balayeur
ah chouette dit son balai Éole déménage
car de trop travailler je n'ai pas le courage.

Bonne nuit les petits
(les grands et les moyens aussi) .
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Merci cher poète pour ce très beau commentaire; je suis touché.
 
Moïse Wolff

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Oyem a dit:
Les saisons s'en vont et reviennent immuablement tandis que les hommes passent, que le monde tremble et que l'orage griffe les murs qui peinent de plus en plus à nous protéger.
On se croit à l'abri mais la barbarie frappe n'importe où.
Je l'avoue, je ne me sens plus guère en sécurité. Et encore s'il n'y avait que moi en cause.... je tremble aussi pour mes enfants. Je leur ai transmis les armes de la connaissance, mais face à l'ignominie, la sauvagerie et l'obscurantisme, seront-elles suffisantes ?
Comme les rouquines de ton poème, je me sens si souvent désamarrée, tout est instable, fluctuant, ce monde est devenu une poudrière où tout peut exploser à tout moment.
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C'est vrai ma très chère Véronique, on le ressent très bien, plus rien ne se ressemble, où est notre passé sur la palette du présent ? Nous sommes manipulés, et nous le savons. Gardons tout de même la foi dans nos enfants, mais c'est à nous de nous mettre en avant pour les protéger quitte à prendre tout sur nous.
Merci de ta présence, tu manques en ces lieux.
 
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Moïse Wolff

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#13
loulette a dit:
Les arbres sont les cheveux
D'une terre si ancienne,

iL EST TELLEMENT JOLI CE POEME........J'aime beaucoup cette comparaison....

FAUT- IL aimer la nature......AVOIR ETE ATTENTIF ,OBSERVATEUR, POUR NOTER TOUTES CES TRANSFORMATIONS AUTOUR DE NOUS....MERCI MOISE DE CE JOLI MOMENT DE LECTURE
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Merci très sincèrement chère Loulette, j'écris avec les branches, avec l'air, avec le chant et le regard des oiseaux, j'écris avec les nuages, avec la terre et le vent, j'écris avec ma vie.
 
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