Hors ligne
La lumière pulvérisée
neige sur son sourire
lorsqu’elle glisse ses désirs
aux violences des jours
Un sillage l’escorte
maraudé de parfums
aux rondeurs pesantes
d’alcôve désertée
après la nuit de liesse
Elle est larmes et chansons
semblables et singulières
Une énigme familière
tramée d’orages et de caresses
embruns sucrés de femme
La peur du désamour
nourrit sa déraison
quand elle élève des deux mains
sa plus ultime offrande
son cœur un peu sauvage
et sa libre aisance
à marcher les seins nus
juste habillée d’une ombre
Son cœur pris par le feu
et serré dans le poing
lourd de luttes et de chagrins
mais si prompt à se répandre
empoigné de tendresse
dans la tiédeur des rêves
où fleurissent ses mots