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Poème Sa voisine s’appelait Hermance

Peniculo

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#1
Sa voisine s’appelait Hermance



Il discutait avec Hermance
Qui rentrait juste de vacances
Qui lui dit monsieur quel dommage
Me déplait l’amour à la plage
Le mâle qui n’a plus le temps
De s’y révéler compétent
Vers le final se presse à tort
Et perd l’enchantement du corps
Un coup de rein et une douche
Fait de lui la bête farouche
Qui sans le moindre sentiment
Oublie le bel enchantement .

Hélas belle Hermance j’étais seul à l’ouvrage
Et je regrette bien que vos divers hommages
N’aient point épanoui vos désirs corporels
Bien que vous disposiez de beaux atouts charnels
Je ne suis point certain d’être à vos jeux capable
Je débute seulement mais vos conseils aimables
Pourraient en me rendant plus savant plus expert
Compenser ce dépit que vous eûtes à la mer
Savant de théories mais cherchant les pratiques
Pourriez vous m’enseigner les chemins érotiques
Que je puis parcourir avec zèle et adresse
Afin de vous mener à l’humaine allégresse.

Retenons cette bonne idée
Et dès demain en matinée
Je compléterai vos façons
En vous donnant quelques leçons
Le temps n’aura point d’importance
Car plaisir est persévérance
Et si mon charme vous séduit
J’userai de l’effet produit
Mais pour le rythme et la cadence
Nécessaires aux douces instances
Osez d’abord la gourmandise
Préludant une suite exquise.


Ayant donc obéi à la savante Hermance
Qui trouva délectable une tendre insistance
De stances érotiques révisant les accords
Contrôlant mes élans je sus plaire à son corps
Alors elle me dit les femmes sont diverses
Et choisissent parfois les sensuels commerces
Où commandant le jeu ou bien s’y soumettant
Désirent des amants soumis mais compétents.
Ainsi me chevauchant pour plus d’autorité
Elle me révéla ses jeux de volupté
Et m’imposant les rythmes de ses enchantements
Elle mena mon corps au tendre épuisement .

Hermance vous me conduisîtes
à améliorer ma conduite
Longtemps féru de nouveauté
Je découvris mes qualités
Que je modulais sans pudeur
Pour correspondre à vos ardeurs .
Puis le destin étant cruel
Je perdis ce feu sensuel
Vous partîtes vers le midi
Où il fait bien plus chaud qu’ici
Me disant venez en vacances
Retrouver nos concupiscences !


Si c'est pour offrir changez le prénom!



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