Hors ligne
Secrets de famille
Certains secrets chuchotent de suaves baisers
Au creux d’étoffes flattées par un nœud de soie
D’où s’exhalent les fragrances surannées
De doux sillages hespéridés d’autrefois.
Certains secrets chuchotent de suaves baisers
Au creux d’étoffes flattées par un nœud de soie
D’où s’exhalent les fragrances surannées
De doux sillages hespéridés d’autrefois.
Sous l’anglaise opaline d’un ancien mouchoir
Se sentent ces douces étreintes emmitouflées
Dans l’abysse du crépuscule noir d’ivoire
Leur évitant l’embarras d’être dérangées.
Se sentent ces douces étreintes emmitouflées
Dans l’abysse du crépuscule noir d’ivoire
Leur évitant l’embarras d’être dérangées.
Ils ne craignent l’atmosphère des vieux manoirs
Ni l’obscurité des greniers abandonnés
Sous la poussière otage d’un coin de tiroir
Dont la clé dort sous une toile d’araignée.
Ni l’obscurité des greniers abandonnés
Sous la poussière otage d’un coin de tiroir
Dont la clé dort sous une toile d’araignée.
Pendant les interminables jours insipides
Peut s’ouïr le cri de leur silence profond
Bien plus fort que le son assourdissant du vide
Aspirant le fil des saisons tel un siphon.
Peut s’ouïr le cri de leur silence profond
Bien plus fort que le son assourdissant du vide
Aspirant le fil des saisons tel un siphon.
Ils sont les gardiens veillant sur l’illustre temple
Dont ils arpentent les allées sacrées du temps
Sur lesquelles encore et à jamais ils contemplent
Leur passé tumultueux « brossant » ses tourments.
Dont ils arpentent les allées sacrées du temps
Sur lesquelles encore et à jamais ils contemplent
Leur passé tumultueux « brossant » ses tourments.
Sous les châssis où se confondent les esprits
Dont les pensées engourdies préfèrent se taire
Se dissimulent leurs mystères sans un bruit
En attendant un bien plus ténébreux hiver.
Dont les pensées engourdies préfèrent se taire
Se dissimulent leurs mystères sans un bruit
En attendant un bien plus ténébreux hiver.
Toujours enclines à célébrer un jubilé
S’animent ces âmes sous l’effet d’un soupir
Sur lequel valsent tous les bustes du passé
En l’honneur du bal de leurs précieux souvenirs.
S’animent ces âmes sous l’effet d’un soupir
Sur lequel valsent tous les bustes du passé
En l’honneur du bal de leurs précieux souvenirs.
Sur leurs lettres embaumées de pétales de rose
Brille toujours le velours de leurs mots d’amour
Dont les tourtereaux aimeraient chanter la prose
Au rythme du son trépidant de troubadours.
Brille toujours le velours de leurs mots d’amour
Dont les tourtereaux aimeraient chanter la prose
Au rythme du son trépidant de troubadours.
Certaines mènent une vie ivre de bohème
Dans la gloire d’une vie d’amour et d’eau fraîche
En s’enivrant éperdument de leurs poèmes
Sans que plus jamais rien d’autre ne les dépêche.
Devant des tirages sépia ou noir et blanc
Tremblent ces esprits au son rugueux d’un vinyle
En tournant les pages jaunies d’un vieux roman
Libérant le parfum ranci de leur idylle.
Dans la gloire d’une vie d’amour et d’eau fraîche
En s’enivrant éperdument de leurs poèmes
Sans que plus jamais rien d’autre ne les dépêche.
Devant des tirages sépia ou noir et blanc
Tremblent ces esprits au son rugueux d’un vinyle
En tournant les pages jaunies d’un vieux roman
Libérant le parfum ranci de leur idylle.
Elles voudraient reconquérir leur fougue d’antan
Et insérer une pièce dans un jukebox
Pour tanguer sur le rose de leurs sentiments
Vibrant sur l'air vintage adoré de leurs noces.
Et insérer une pièce dans un jukebox
Pour tanguer sur le rose de leurs sentiments
Vibrant sur l'air vintage adoré de leurs noces.
Sous l’écho animé de leurs désirs enfouis
Rêvent ces âmes de surtout n’être jugées
Afin de pouvoir faire le deuil de leur vie
Pour leur âme pouvoir à jamais s’envoler.
Rêvent ces âmes de surtout n’être jugées
Afin de pouvoir faire le deuil de leur vie
Pour leur âme pouvoir à jamais s’envoler.