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Poème Sensation Apocalypsisme ( Ralliement Aurarisotto)

A

Aurarisotto

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à consoler sans Mordor et ration... :cool:
La console est sans mot d'ordre errassions
eut-il fallu que nous errassions
que nous z'errassions z'à z'Erasmus
parler comme une vache espagnole
à l'auberge espagnole
piment d'Espelette
fenêtre d'espagnolette
russkov à Roscoff
rital à Laval
rosbif à Château d'If
 

o

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Quentin, tu nous manques ! Que faire pour que tu reviennes ? ;) ?

Sincèrement

Rose ***
 

Zoé

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...Nous partîmes Cinq Sens !

Saints sans dents,
ce macabre non-silence sifflant dessalé sang retours…
Chaînes inexorables sortant de l'art-mer,
ploc, ploc, ploc... Goût du départ, mine sous-marine en guise d'Ancre!
J'erre l'air rayé à quai quand elle crisse sur la coque...

Silhouettes arquées des équipages électriques entre-deux vides... DZzzzzt!
Ahoy! Ahooooy! chants des gens à découdre, force inouïe des démantibulés de l'espoir,
Pirates, rythmes, Pyrite! fer et souffre mélés,
virulence mécanique couplée à des voiles déchirées...

Barges d'effluves, moteur diesel contre marée,
Âcre rugissement de la Bête, et mon excitation pour les rouages !
Harponné instantané, me voilà à bordure !
Arraisonné, j’oublie tout d’avant…

Et la Voix Trombe du Capitaine recouvre toutes les autres fréquences…
Sublimine plus rien d’autre à faire, j’embarque affront d’cale…
Homme-soutier, j’ai trouvé ma place !
Piston défoulement Titan, Acier Gras cambouis grinçant,
La Grimachine rie, et je vrombis d’impatience…

Dans les entrailles d’un vaisseau-fantôme à partir,
J’attends pour la fin du monde que l’Aurarisotto
S’installe à son poste, destination l’Apocalypse…


Sur le Saint de la peau Calypso
la peau pliait le bois,
du mât,
et Cousteau avançait avec désarroi
il y avait brume à couper au couteau
et cette peau des voiles
pliait

La trompe à la proue, telle une corne
de brume,
ou de narval,
pour passer cette tempête, cette trombe
cette tombe
gueulait des ordres contradictoires

Car le narval, guide solaire
comme un éléphant de mer,
guidait ce carnaval vers un cimetière
en effet tels les éléphants de terre,
les éléphants de mer avaient aussi un cimetière

Navrant narval, et Cousteau dans la brume à couper au Cousteau
et les voiles pliées
et le mât qui souffrait
laissaient présager une Apocalypso
terrible...



10.000 quarts, aqueux taire des équipages...

Pas des rondes anxieuses, cirques déambulations

Autour du mât de misère...

1814 : Ponts déboires des histoires marines, Âcre Art naval,

L’âme-Barge d’échec en bois, là !

« Pourquoi oser trempette au travers de matière à scier ? »

Anarval Archibald valdinguant chimères par d’ssus bord :

« Sauve qui-vive ! J’aurais préféré l’assurément-rance de l’Acier ! »


Droit chez l’Pitaine, coque de noix, tête de bois, on entends rager le fulmineux :

-« Ouste ! aux sirènes les pleurnipleutres ! »

Cimetière sur l’amer, Zèle et Fantômes, maquis sous frêle essai,

Présage... L’âme-hutinerie gronde, tromblons opiniâtres :

-« Capitaine aux hallus déballe-haine, lâches ton harpon, tu es cerné ! »

-« Jamais-jamais ! Commande qui porte le bonnet ! »


Et prêt à le pendre, écorché aux mâts comme un drap-peau,

Marins de vies aigres, de vins, d’ictères, rances du plus rien à perdre,

Furent stoppés in extremabysse par le grondement scélérat,

Rauque cri du monstre sous leurs pieds, Effroyable !


L’homme soutier, souteneur de sorcelleries,

De sa geôle, s’amuse hic, crique mécanique,

Du remue-marin qui s’agite pour si peu…

« Tempête ? Qui pour avoir peur quand règnent sur les mers

Les cuirassés ! Cuirs pas assez durs ? Je connaît la procédure… »


Ding DING ! Manettes désordre, transe-mission des énergies-enfers,

La brise du Vent se transforme en poussée de Feu…

Dans la fumée, l’homme soutier souri souterrain et gronde :

« Fourrons-y du MAZOUT ! J’suis pas une goélette ! »

Et c'était un poulpe
qu'un petit poulpe
qui causait tout ce tohu-bohu, à la poupe
un poulpe à la poupe ?
qui eût presque fait chavirer un fameux trois-mâts ?
qui l'eût cru
car tandis que tout le monde était affairé à la proue,
à ferrer, prêts à en découdre
à guetter narvals et chemises à trous,
un petit poulpe avait bouffé l'gouvernail
qu'il avait préparé avec un peu d'ail


Car peu le savons, moussaillons
ne cherchez pas l'ennemi qui vous assaille,
énorme dans la brume, épouvantail
l'ennemi est souvent plus petit qu'on ne croit
les bernicles par exemple, bouffent la coque du fameux trois-mâts,
les sales bêtes
les bernicles qui sont des petites coques
c'est la petite coque, qui bouffe la grosse coque
et le savon, moussaillons, fait de la mousse
et disperse les pas vaillants,
dans le travail harassant
il peut tuer son homme, le savon, nous le savons
et un poulpe peut nous faire chavirer,
tandis que tout le monde regarde de l'autre côté,
avec la lorgnette des sornettes


La prouesse du poulpe, à la poupe
est-ce la proue, est-ce la pulpe, avec un peu de citron
pour éviter le scorbut, pour y voir plus clair
on ne chasse pas le lapin, sans régime alimentaire
de vitamines C et puis aussi du fer
aaargh j'ai dit "lapin", malédiction des Comores et des Sycomores
nous allons chavirer, ça va être l'enfer
de Charybde en Scylla, de la pulpe et le poulpe,
et le chien Cerbère, à la chasse aux lapins
et le mât de misère,
en bois de Sycomore
il peut plier, encore et encore
et ne servira à rien, de trouver les sémaphores



Moussaille-émissaire rampant entranché...

Glisse savon, carnage sur le pont,

Mitraille-décime, les brinicks en munition

Te rafales ! Gare, Mousse-Aïe et misère !

Ton message seul peut nous sauver à Pique!


Ventriglisse vers les abysses du monstrouille,

Morpions des mers mangeant l’acoqu’inéluctable…

Ponts dégringol’ sous l’aligne de flotte-raison… Soute,

Strike ! « La prochaine fois choisis mieux tes partemers !»

Tonne au plus Nelsonné démembre, l’équipage hilare.



En kit contre la quille, Mêle-somme se rassemble et s’approche de la porte en Fer.

« Vous qui antrez ici, à ban donné, tout s’espère rance... »

Tanière, sanctuaire de fantômes, cauchemar-deck,

personne n’ose jamais-jamais quémander à l’Affre Soutier du rab de vivre...

Sueurs-suinte des Murzumides

Mur mur rouille, bric-à-brac des criques obscures,

Cales d’errances, chaudière mourante, sinistre souffre indéfecté…

« Aaaaaarrrrgh… » cambuse sans boucan, l’homme soutier en PLS

En milieu de rapièce…


-« Mais enfin soutier, ce n’est qu’un mot, les lapins ne rongent plus l’acier depuis longtemps… les brinick par contre, faudrait nous sauver… » ose en effroi le profanateur



-« Pollop !!! YAHAAAaaaargh ! La Râlliure ! Il blasphème encore le Malin aux longues Zoreilles !!! »

D’un bond sans remords lui brise la nuque ! Klak. Propre et net.

(On ne plaisante pas au Sacré avec un âcré.)


Frénétique maniaque :

« Zèle Apocalypze ! ÜberSturm ! OberMeerMarshall !

L’enfer m’envoie ses dernières cartes ! La Guerre !

Chimères ! Léviathans, Serpents des Mers, Krakens…

J’ai l’entraîne-ment pour l’Or-Heure des Cataclysmes démoniques !

Mais ce Bestiaire normal… poulpe, brinick, langoustine des mers,

Non j’peux pas lutter, c’est trop concret pour moi… »



Se balançant d’avant en arrière, recroquevillé, l’homme-Soutier les yeux fous,

Haletant la Mort sans broncher…



Au loin… pointe l’Aurore de la fin… Son charisme oscilla...

Dentelles d’écumes, Reine d’évase, Madone des lames chaudes de cuivre,

Perle-Fée des mers…


Y-a-t’il un Espoir pour notre esquif en rade, dans l’Océan-Femme qui se lève ?...
Un sacré duo loufoque et pétillant, une inter-action de plumes qui se jouent des genres, des mots, des références, des sens.
Un strike dans mes neurones les quatre fers en l'air :)
Et sinon, vous faites quoi les gars ? On ne vous voit plus...
Un coucou en passant
 

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