Hors ligne
Tu es si bleu
Ce bleu incandescent
Le bleu qui ne parle plus
Le bleu chaudement vêtu
Le bleu qui a perdu le sillon
Le bleu qu’on voit sans être pâle
Le bleu qui demande pardon
Le bleu qu’on touche et qui fait mal
Le bleu dantesque et douloureux
Qui empeste un besoin d’aveux
Le bleu fier et orgueilleux
Qui se détériore à petit feu
Le bleu jaune d’or et anthracite
Le bleu qui ne connait pas l’ataraxie
Qui vocifère intérieurement
Qui rêvait de galaxie
Tu es bleu de désespoir
Le bleu qui peine à croire
Que la peine est passagère, qu'on finit par s'y faire
Le bleu vide livide mais lucide
Le bleu seul à la table
Qui a compris que la vie n’est pas une fable
Le bleu qui tue l’âme
L’épicentre d’un tremblement de cœur infâme
Le bleu d’une encre noire
Qui coule et qui sèche
Le bleu que je veux boire
Le bleu que je veux aider
Le bleu qui me rend ivre
Celui qui empêche de vivre
Ce bleu incandescent
Le bleu qui ne parle plus
Le bleu chaudement vêtu
Le bleu qui a perdu le sillon
Le bleu qu’on voit sans être pâle
Le bleu qui demande pardon
Le bleu qu’on touche et qui fait mal
Le bleu dantesque et douloureux
Qui empeste un besoin d’aveux
Le bleu fier et orgueilleux
Qui se détériore à petit feu
Le bleu jaune d’or et anthracite
Le bleu qui ne connait pas l’ataraxie
Qui vocifère intérieurement
Qui rêvait de galaxie
Tu es bleu de désespoir
Le bleu qui peine à croire
Que la peine est passagère, qu'on finit par s'y faire
Le bleu vide livide mais lucide
Le bleu seul à la table
Qui a compris que la vie n’est pas une fable
Le bleu qui tue l’âme
L’épicentre d’un tremblement de cœur infâme
Le bleu d’une encre noire
Qui coule et qui sèche
Le bleu que je veux boire
Le bleu que je veux aider
Le bleu qui me rend ivre
Celui qui empêche de vivre