Hors ligne
Le concours est officiellement clos !
Merci à tous les participants .
Concours : du Mercredi 25 au Dimanche 29 Septembre 2019
Deux 2ème poèmes ex æquo
Voici venir la saison (4) et La fille de l’automne (13)
Voici venir la saisonVoici venir la saison (4) et La fille de l’automne (13)
Voici venir la saison,
Où les cœurs comme les feuilles
Se cueillent en fenaison.
Sous terre le chèvrefeuille
Attend l'heure, pour éclore,
Pendant que les belles rousses,
À la lueur de l'aurore
Se déposent sur les mousses.
Quelques-unes en rimant
S'agrippent encore aux branches,
Se balancent en bravant
l'inéluctable, mais flanchent.
Le temps semble au ralenti,
Comme pour figer l'instant
D'un délicieux ressenti,
Impalpable, chancelant.
Les jolies feuilles fragiles
Se craquellent, se décrochent.
Friables belles d'argiles
Jonchent le sol et les roches.
Allongées dans les allées,
Dans les rues, sur les trottoirs,
Rouquines désemparées
Chutent de leurs balançoires.
@Moïse Wolff
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La fille de l’automne
Les feuilles dorées dansent
dans le vent de l’automne,
lorsqu’à elle je pense,
mon cœur alors frissonne;
ses cheveux dorés volent,
emportés par le vent
et ses yeux bleus m’affolent,
me suivront-ils longtemps ?
La fille de l’automne
rend mon cœur amoureux,
mes nuits moins monotones
et mes jours radieux.
@simlecteur
Première Place
Banquet d'Automne (3)
Banquet d'AutomneBanquet d'Automne (3)
L'automne est le roi des gourmets
De ses menus on est satisfait
Dans la cuisine il a préparé son banquet,
Il a soigné les merisiers,
Doré les peupliers,
Rôti les châtaigniers,
tout est prêt dans les forêts..
Venez mes Amis,
Vous rassasier de tous mes mets
il sont bien colorés et si parfumés,
les sauces aux champignons
vraiment vous enchanteront..
Voyez.!
Cèpes, mousserons, girolles et compagnons
au feu dans la poêle sont passés..
Allez !
Entrez, nous n'aurez rien à payer,
seuls vos sens seront sollicités.
Il régale tous les passants
il faut en profiter largement
parce qu'il ne dure pas longtemps.
et l'hiver qu'il n'a pas invité
lui fait un pied de nez
pour l'obliger à s'en aller...
@CHARTREUSE-17
Les trois poètes qui auront le plus de votes gagneront des points à savoir :
- 1er Prix- 200 Points* pour le premier
- 2ème Prix- 100 Points* pour le second
- 3ème Prix- 50 Points* pour le troisième
- 5 Points* pour tous les participants (sauf en cas de disqualification).
*Pour obtenir les points après les résultats, votre poème doit être publier sur votre page
@CHARTREUSE-17 200 Points
@simlecteur 75 Points
@Moïse Wolff 75 Points
~~~~~~~~~~~~
Vote
Voici les 15 poèmes participant au concours de septembre sur le thème de l'Automne
Voter en cochant dans le sondage les numéros de vos 3 poèmes préférés
-Il n'est évidemment pas autorisé de voter pour son propre poème (c'est vérifiable
-Nous vous rappelons que les poèmes sont anonymes. Vous n’êtes donc pas autorisé à donner des informations ou des indices qui nous permettrons de trouver votre poème. En cas de manquement à cette règle, vous pourrez être disqualifié.
Et maintenant place aux poèmes,
Bonne lecture.
Cliquez sur "Spoiler" pour afficher ou masquer le poème
La forêt Domaniale
La forêt Domaniale avait pris ses couleurs
Du rouge, de l’ocre au reflets mordorés
Et des senteurs boisées, humides parfumeurs
Embaumant ce décor de perles miroitées.
Ces petits fruits d’automne et baies des maraudeurs
Châtaignes et noisettes dans la haie en cœurs
Feront la joie l’hiver, des écureuils lovés.
La fête des marrons Remplira ses paniers.
A l’observatoire, rêvent les randonneurs
Appelant ses biches au bord du bois, l’orée.
Pour un tour élégant dans les bois colorés
Vient le grand cerf bramant, ce rauque aboyeur !
La forêt Domaniale avait pris ses couleurs
Du rouge, de l’ocre au reflets mordorés
Et des senteurs boisées, humides parfumeurs
Embaumant ce décor de perles miroitées.
Ces petits fruits d’automne et baies des maraudeurs
Châtaignes et noisettes dans la haie en cœurs
Feront la joie l’hiver, des écureuils lovés.
La fête des marrons Remplira ses paniers.
A l’observatoire, rêvent les randonneurs
Appelant ses biches au bord du bois, l’orée.
Pour un tour élégant dans les bois colorés
Vient le grand cerf bramant, ce rauque aboyeur !
La chanson de l'automne
Ho ! toi mon bel automne
Tu n'es pas monotone
Par tes belles couleurs
Tu réchauffes les coeurs
Tes feuilles tourbillonnent
Au doux vent qui chantonne
Et les petits enfants
S'en vont les piétinant
Vent, joli vent d'automne
Qu'est ce que tu mitonnes ?
Au gré de tes chansons
Tu es trop polisson
Sur la branche claironne
Une jolie pinsonne
Un rayon de soleil
Met nos coeurs en éveil
La chanson de l'automne
Dans les têtes résonne
Les arbres dépouillés
Bientôt vont s'enneiger
Ho ! toi mon bel automne
Tu n'es pas monotone
Par tes belles couleurs
Tu réchauffes les coeurs
Tes feuilles tourbillonnent
Au doux vent qui chantonne
Et les petits enfants
S'en vont les piétinant
Vent, joli vent d'automne
Qu'est ce que tu mitonnes ?
Au gré de tes chansons
Tu es trop polisson
Sur la branche claironne
Une jolie pinsonne
Un rayon de soleil
Met nos coeurs en éveil
La chanson de l'automne
Dans les têtes résonne
Les arbres dépouillés
Bientôt vont s'enneiger
Banquet d'Automne
L'automne est le roi des gourmets
De ses menus on est satisfait
Dans la cuisine il a préparé son banquet,
Il a soigné les merisiers,
Doré les peupliers,
Rôti les châtaigniers,
tout est prêt dans les forêts..
Venez mes Amis,
Vous rassasier de tous mes mets
il sont bien colorés et si parfumés,
les sauces aux champignons
vraiment vous enchanteront..
Voyez.!
Cèpes, mousserons, girolles et compagnons
au feu dans la poêle sont passés..
Allez !
Entrez, nous n'aurez rien à payer,
seuls vos sens seront sollicités.
Il régale tous les passants
il faut en profiter largement
parce qu'il ne dure pas longtemps.
et l'hiver qu'il n'a pas invité
lui fait un pied de nez
pour l'obliger à s'en aller...
L'automne est le roi des gourmets
De ses menus on est satisfait
Dans la cuisine il a préparé son banquet,
Il a soigné les merisiers,
Doré les peupliers,
Rôti les châtaigniers,
tout est prêt dans les forêts..
Venez mes Amis,
Vous rassasier de tous mes mets
il sont bien colorés et si parfumés,
les sauces aux champignons
vraiment vous enchanteront..
Voyez.!
Cèpes, mousserons, girolles et compagnons
au feu dans la poêle sont passés..
Allez !
Entrez, nous n'aurez rien à payer,
seuls vos sens seront sollicités.
Il régale tous les passants
il faut en profiter largement
parce qu'il ne dure pas longtemps.
et l'hiver qu'il n'a pas invité
lui fait un pied de nez
pour l'obliger à s'en aller...
Voici venir la saison
Voici venir la saison,
Où les coeurs comme les feuilles
Se cueillent en fenaison.
Sous terre le chèvrefeuille
Attend l'heure, pour éclore,
Pendant que les belles rousses,
À la lueur de l'aurore
Se déposent sur les mousses.
Quelques-unes en rimant
S'agrippent encore aux branches,
Se balancent en bravant
l'inéluctable, mais flanchent.
Le temps semble au ralenti,
Comme pour figer l'instant
D'un délicieux ressenti,
Impalpable, chancelant.
Les jolies feuilles fragiles
Se craquellent, se décrochent.
Friables belles d'argiles
Jonchent le sol et les roches.
Allongées dans les allées,
Dans les rues, sur les trottoirs,
Rouquines désemparées
Chutent de leurs balançoires.
Voici venir la saison,
Où les coeurs comme les feuilles
Se cueillent en fenaison.
Sous terre le chèvrefeuille
Attend l'heure, pour éclore,
Pendant que les belles rousses,
À la lueur de l'aurore
Se déposent sur les mousses.
Quelques-unes en rimant
S'agrippent encore aux branches,
Se balancent en bravant
l'inéluctable, mais flanchent.
Le temps semble au ralenti,
Comme pour figer l'instant
D'un délicieux ressenti,
Impalpable, chancelant.
Les jolies feuilles fragiles
Se craquellent, se décrochent.
Friables belles d'argiles
Jonchent le sol et les roches.
Allongées dans les allées,
Dans les rues, sur les trottoirs,
Rouquines désemparées
Chutent de leurs balançoires.
"Automnalement" votre...
Arrive doucettement l'automne
Une saison qui se veut romantique
Toi et moi c'est un amour qui se pelotonne
Où les sentiments se veulent pudiques
Multitudes de couleurs qui alors foisonnent
Nonobstant la fraîcheur du matin mélodique
Emportés pas tant de poésie on s'abandonne
Délicatement nos bouches se font alors tendresse
En un baiser langoureux d'une incroyable ivresse
Mon amour l'automne est a nous
Écoutons notre cœur et sortons des clous
Sachons être hauts en couleurs, sachons êtres fous !
Automne de tous nos amours
Marions les fiancés d'un été
Où qu'ils aillent ils s'aimeront toujours
Unis a jamais avec la légèreté de l’être aimé
Restons sous ces feuillages jusqu'au déclin du jour
Subjugués par tant d'automnales beautés
Arrive doucettement l'automne
Une saison qui se veut romantique
Toi et moi c'est un amour qui se pelotonne
Où les sentiments se veulent pudiques
Multitudes de couleurs qui alors foisonnent
Nonobstant la fraîcheur du matin mélodique
Emportés pas tant de poésie on s'abandonne
Délicatement nos bouches se font alors tendresse
En un baiser langoureux d'une incroyable ivresse
Mon amour l'automne est a nous
Écoutons notre cœur et sortons des clous
Sachons être hauts en couleurs, sachons êtres fous !
Automne de tous nos amours
Marions les fiancés d'un été
Où qu'ils aillent ils s'aimeront toujours
Unis a jamais avec la légèreté de l’être aimé
Restons sous ces feuillages jusqu'au déclin du jour
Subjugués par tant d'automnales beautés
Automne, mon ami
Automne, ne peux-tu, devenir mon automne,
Recouvrir mes secrets d'un tas de feuilles mortes,
Automne, aimes-tu, sous ton air monotone,
Colorer mes regrets de tes ocres cohortes...
Automne, chasses-tu, l'été par jalousie,
La saison des amours hélas te fait de l'ombre.
Automne, serais-tu, période d'ambroisie,
Pour quelques troubadours dont le coeur paraît sombre...
Automne, mon ami, confident de toujours,
Peux-tu être mimi en offrant à mes jours,
Matière à conjurer ma pauvre inspiration...
Automne, j' t'en supplie, montre-moi le chemin,
Qui mène à des julies, vers qui je tends la main,
Quand je veux abjurer quelques lamentations...
Automne, ne peux-tu, devenir mon automne,
Recouvrir mes secrets d'un tas de feuilles mortes,
Automne, aimes-tu, sous ton air monotone,
Colorer mes regrets de tes ocres cohortes...
Automne, chasses-tu, l'été par jalousie,
La saison des amours hélas te fait de l'ombre.
Automne, serais-tu, période d'ambroisie,
Pour quelques troubadours dont le coeur paraît sombre...
Automne, mon ami, confident de toujours,
Peux-tu être mimi en offrant à mes jours,
Matière à conjurer ma pauvre inspiration...
Automne, j' t'en supplie, montre-moi le chemin,
Qui mène à des julies, vers qui je tends la main,
Quand je veux abjurer quelques lamentations...
Acrostiche d'automne
A l'automne le feu commence à s'affaiblir
Une chaleur qui va à sa place laisser
Trois chaudes couleurs qu'on verra s'épanouir
Ocre roux signe que les beaux jours vont passer
Mêlées à l'orangé leur ton va embellir
Notre belle nature et alors préfacer
Ensemble un beau tableau une scène à ravir
A l'automne le feu commence à s'affaiblir
Une chaleur qui va à sa place laisser
Trois chaudes couleurs qu'on verra s'épanouir
Ocre roux signe que les beaux jours vont passer
Mêlées à l'orangé leur ton va embellir
Notre belle nature et alors préfacer
Ensemble un beau tableau une scène à ravir
Ô tonne…Ô rage !!
Quand L'automne éparpille ses frissons de nostalgie
Sur le sol des immortelles mémoires de notre passé
Il annonce sans détour la glaçure de l'hiver qui renaît
Dernier salut aux chaleurs d’un soleil pâlissant d’ennui
De ce vent d'Autan qui descend des hautes collines
Affligeant avec plus de ferveur nos piètres actines
Du rabat des volets aux légères chevelures emportées
Tressaillent nos cœurs alanguis de l’ocre des jonchées
Ces longues nuits au coin d'une horloge pensive
Et ce feu dandinant qui illumine les fronts ridés
Un lourd manteau qui côtoie les flammes élusives
Étirant une lueur aux plis des fenêtres voilées
Tout est calme, la pluie comme une vierge féconde
Pleure au fond des sombres couloirs orageux de la terre
Mais déjà les corbeaux s'assemblent dans une ronde
Pour fêter la saison nouvelle qui se couvre de lierre
Sous ses pas profonds l'automne grelotte, hautain
Le silence brisé par le râle des pupitres enchaînés
Dans la senteur inodore de toutes les roses envolées
Promesse d’une floraison de limpides et frais matins
Ce serment chuchoté d’un pénible chemin de halage
Bordé d’ombres et de lumière sur les berges de la vie
S’éloignent deux silhouettes perdues sur le rivage
L’homme et l’automne, pacte douloureux mais exquis
Quand L'automne éparpille ses frissons de nostalgie
Sur le sol des immortelles mémoires de notre passé
Il annonce sans détour la glaçure de l'hiver qui renaît
Dernier salut aux chaleurs d’un soleil pâlissant d’ennui
De ce vent d'Autan qui descend des hautes collines
Affligeant avec plus de ferveur nos piètres actines
Du rabat des volets aux légères chevelures emportées
Tressaillent nos cœurs alanguis de l’ocre des jonchées
Ces longues nuits au coin d'une horloge pensive
Et ce feu dandinant qui illumine les fronts ridés
Un lourd manteau qui côtoie les flammes élusives
Étirant une lueur aux plis des fenêtres voilées
Tout est calme, la pluie comme une vierge féconde
Pleure au fond des sombres couloirs orageux de la terre
Mais déjà les corbeaux s'assemblent dans une ronde
Pour fêter la saison nouvelle qui se couvre de lierre
Sous ses pas profonds l'automne grelotte, hautain
Le silence brisé par le râle des pupitres enchaînés
Dans la senteur inodore de toutes les roses envolées
Promesse d’une floraison de limpides et frais matins
Ce serment chuchoté d’un pénible chemin de halage
Bordé d’ombres et de lumière sur les berges de la vie
S’éloignent deux silhouettes perdues sur le rivage
L’homme et l’automne, pacte douloureux mais exquis
Tiens voilà jolie saison
Tiens, voilà jolie saison
que le ventre de l'été
A gardé par adoption,
en son sein elle dormait.
En septembre elle nait
transportée par les pollens
tel un parfum dilué
par delà les toits, les plaines.
Elle arrive et s'installe,
s'écoule dans la nervure
fait tordre la feuille en râle,
meurt au fur et à mesure.
Les nuages s'amoncellent
chargés d'eau et de promesses
Accomplissant le rituel,
gorge d'eau la sécheresse.
Tiens, voilà jolie saison
que le ventre de l'été
A gardé par adoption,
en son sein elle dormait.
En septembre elle nait
transportée par les pollens
tel un parfum dilué
par delà les toits, les plaines.
Elle arrive et s'installe,
s'écoule dans la nervure
fait tordre la feuille en râle,
meurt au fur et à mesure.
Les nuages s'amoncellent
chargés d'eau et de promesses
Accomplissant le rituel,
gorge d'eau la sécheresse.
Poème d'automne.
De son vallon léger qu'inondent de feuillage,
Les rayons du soleil nait un tendre parfum,
L'or d'automne déclos sur ce spectre de thym
Qui semble revenir en ce doux paysage,
Il n'est point de renom où solennel d'usage,
Mais reflète l'amour quand un matin revient
Le zephyr sur son dos en tombant du ravin
Qui surplombe son feu d'un naturel message ;
Et cela me suffit pour te dire je t'aime
Au silence goûteux qu'ici j'écris des fois
Ressemblant aux échos d'un autre spleen narquois,
Quand je t'en conte l'air d'un étrange poème
Ô ma douce qu'hier sonnait l'été m'étonne
Et me surprends ce soir en ces bois, l'opium
Que déverse le ciel de son char d'hélium,
Te Dessinant encore en sa forêt l'automne...
De son vallon léger qu'inondent de feuillage,
Les rayons du soleil nait un tendre parfum,
L'or d'automne déclos sur ce spectre de thym
Qui semble revenir en ce doux paysage,
Il n'est point de renom où solennel d'usage,
Mais reflète l'amour quand un matin revient
Le zephyr sur son dos en tombant du ravin
Qui surplombe son feu d'un naturel message ;
Et cela me suffit pour te dire je t'aime
Au silence goûteux qu'ici j'écris des fois
Ressemblant aux échos d'un autre spleen narquois,
Quand je t'en conte l'air d'un étrange poème
Ô ma douce qu'hier sonnait l'été m'étonne
Et me surprends ce soir en ces bois, l'opium
Que déverse le ciel de son char d'hélium,
Te Dessinant encore en sa forêt l'automne...
Le vent est amoureux
Le vent est amoureux
Excité, il fait la cour aux feuilles chamarrées et volages
Vivace, il est complètement sous le charme de Miss érable
En lui faisant des flatteries pour sa coloration d'exception
Ne résiste pas à l’emporter dans une rafale de tourbillons
Tourne à vive allure comme les ailes d’un moulin Hollandais
En lui chantant une aubade amoureuse, la belle s’évanouit.
Sans hésiter, il l’embrasse pour la ranimer, la rattrape en lui
Tenant la taille, ensemble ils font de la voltige au dessus du lac
Attardé, il dépose la douce sur un lit en or sous un vieux chêne
Malheureusement, il ne peut continuer le voyage en sa présence
Octobre arrive à grand pas, elle risque de craqueter avec le froid
Une feuille gracieuse doit hiberner dans la forêt avec ses amies.
Rusé dans le domaine, il la regarde une dernière fois avec respect
Endormie, le vent reprend sa route en déshabillant les bosquets
Une fois de plus, il affole les battantes des maisons en les claquant
Xylographe dans ses gênes, il grave la belle, sur un érable champêtre
Le vent est amoureux
Excité, il fait la cour aux feuilles chamarrées et volages
Vivace, il est complètement sous le charme de Miss érable
En lui faisant des flatteries pour sa coloration d'exception
Ne résiste pas à l’emporter dans une rafale de tourbillons
Tourne à vive allure comme les ailes d’un moulin Hollandais
En lui chantant une aubade amoureuse, la belle s’évanouit.
Sans hésiter, il l’embrasse pour la ranimer, la rattrape en lui
Tenant la taille, ensemble ils font de la voltige au dessus du lac
Attardé, il dépose la douce sur un lit en or sous un vieux chêne
Malheureusement, il ne peut continuer le voyage en sa présence
Octobre arrive à grand pas, elle risque de craqueter avec le froid
Une feuille gracieuse doit hiberner dans la forêt avec ses amies.
Rusé dans le domaine, il la regarde une dernière fois avec respect
Endormie, le vent reprend sa route en déshabillant les bosquets
Une fois de plus, il affole les battantes des maisons en les claquant
Xylographe dans ses gênes, il grave la belle, sur un érable champêtre
Soir d'automne...
En ce soir d'automne il neige des pleurs
Dans la chair meurtrie de mes douleurs
Sur ma-non vie fragile traînent des feuilles mortes
Que le vent bleu coléreux du nord emporte
Novembre lugubre stérile arrive bientôt à ma porte
j'ai le coeur gros
j'ai froid dans le dos
Il coule dans mes veines des sanglots
Ma non-vie agitée se déchire et chavire
Dehors souffle le bleu vent frileux
Je gèle, il neige, il pleut
Mon âme ne brûle plus de feu
j'ai un trop plein de larmes dans mes yeux
Que finisse ces longs soirs d'automne
Enveloppé d'un voile glacial et gris
Qu'il taise son sinistre chant monotone
Car qu'il pleure mon enfance volé...
En ce soir d'automne il neige des pleurs
Dans la chair meurtrie de mes douleurs
Sur ma-non vie fragile traînent des feuilles mortes
Que le vent bleu coléreux du nord emporte
Novembre lugubre stérile arrive bientôt à ma porte
j'ai le coeur gros
j'ai froid dans le dos
Il coule dans mes veines des sanglots
Ma non-vie agitée se déchire et chavire
Dehors souffle le bleu vent frileux
Je gèle, il neige, il pleut
Mon âme ne brûle plus de feu
j'ai un trop plein de larmes dans mes yeux
Que finisse ces longs soirs d'automne
Enveloppé d'un voile glacial et gris
Qu'il taise son sinistre chant monotone
Car qu'il pleure mon enfance volé...
La fille de l’automne
Les feuilles dorées dansent
dans le vent de l’automne,
lorsqu’à elle je pense,
mon cœur alors frissonne;
ses cheveux dorés volent,
emportés par le vent
et ses yeux bleus m’affolent,
me suivront-ils longtemps ?
La fille de l’automne
rend mon cœur amoureux,
mes nuits moins monotones
et mes jours radieux.
Les feuilles dorées dansent
dans le vent de l’automne,
lorsqu’à elle je pense,
mon cœur alors frissonne;
ses cheveux dorés volent,
emportés par le vent
et ses yeux bleus m’affolent,
me suivront-ils longtemps ?
La fille de l’automne
rend mon cœur amoureux,
mes nuits moins monotones
et mes jours radieux.
Quand les arbres
Quand les arbres s'habillent de feuilles d'or
Sous les prunelles discrètes de notre soleil
Le temps s’arrête un instant et s émerveille
Devant cet automne commençant à éclore...
Dans nos campagnes, loin des habitations
Sous les regards médusés des vendangeurs
Se forme une farandole d'oiseaux voyageurs
Ainsi l'été s'envole vers d'autre destinations
Dans les bois, les cerfs exaltent l'amour...
Quand madame se fait des yeux de biche
Les chasseurs sortent les chiens des niches
Afin de chaperonner leurs chasses à courre
Dans les villes aux odeurs de marron chaud,
Germent les illuminations des fêtes foraines
Ou les pommes d'amour restent souveraines
Quand l'automne se propage dans un galop
Quand les arbres s'habillent de feuilles d'or
Sous les prunelles discrètes de notre soleil
Le temps s’arrête un instant et s émerveille
Devant cet automne commençant à éclore...
Dans nos campagnes, loin des habitations
Sous les regards médusés des vendangeurs
Se forme une farandole d'oiseaux voyageurs
Ainsi l'été s'envole vers d'autre destinations
Dans les bois, les cerfs exaltent l'amour...
Quand madame se fait des yeux de biche
Les chasseurs sortent les chiens des niches
Afin de chaperonner leurs chasses à courre
Dans les villes aux odeurs de marron chaud,
Germent les illuminations des fêtes foraines
Ou les pommes d'amour restent souveraines
Quand l'automne se propage dans un galop
Impressions automnales
Il fut un temps, jadis, où marchant solitaire
Mes pensées me portaient vers l’oubli salutaire
Promenade automnale, aux lueurs du matin
Quand s’en vont, les souvenirs d’un passé lointain.
Que j’aimais sentir sous mes pas, craquer le bois
Et humer dans le vent, les odeurs des sous-bois
Voir les arbres dépouillés de leurs tendres feuilles
Apercevoir entre les branches, l’écureuil.
Quand la forêt touffue prend ses couleurs d'automne
Les sous-bois murmurent, susurrent de leur voix
L'agonie prononcée d'un bel été atone
Et l'écureuil roux fait provision de noix.
Entendre résonner au cœur de la forêt
Le brame du cerf, la harde près du marais
Attend calmement la venue du vieux mâle
Saillir les biches, par instinct animal.
Près de l’étang, on peut voir le martin-pêcheur
Attraper de petits poissons et un pêcheur
Jeter sa ligne pour capturer un brochet
Qui avalant l’appât, s’enfuit en ricochets.
Dans la campagne nue, passe un vol d’oiseaux
Dans les prés, paissent des veaux aux larges naseaux
Dans les labours, une compagnie de perdrix
Défile en rang serré et sans minauderie.
Pour moi, l’automne, saison aux mille couleurs
Se pare de tons multicolores, l’ensorceleur
Décor naturel resplendit de tous ses feux
Et on verra naître la vie, dans ces lieux.
Quand le vent sur les dunes de la mer du Nord
Souffle puissamment, son chant épique et sonore
Les mouettes et les goélands dans les cieux
Lui rendent hommage, de leur vol gracieux.
Quant à la montagne, on peut voir sur leurs sommets
Chamois, mouflons, gravir les pentes escarpées
Les marmottes s’amuser dans les herbes folles
Et les moutons batifoler en cabrioles.
Les papillons d'automne folâtrent au gré du vent
Ils ont mille couleurs, mille prénoms, et mille visages
Heureux et libres comme l'air, le cœur toujours battant
Ils butinent la vie dans leur long et doux voyage.
Les papillons d'automne se tiennent par la main, perdus
Dans la fraîcheur du temps, ils ont peur de la nuit
Et craignent le feu, mais ils déambulent dans les rues
De la ville, pour eux l'été fini sous la pluie.
Les papillons d'automne vont mourir de misère
Sous le pont ou près du parc, parfois près d'un saule
Ils finissent leur folle aventure entre ciel et terre
Les hommes ramassent leurs cadavres qui jonchent sur le sol.
Il fut un temps, jadis, où marchant solitaire
Mes pensées me portaient vers l’oubli salutaire
Promenade automnale, aux lueurs du matin
Quand s’en vont, les souvenirs d’un passé lointain.
Que j’aimais sentir sous mes pas, craquer le bois
Et humer dans le vent, les odeurs des sous-bois
Voir les arbres dépouillés de leurs tendres feuilles
Apercevoir entre les branches, l’écureuil.
Quand la forêt touffue prend ses couleurs d'automne
Les sous-bois murmurent, susurrent de leur voix
L'agonie prononcée d'un bel été atone
Et l'écureuil roux fait provision de noix.
Entendre résonner au cœur de la forêt
Le brame du cerf, la harde près du marais
Attend calmement la venue du vieux mâle
Saillir les biches, par instinct animal.
Près de l’étang, on peut voir le martin-pêcheur
Attraper de petits poissons et un pêcheur
Jeter sa ligne pour capturer un brochet
Qui avalant l’appât, s’enfuit en ricochets.
Dans la campagne nue, passe un vol d’oiseaux
Dans les prés, paissent des veaux aux larges naseaux
Dans les labours, une compagnie de perdrix
Défile en rang serré et sans minauderie.
Pour moi, l’automne, saison aux mille couleurs
Se pare de tons multicolores, l’ensorceleur
Décor naturel resplendit de tous ses feux
Et on verra naître la vie, dans ces lieux.
Quand le vent sur les dunes de la mer du Nord
Souffle puissamment, son chant épique et sonore
Les mouettes et les goélands dans les cieux
Lui rendent hommage, de leur vol gracieux.
Quant à la montagne, on peut voir sur leurs sommets
Chamois, mouflons, gravir les pentes escarpées
Les marmottes s’amuser dans les herbes folles
Et les moutons batifoler en cabrioles.
Les papillons d'automne folâtrent au gré du vent
Ils ont mille couleurs, mille prénoms, et mille visages
Heureux et libres comme l'air, le cœur toujours battant
Ils butinent la vie dans leur long et doux voyage.
Les papillons d'automne se tiennent par la main, perdus
Dans la fraîcheur du temps, ils ont peur de la nuit
Et craignent le feu, mais ils déambulent dans les rues
De la ville, pour eux l'été fini sous la pluie.
Les papillons d'automne vont mourir de misère
Sous le pont ou près du parc, parfois près d'un saule
Ils finissent leur folle aventure entre ciel et terre
Les hommes ramassent leurs cadavres qui jonchent sur le sol.
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