Hors ligne
Homme ou femme soyons fous à tout âge !
Anatole a décidé de vendre sa maison
C’est un homme âgé, les taches ménagères
Le fatiguent et l’ennuient, c’est bien normal
Il n’a plus de voiture pour faire les courses
N’a pas d’ordinateur, la machine lui fait peur
Il est persuadé qu’il sera beaucoup mieux
Dans une maison de retraite à la campagne
Ravi de découvrir son nouveau logement
Sa mine est réjouie, sa chambre est parfaite
Les femmes de ménage sont agréables
L’infirmière est adorable, le cuistot est sympa
Les repas sont onctueux, délicieux et variés
Anatole a retrouvé une vraie vie de famille
Il n’en fallait pas plus pour être heureux
L’après-midi, il joue aux cartes
Avec ses nouveaux compagnons
Il aime encore faire rire les femmes
Sa préférée est Amélie, c’est la plus jolie
Elle a un bon caractère, elle est coquette
Il se promène régulièrement à ses cotés
Dans les jardins boisés autour de l’étang
Anatole entame la conversation gentiment
Et demande à sa dame de compagnie
Qu’elle est votre nom de famille Amélie ?
Celle-ci lui répond : « Duboi » sans S
Anatole : « Duboi sans S, comme c’est étrange! »
Amélie : «Pas de S, M’sieur Anatole! »
Anatole : « j’avais compris ma chère amie! »
Amélie : « Et vous, votre nom c’est ??? »
Avec un sourire en coin, il lui réponds :
« Willoq… Avec deux L O Q ! »
Amélie : « c’est étrange aussi »
Anatole : « Non, non, pas du tout»
Amélie : « Deux L O Q…» la p’tite dame choquée
Tousse et s’étrangle avec sa pastille à l’anis
La promenade se poursuit, Amélie dans ses pensées
Le plaisantin met un peu de piment dans la discussion
Se lance sans hésiter avec quelques mots en poésie
Avec un humour à double tranchant, direz-vous !
Il savait que son amie allait comprendre différemment
Et dit : « Hier, j’ai entendu la mer de Charles Trenet ! »
Amélie : « La mer de Charles Trenet, en êtes vous sur? »
Anatole : «Oh oui ! Elle n’a pas pris une ride, toujours élégante
Elle danse le long des golfes clairs, avec des reflets d´argent
Dans le passé, j’ai bien dansé dessus, ce fut bienfaisant »
Amélie : «Vous avez osé? Oh ! Cher ami, un peu de retenue»
De moins en moins rassurée et fortement chagrinée
Amélie est vite rentrée dans ses appartements
En fermant sa porte discrètement à double clé
Le comportement de son ami, lui donnait de l’anxiété
Anatole a bien compris pourquoi Amélie s’est enfuie
Derrière son beau visage et son séduisant sourire
Se cache un être différent aux raisonnements figés
La morale de l'histoire
« Sa jolie n’a rien compris, quel dommage pour lui, il aurait pu la serrer dans ses bras, lui faire de gros câlins amoureux et ne louer qu’une seule chambre le reste de sa vie... Malheureusement son rêve et ses idées se sont enfuis comme Amélie! »C’est un homme âgé, les taches ménagères
Le fatiguent et l’ennuient, c’est bien normal
Il n’a plus de voiture pour faire les courses
N’a pas d’ordinateur, la machine lui fait peur
Il est persuadé qu’il sera beaucoup mieux
Dans une maison de retraite à la campagne
Ravi de découvrir son nouveau logement
Sa mine est réjouie, sa chambre est parfaite
Les femmes de ménage sont agréables
L’infirmière est adorable, le cuistot est sympa
Les repas sont onctueux, délicieux et variés
Anatole a retrouvé une vraie vie de famille
Il n’en fallait pas plus pour être heureux
L’après-midi, il joue aux cartes
Avec ses nouveaux compagnons
Il aime encore faire rire les femmes
Sa préférée est Amélie, c’est la plus jolie
Elle a un bon caractère, elle est coquette
Il se promène régulièrement à ses cotés
Dans les jardins boisés autour de l’étang
Anatole entame la conversation gentiment
Et demande à sa dame de compagnie
Qu’elle est votre nom de famille Amélie ?
Celle-ci lui répond : « Duboi » sans S
Anatole : « Duboi sans S, comme c’est étrange! »
Amélie : «Pas de S, M’sieur Anatole! »
Anatole : « j’avais compris ma chère amie! »
Amélie : « Et vous, votre nom c’est ??? »
Avec un sourire en coin, il lui réponds :
« Willoq… Avec deux L O Q ! »
Amélie : « c’est étrange aussi »
Anatole : « Non, non, pas du tout»
Amélie : « Deux L O Q…» la p’tite dame choquée
Tousse et s’étrangle avec sa pastille à l’anis
La promenade se poursuit, Amélie dans ses pensées
Le plaisantin met un peu de piment dans la discussion
Se lance sans hésiter avec quelques mots en poésie
Avec un humour à double tranchant, direz-vous !
Il savait que son amie allait comprendre différemment
Et dit : « Hier, j’ai entendu la mer de Charles Trenet ! »
Amélie : « La mer de Charles Trenet, en êtes vous sur? »
Anatole : «Oh oui ! Elle n’a pas pris une ride, toujours élégante
Elle danse le long des golfes clairs, avec des reflets d´argent
Dans le passé, j’ai bien dansé dessus, ce fut bienfaisant »
Amélie : «Vous avez osé? Oh ! Cher ami, un peu de retenue»
De moins en moins rassurée et fortement chagrinée
Amélie est vite rentrée dans ses appartements
En fermant sa porte discrètement à double clé
Le comportement de son ami, lui donnait de l’anxiété
Anatole a bien compris pourquoi Amélie s’est enfuie
Derrière son beau visage et son séduisant sourire
Se cache un être différent aux raisonnements figés
La morale de l'histoire