Poème Sacrifice

Moïse Wolff · 8 Novembre 2019

Encore un jour qui passe et puis encore un autre.
Hier et aujourd'hui que le coeur a rythmé
en fine partition en sang renouvelé
en filtrant chaque atome à ce temps qui se vautre

Canalisé en vers en miette d'épeautre
Et la meule du temps dans le pré moissonné
laisse dans son sillage une poudre de blé
de la poussière d'homme, et puis encore un autre

Chaque jour qui s'en va est un grain de poussière
une photo jaunie saturée de lumière
quand les yeux de l'enfant découvrent un album

Dans lequel une image attire l'attention
D'un homme et d'une femme avant leur ascension
Une mère dont son enfant achevé au pilum

Moïse Wolff
Le 08/11/2019
tous droits réservés

Carnicella · 8 Novembre 2019

Moïse Wolff a dit:

Voir la pièce jointe 18090

Encore un jour qui passe et puis encore un autre.
Hier et aujourd'hui que le coeur a rythmé
en fine partition en sang renouvelé
en filtrant chaque atome à ce temps qui se vautre

Canalisé en vers en miette d'épeautre
Et la meule du temps dans le pré moissonné
laisse dans son sillage une poudre de blé
de la poussière d'homme, et puis encore un autre

Chaque jour qui s'en va est un grain de poussière
une photo jaunie saturée de lumière
quand les yeux d'un enfant découvre un album

Dans lequel une image attire l'attention
D'un homme et d'une femme avant leur ascension
Une mère et son enfant achevé au pilum

Moïse Wolff
Le 08/11/2019
tous droits réservés

Moïse vraiment je suis bluffée par tes poèmes qui font chaud au coeur.
Amicalement et bonne journée
Gaby

Arthémis · 8 Novembre 2019

La douleur d'une mère, chaque trait de pilums que sont les coups portés sans pitié.
Ton sonnet se dilue dans les nimbes lumineuses. La vie est une épreuve beaucoup de souffrance, d'injustice et si peu de bonheur. Des rimes riches un sonnet compliqué à construire.

Pauline 💋

Moïse Wolff · 8 Novembre 2019

Bonjour et merci à Gab

Sentimentale a dit:

Merci Gaby, les poètes "abeilles" choisissent la fleur sur laquelle ils viennent se poser

Tu es venue la première, c'est ta sensibilité qui te guide !

Moïse Wolff · 8 Novembre 2019

Arthémis a dit:

Merci Pauline de ta présence, c'est vrai, c'est un poème difficile quand il est le fruit d'une nuit sans sommeil.
Ta clairvoyance me plait bien, la vie est un parcours parsemé d'embûches en effet.

chessmec · 8 Novembre 2019

Un régal pour les mirettes !

Zoé · 8 Novembre 2019

Un sujet où l'éphémère côtoie l'éternel très bien développé.
J'adore les images et tout particulièrement celles du deuxième quatrain !
La photo de la pieta n'est pas anodine et trouve son écho dans le dernier tercet. Cependant de mémoire, mais je peux me tromper, la mère n'a pas été " hérissée de pilums " à moins qu'il n'y ait une métaphore que je n'ai pas saisie.
J'aime beaucoup
Merci

Victoria5983 · 8 Novembre 2019

très jolie piéta ....poème riche en émotion bravo

Moïse Wolff · 8 Novembre 2019

chessmec a dit:

Merci chess ravi que ce modeste texte t'ait plu.

Moïse Wolff · 8 Novembre 2019

Zoé a dit:

Peut on considérer que chaque coup porté au fils en matière de maltraitance est ressenti par une mère aimante, comme autant de pilums dans sa chair ? Je le crois, quand la souffrance endurée par Jésus suspendu sur la croix demeure l'image qu'elle perçoit alors qu'il est encore en vie. Un fils agonisant, quoi de pire pour sa mère. La métaphore est dépassée écrasée par la réalité. Comme Vivaldi la décrit ; la mère est traversée d'un glaive (dolorosa petransivit Gladius) quand sanctus Longinus acheva les souffrances du Christ de son pilum Marie le ressent comme si elle était elle même traversée par ce même fer.

Moïse Wolff · 8 Novembre 2019

Victoria5983 a dit:

Merci de ta présence vic, l'émotion c'est ce qui anime chacun d'entre nous. La question est comment réagissent les êtres face à une situation donnée.

Zoé · 9 Novembre 2019

Moïse Wolff a dit:

Peut on considérer que chaque coup porté au fils en matière de maltraitance est ressenti par une mère aimante, comme autant de pilums dans sa chair ? Je le crois, quand la souffrance endurée par Jésus suspendu sur la croix demeure l'image qu'elle perçoit alors qu'il est encore en vie. Un fils agonisant, quoi de pire pour sa mère. La métaphore est dépassée écrasée par la réalité. Comme Vivaldi la décrit ; la mère est traversée d'un glaive (dolorosa petransivit Gladius) quand sanctus Longinus acheva les souffrances du Christ de son pilum Marie le ressent comme si elle était elle même traversée par ce même fer.

Tout à fait, vous avez absolument raison

Moïse Wolff · 9 Novembre 2019

Zoé a dit:

C'es possible cela dit j'ai apporté une légère modification au poème pour dissiper ce manque de cohérence !

CLARI · 10 Novembre 2019

Superbe Moïse !
J'aime la forme et le fond !

Merci du partage
Amicalement

Perceval · 18 Novembre 2019

C'est un joli poème couleur sépia que je viens de lire !
Ce fut un bonheur de le découvrir j'airais bien aimé le lire a qui tu sais avant qu'elle ne s'en aille !
J'aurai trop aimé en être l'auteur ! Bravo a toi Moïse !
Amitiés
Perceval

Moïse Wolff · 23 Novembre 2019

CLARI a dit:

Avec un peu de retard je viens te remercier chère amie Marie-Claire !

Amitiés
Moïse

Arthémis · 23 Novembre 2019

En relecture de ce sonnet qui sonne bien.

Moïse Wolff · 25 Novembre 2019

Danielm a dit:

Merci de ta visite Danielm !
La vie passe si vite quand on est "adulte"

Moïse Wolff · 29 Novembre 2019

Perceval a dit:

Merci Perceval, nous sommes tous auteur en participant, chacun apporte un peu de soi !

Amitiés
Moïse

octobre · 29 Novembre 2019

magnifique *

Poème Sacrifice

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