V
Hors ligne
Dans l’échancrure de son évasion,
L’espérance, calfeutrée en un abri
De fortune, observe la dérision
Des vagues indifférentes – sans un cri.
***
Dieu, le grand silencieux, vient prendre chair
En chacun de nos gémirs. Mais le salut,
C’est ta pensée et, de ton cœur, le doux flux
De secrète et solidaire âme de vair.
***
Les branches sont nues, maintenant, résignées
A ce retrait de la vie. Attendrissantes,
Les mésanges tintent, séance tenante,
Leurs notes, de délicatesse, imprégnées.
***
L’on croit mourir, puis l’on se relève, alerte,
La cœur pantelant, la silhouette noble.
Joyeux, l’on s’attelle à soigner le vignoble
Du Très-Haut, comme à fructifier les pertes.
L’espérance, calfeutrée en un abri
De fortune, observe la dérision
Des vagues indifférentes – sans un cri.
***
Dieu, le grand silencieux, vient prendre chair
En chacun de nos gémirs. Mais le salut,
C’est ta pensée et, de ton cœur, le doux flux
De secrète et solidaire âme de vair.
***
Les branches sont nues, maintenant, résignées
A ce retrait de la vie. Attendrissantes,
Les mésanges tintent, séance tenante,
Leurs notes, de délicatesse, imprégnées.
***
L’on croit mourir, puis l’on se relève, alerte,
La cœur pantelant, la silhouette noble.
Joyeux, l’on s’attelle à soigner le vignoble
Du Très-Haut, comme à fructifier les pertes.