V
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L'amour est une table où rayonne la joie
Dans un cocon sans porte, à l'abri de la lance
Qui fait saigner les coeurs, loin de ces élans rances
Parodiant le feu qui est divine soie.
Tout palpite à l'envi ; unis, les coeurs chauds flambent
Et d'alleluias festoient dans l'allégresse
Rosie à l'âtre intense. Émanant sa liesse,
Soudain sourd la tendresse, et la tablée enjambe !
"Dieu vomit les tièdes !" les esseulés affluent
Là où chacun est roi. D'un appétit vorace,
Ils savourent la chère, afin qu'elle leur fasse
Vibrer les entrailles ! Là, toute âme est élue !
Enfin, une gerbe de lumière ardente
Étreint la clairière, et les arbres frémissent
A ce douillet câlin de faces, de délices.
Mais point tu mourras, si ton amour s'enchante !
Dans un cocon sans porte, à l'abri de la lance
Qui fait saigner les coeurs, loin de ces élans rances
Parodiant le feu qui est divine soie.
Tout palpite à l'envi ; unis, les coeurs chauds flambent
Et d'alleluias festoient dans l'allégresse
Rosie à l'âtre intense. Émanant sa liesse,
Soudain sourd la tendresse, et la tablée enjambe !
"Dieu vomit les tièdes !" les esseulés affluent
Là où chacun est roi. D'un appétit vorace,
Ils savourent la chère, afin qu'elle leur fasse
Vibrer les entrailles ! Là, toute âme est élue !
Enfin, une gerbe de lumière ardente
Étreint la clairière, et les arbres frémissent
A ce douillet câlin de faces, de délices.
Mais point tu mourras, si ton amour s'enchante !