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Poème SCIENCE-FICTION

Gonzague

Grand poète
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Un homme
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#1
Perdu dans l’espace !

Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !


Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l’espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !


Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !


Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j’ai soudain des remords.


Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j’ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !


Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !


Ma perdue

Bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue
Je t’ai laissée là-bas au fond d’un sarcophage
Dans le mausolée, je suis entré, je t’ai vue
Ton corps sauvé, de l’appétit des nécrophages.


Merveilleusement, inimaginablement
Incroyablement belle ! A vouloir te montrer
A la terre et à l’univers, juste un moment
Puis m’enfermer avec toi et te regarder.


Endormie sur ce lit, depuis l’éternité
Tu attendais dans le froid glacial du temps
Et moi, je m’incline, devant tant de beauté
Je pense à ses amants, Roméo et Tristan !


Je ne peux pas subir ce drame perpétuel
A ne pouvoir te réveiller, te redonner
La vie, de cet amour galactique et charnel
Que la mort me tue, pourras-tu me pardonner !


Dans un lointain futur, sortant de leur vaisseau
D’argent, de valeureux conquérants de l’espace
Découvriront, sur l’astre mort, de leurs faisceaux
Deux corps nus, protégés dans une carapace.


Deux êtres enlacés, dans la mort, l’éternité
Un homme et une femme, amants pour l’infini
Un amour magnifique dans la Voie lactée
Ils ressentiront à les voir, de l’harmonie.


Et ils prendront délicatement les défunts
Pour les mettre ensemble, à tout jamais réunis
Dans un astronef, pour un voyage sans fin
Rejoindre les Dieux sous des cieux bénis.


A travers le temps et le cosmos, on chantera
Partout dans les galaxies, ce divin récit
Et les conteurs de leurs doux mots, dans l’agora
Parleront de toi et moi, dans leurs prophéties !


Quitter la Terre

La folie avait envahi l’esprit des hommes
Ils ne pouvaient plus contrôler les armements
Les bombes à neutrons et celles à uranium
Engins de mort entre les mains de garnements.


Et un jour de beau temps, on entendit un bruit
A travers la planète, comme le tonnerre
Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits
Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !


La Terre fut ravagée, dévastée, chaos
Et anarchie régnaient sur ce monde perdu
Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau
Il ne restait en vie que quelques individus.


Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre
Au fond de souterrains, des savants avaient construit
De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre
Dans l’espace et quitter ces continents détruits.


Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.


Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.


Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.


Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !


La rencontre

Et le temps se figea en un silence total
Mon corps flotte dans l'espace noir, sidéral
J'ai peur ! De mourir dans ce froid de pur cristal
Soudain je vois venir une ombre minérale.


Mon cerveau s'affole, je suis tout en sueur
Je panique et je crie, pleure de terreur
Des larmes de sang coulent, est-ce un tueur ?
El il s'approche lentement, c'est une horreur !


J'ouvre les yeux, je reçois l'esprit vidé
De l'étrange inconnu, des rêves, idées
Images mentales, flux venant du passé
Présent et avenir, j'ai mal de ces pensées.


Mon enveloppe corporelle est attirée
Vers un vaisseau géant, je glisse, sidéré
J’entre, mon regard se porte sur l’entité
Il n’est pas humain, je le crains, en vérité !


Il parle dans ma tête, des sons si sereins
Sa voix douce me calme, me rassure enfin
Qui es-tu mon ami ? Je viens de la Terre
Il me dit qu’il se dirige vers Jupiter.


Pourquoi m’avoir sauvé, du terrible destin ?
Qui était le mien ! J’ai prié par instinct
Mais sans aucun espoir et toi, tu es venu
Me chercher, me souhaitant la bienvenue !


Je ressens en lui, des sentiments de chagrin
Il me prend la main de ses longs doigts ivoirins
Et n’ose pas m’annoncer, de façon très nette
Qu’il n’y a plus d’hommes vivants sur ma planète.


J’ai comme un vertige, perdu dans l’univers
Une relique d’un monde, à mettre sous-verre
L’être exprime quelques mots par télépathie
Tu es des nôtres maintenant, par empathie !


Je remercie mon hôte, de son bienfait
Je lui dois ma survie, je le suis au buffet
Il me montre les mets, de drôles spécimens
Voulez-vous goûter, de la viande humaine !


Voyage galactique

Une douce musique envahit mon esprit
Et le rêve sonore inonde les pensées
Suis-je ici ou ailleurs et l’allégorie
Se répand dans le corps d’un mystère insensé.

Hors de tout, hors du temps, je flotte dans l’espace
Soudain silence total, je vois devant moi
Un être surgissant du néant, carapace
De lumière, il sourit et rit à-la-fois.


D’un geste lent et délicat, me tend la main
Il parle mais aucun son ne sort de ses lèvres
Et je comprends ses mots qui m’apaisent enfin
Il veut aider l’humain, à la grâce mièvre.


Je suis perdu dans cet univers galactique
Le regard ébahi devant tant de beauté
La féerie qui m’entoure, le fantastique
Canevas d’étoiles d’un décor enchanté.


Mon énigmatique ami me mène au fin fond
Du cosmos, nous arrivons devant de grandes portes
Qui s’ouvrent, à l’entrée, nous attend un griffon
Car l’animal suit de près, une femme accorte.


Nous entrons dans un palais de glace et de feu
De chatoyants tableaux sont accrochés aux murs
Je reconnais l’endroit, le domaine des Dieux
Tout est calme et serein, pas l’écho d’un murmure !
 

Arthémis

Grand poète
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Je suis
Une femme
Hors ligne
#3
Jolie lecture même si un peu longue à mon gout :)
 
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