I 
		
				
			
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	Si je te dis
que dans mes ruines
poussent des fleurs à sève bleue
et que toutes mes fontaines
enfantent encore trop de galets
me croiras-tu
Si je te dis
que mes aubes nues
ne trouvent plus de bras de laine
et qu'à mes fenêtres endormies
vient s'appuyer un vent méchant
me croiras-tu
Si je te dis
que mes rêves en guenilles
sont morsures de lèvre
et que mes nuits sans lune
s'effrangent en oripeaux
me croiras-tu
Si tu crois toutes mes errances,
mes pas comptés, mes mots pesés
Alors je saurai, en mon âme et confiance,
qu'étreindre encore je peux
douce terre et tendre feuillage.
Je me construirai un coeur à prendre
que tu pourras réanimer.
Si tu me crois
	
		
	
	
		
		
	
	
		
			
		
		 
	
								que dans mes ruines
poussent des fleurs à sève bleue
et que toutes mes fontaines
enfantent encore trop de galets
me croiras-tu
Si je te dis
que mes aubes nues
ne trouvent plus de bras de laine
et qu'à mes fenêtres endormies
vient s'appuyer un vent méchant
me croiras-tu
Si je te dis
que mes rêves en guenilles
sont morsures de lèvre
et que mes nuits sans lune
s'effrangent en oripeaux
me croiras-tu
Si tu crois toutes mes errances,
mes pas comptés, mes mots pesés
Alors je saurai, en mon âme et confiance,
qu'étreindre encore je peux
douce terre et tendre feuillage.
Je me construirai un coeur à prendre
que tu pourras réanimer.
Si tu me crois
 
				 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		